Désemparé(s)-Djilsime

Briser les peurs

Ils s'étaient installés autour d'un café et d'un thé chez Maxime. L'esprit de Maxime était tourmenté et il avait besoin de conseils du point de vue féminin. Alors, il avait appelé Lune. Lune lui avait parlé de ses propres études, de ses amis, et d'autres sujets que Maxime écoutait attentivement. Il adorait la façon dont Lune parlait, sa voix était douce et captivante. Il pouvait l'écouter parler aussi longtemps qu'il était possible. Quand elle parlait de choses qu'elle aimait, ses yeux s'agrandissaient et elle se mettait à sourire.

-Désolée, je suis pas venue pour parler de moi.

-C'est pas grave, continue j'aime bien t'écouter.

Lune sourit, baisse la tête, visiblement elle n'était pas habitué à être écouté et le cœur de Maxime se serre à cette pensée.

-Enfin bref, ton homme et toi ça avance?

Maxime sourit en entendant et en se remémorant tous les surnoms que Lune avait donné à Sidjil.

-On peut dire ça.

-C'est-à-dire?

-Il m'a avoué qu'il était attiré par moi. La dernière fois il m'a dit que c'était quelque chose de fort.

Lune écarquille les yeux, se met soudainement debout et sautille en souriant. Elle avait la même énergie qu'un enfant, son enthousiasme était contagieux. Maxime rit de bon cœur.

-C'est génial!

Maxime la regarde se rasseoir.

-Ouais mais... je sais pas où on en est.

-Tu lui as demandé au moins, idiot?

-En quelque sorte. Mais on a divergé sur autre chose donc on en a pas reparlé.

Lune le regarde d'un air suggéré.

-On a divergé sur des excuses parce qu'on s'était embrouillé, rien d'autre! Et après... on s'est encore embrassés.

-Punaise, vous ressemblez à des ados.

Maxime roule des yeux.

-Je sais, mais je sais pas comment agir avec lui.

-Je comprends. La seule chose que je peux te dire, c'est que tu dois lui demander ce qu'il veut avec toi.

-Et s'il me dit d'aller me faire foutre?

-Impossible. Il t'aime trop pour ça.

-Tu crois?

-J'en suis certaine. Les yeux ne mentent jamais. Le problème Maxime, c'est que tu te crées des problèmes. Passe au dessus de toutes tes peurs. Je te jure, ça en vaut le coup.

Maxime réfléchit. Elle avait malheureusement raison, le seul obstacle qui l'empêchait d'avancer, c'était la peur. Sa peur n'avait pas raison d'être. Lorsqu'il se remémore les moments avec Sidjil qu'il portait dans son cœur nostalgique, il revoyait ce regard. Ce regard qui avait brûlé son âme et son cœur en premier.

Maxime vivait avec des et si, et il savait que cela l'empêchait de vivre comme il l'entendait. S'il avait oublié les et si il aurait vécu bien plus de choses. Il se gâchait la vie lui-même. Pourtant, ses parents lui rabâchaient toujours de vivre comme un vivant, comme quelqu'un qui n'a qu'une vie.

-Réfléchis pas. Je vais partir et tu vas aller le voir à l'improviste. Ensuite tu le demanderas en mariage et vous adopterez une dizaine d'enfants, deux chats, un hamster et vous mourrez ensemble.

Maxime sourit. Il prend Lune quelques secondes dans ses bras, pour la remercier.

⭐️⭐️⭐️

Une fois que Lune était parti, Maxime avait quitté son propre appartement. Il se dirigeait chez Sidjil. Malgré les paroles de son amie, il stressait. Pendant qu'il marchait, il écoutait de la musique, se concentrait sur chaque paroles, essayait d'oublier les battements de son cœur qu'il sentait dans sa tempe et le long de sa gorge. Il avait l'impression que son cœur montait et descendait le long de celle-ci. Il avait cette envie de vomir qui l'avait empêché de manger plus tôt.

Il était enfin devant l'appartement de Sidjil. Il toque, il regarde autour de lui en attendant. Il entend du bruit provenant de l'appartement de Sidjil, le bruit de ses pas se rapprochaient de la porte et Maxime avait l'impression que ce moment d'attente était aussi long que la durée d'une vie.

Sidjil ouvre la porte, il recule d'étonnement en voyant Maxime devant le pas de sa porte. Ce n'était pas anodin et Sidjil le savait, il connaissait Maxime.

-Max?

Maxime rentre dans l'appartement, il regarde la décoration sobre et moderne de celui-ci. Il était déjà venu mais il redécouvrait ce lieu à chaque fois. Il était à l'image de Sidjil et il adorait cette idée.

Sidjil ferme la porte. Ils s'assoient sur le canapé de celui-ci. Sidjil le regarde et s'il le pouvait, Maxime l'aurait embrassé jusqu'à perdre souffle, mais il se retient, observe son ami, son amant, peu importe, il regardait Sidjil comme il aimait le faire.

Maxime souffle, Sidjil, inquiet, prend la main de Maxime, caresse doucement celle-ci, Maxime regarde la main de Sidjil, il aime la différence de taille de leurs mains, il aime les doigts bagués et élancés de Sidjil, il se met donc à toucher du bout de ses doigts les bagues de Sidjil, les tournant, faisant bouger les couleurs argentés de celles-ci. Ensuite, il se met à passer délicatement ses doigts plus petits sur les grands doigts qui se présentaient à lui, le plus grand regardait chacun de ses mouvements, ne semblait pas dérangé, il semblait même apprécier le moment, Maxime remarque les frissons que son toucher procuraient sur le bras de Sidjil.

Il recule sa main, la posant de nouveau sur son propre genou, Sidjil touche sa propre main, à l'endroit où les doigts de Maxime étaient quelques secondes auparavant, Maxime se permet de se dire, que peut-être, il sentait le fantôme de son toucher, comme lui lorsque Sidjil le touchait.

-Je... Qu'est ce qu'on est, Sidjil?

-Ce que tu-...

-Non. Une vraie réponse. Est-ce qu'on est, en flirt, amis, ou... en... couple?

Sidjil semble réfléchir. Peut-être qu'il se faisait un tableau qui lui montrait le pour et le contre.

-Tu crois pas que l'étape du flirt a commencé dès qu'on s'est connus, Max?

Maxime allonge sa tête contre le dossier du canapé, il regarde le plafond, comme à chaque fois qu'il réfléchissait.

-Si. Et donc...

-On passe à l'étape suivante?

Maxime tourne la tête vers Sidjil, qui pose sa main sur le genou du plus petit et dessine des cercles avec son pouce. Le regard rassurant de Sidjil qui ne semblait pas du tout montrer de la peur inquiétait Maxime.

-Ça me fait flipper, Sid.

-Ouais. Moi aussi, mais faut bien faire face à nos peurs si on veut avancer, ensemble, Max.

Il hoche la tête, comme un accord.

-Embrasse-moi.

Sidjil sourit, comprenant la réponse plus que positive du plus petit, il étaient maintenant amants, et ils espéraient que ce n'était pas la plus grosse bêtise de sa vie, mais lorsqu'ils s'embrassent, ce baiser ayant une toute autre signification, maintenant que le statut de leur relation était défini, leur baiser devenait un baiser d'amants, d'aimants, et d'aimés. Tout devenait plus sincère, plus simple,

Ils se disaient, lorsque leurs lèvres se touchaient, que ce n'était pas la bêtise de leur vie et toutes leurs peurs se brisaient.

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ENFIN

Lune de retour !!!! 😍😍😍😍

Un ou deux chapitres et c'est la fin😞😞😞😞😞😞😞😞😞

BISOUS MES BEBOUS ❤️🥰😍😍🤞🥰🤞❤️❤️🥰😍