Violence ne rime pas toujours avec Romance. -Tome 2.

Chapitre 16.

La femme me fait asseoir sur un siège à moitié allonger et commence à sortir une aiguille, un tube, un élastique... Tout ce dont elle a besoin pour faire une piqure. Je commence à trembler.

- Vous avez peur ? Demande-t-elle gentiment.

Je me contente d'hocher la tête.

- Ça ne vous fera pas mal... Je vous le promets.
- Mon copain peut venir ?
- Bien-sûr. Lequel est-ce ? Demande-t-elle en se levant déjà.
- Il est brun avec des tatouages...
- D'accord, sourit-elle en sortant.

Elle rentre quelques secondes, même voir une minute, plus tard avec Jaden. Il vient s'asseoir sur le tabouret à côté de moi et en face de la femme. Jaden me fait un petit sourire après avoir regardé la seringue de travers. Je parie qu'il a aussi peur des piqûres que moi, dit ma conscience. Il glisse sa main dans la mienne et je la serre très fort, comme si tout en dépendait.

- Pouvez-vous essayer de calmer vos tremblements, mademoiselle ? Je risque de mal planter l'aiguille et je devrais recommencer... Explique-t-elle.
- Bien. Je vais essayer. Dis-je en hochant la tête.

Jaden se penche sur moi et me caresse les cheveux du bout de ses doigts.

- Si tu parviens à te calmer, tu auras une récompense. Me murmure-t-il, tout bas, à l'oreille.

Il se redresse en me souriant fièrement. Je lui souris à mon tour et montre toute mes dents. J'ai à peine le temps de me rentre compte que mes tremblements ont cessé et qu'elle a planté l'aiguille dans ma peau et inspire mon sang. Ne regarde pas, Aleyna. Non ! Surtout pas ! Sinon, je risquerai de m'évanouir. C'est pire qu'une phobie pour moi. C'est dingue !

- Et voilà, j'ai finis mademoiselle, sourit-elle en retirant la seringue.

Elle appuie sur ma peau avec un coton pour ne pas que ça saigne de trop puis me met un pansement.

- Vous voyez que ce n'était pas si atroce ? Rit-elle.
- Non, je le reconnais ! Confirmai-je en riant aussi.
- Suivez-moi !

Elle se lève puis Jaden et moi faisons de même. Il me prend par les hanches et nous suivons le docteur à l'extérieur de la pièce. J'inspire un bon coup tendit que nous empruntons quelques couloirs. À gauche puis à droite, puis encore à droite.

- Quel sera ma surprise ? Souriai-je à Jaden.
- Tu le verras en temps et en heure, mon amour.

Je soupire et me risque à lui tirer la langue.

- J'aimerais te donner une fessée, rit-il doucement.

J'écarquille les yeux dans sa direction lorsque la jeune femme s'arrête subitement de marcher.

- Monsieur Brooks et Monsieur Scott sont ici. Rejoignons-les ! Sourit-elle.

Elle ouvre la porte et il sont tout deux assieds, dos à nous, face à un bureau. La femme entre et s'assois en face d'eux. Il reste une chaise entre les deux hommes. Jaden tend le bras pour que j'aille m'y asseoir. Je lui souris faiblement et acquise.

- Bien. Maintenant que nous avons le sang de chacun, nous allons les analyser au labo et nous vous donnerons les résultats, nous explique-t-elle.
- Nous les aurons dans combien de temps ? Demandai-je.
- Minimum une semaine.
- Minimum ? Répétai-je, surprise.
- Chérie, ces choses-là peuvent prendre du temps.. Me dit Stéphane en posant sa main sur mon épaule.
- Je sais bien... Soufflai-je. Mais vous ne pouvez même pas avoir une petite idée du quel pourrait être mon père ?
- Non, mademoiselle. Changez-vous les idées, divertisez-vous ! Me conseille-t-elle. Et vous verrez, le temps passera deux fois plus vite.
- Merci beaucoup...

Je me lève et tout le monde fait de même. Le docteur me serre la main ainsi qu'à Stéphane et à Marc.

Nous sortons du bureau et Jaden me prend la main. J'ai les larmes aux yeux. Je pensais vraiment qu'on serait aujourd'hui.

Nous sortons enfin de l'hôpital. L'air pure me fait du bien. J'ai l'impression que nous avons passé la journée dans cet endroit où reigne l'odeur infecte des médicaments et des malades.

Une fois sur le parking et arrivé à nos voitures, j'embrasse la joue de Marc Scott. Ça a l'air de le surprendre.

- Merci beaucoup d'avoir accepter.
- Je t'en prie. C'est normal ma belle.

Nous nous sourions puis je vais vers l'homme qui m'a élevé, mon père, celui que j'aimerais toujours comme tel. Je le prends dans mes bras tandis que Jaden et son père entame une discussion que je n'écoute guère.

- Merci aussi... Murmurai-je.

Il passe sa main dans mes cheveux et les cale derrière mon oreille. Je lui souris doucement et je ne sais pourquoi mais mes larmes montent à nouveau.

- Ça va aller ma puce... Me dit-il en m'embrassant le front.
- Mais j'ai peur... Peur que tu ne sois pas mon père... Peur que celui que j'aime soit mon demi-frère... dis-je en murmurant pour ne pas qu'il voit que je pleure.

J'enfouie ma tête dans son costume et laisse couler quelques unes de mes larmes. Il était temps qu'elle s'échappe celle-là. Depuis que je me souviens de cette partie de ma vie, tout le reste me semble triste et maussade. Ça me donne plus envie de me souvenir de tout ce que j'ai oublié et dont je ne me souviens pas encore. Finalement, peut-être que ça aurait été plus simple que je ne me souviennes pas... Comme l'aurait voulut ma très chère mère.

- Je peux comprendre... Me dit-il à son tour. Tiens, pourquoi ne viendrais-tu pas dîner à la maison, ce soir ? Me dit-il en prenant ma tête entre ses mains. Avec Jaden bien-sûre. Sourit-il à Jaden.
- Je n'y vois pas d'inconvénient, sourit Jaden.
- C'est d'accord, souris-je en essuyant mes larmes à l'aide de mes avant-bras.

J'embrasse la joue de Stéphane et salue Marc. Tout deux remontent dans leurs voitures respectivent et Jaden me prend dans ses bras.

- Je suis là, mon amour.
- Pour toujours?
- Pour toujours.
- Même si il y a des risques que tu deviennes mon demi-frère.
- Même s'il y a des risques que je deviennes ton demi-frère.

Je souris dans son cou avant de déposer un tendre baiser sur celui-ci. Jaden sourit lorsque je renifle. Il sait combien j'aime le parfum "1 Millions" et fait exprès d'en mettre pour me faire craquer.

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Jaden tiendra-t-il sa promesse malgré qu'ils soient peut-être liés par le sang ?

Je fais durer le suspens... Je sais, je sais à quel point ce doit être une torture pour vous. Ahhhh, tenez bon mes chères lectrices, x.