{ chapitre 32 }

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Ushaïva

Aujourd'hui je me sentais pas bien du tout, il était 12 h et je suis même pas sortie du lit . J'avais d'humeur à rien bref je décide d'appeler mon chéri il est ma remède

(....)

Il sonne un peu et après il décroche

Moi ( voix fatiguée ) : allô...bébé j'ai besoin de toi je me sens pas bien

X : là nak c'est la goutte d'eau qui fait déborder la vase

Moi : où est mon chéri ? Oury

Elle me raccroche au nez j'éclate de rire non ma rew nak .

Je tire le plateau de petit dej que Camille m'avait donné et je commence à manger.

Une fois terminée je reprends mon téléphone et regarde quelques vidéos sur insta quand j'entends des voix féminines dehors j'avais la flemme de descendre donc j'ai continué swiper.

Mais ça ne s'est pas arrêté donc je décide de jeter un coup d'œil. J'ouvre la porte et sors de ma chambre, j'ai été étonné de voir Oury devant ma porte quelle audace .

Oury : voilà !! Vient n'est ce pas tu es aussi effronté a appelé mon mari pour qu'il te rejoins approche

Je sourie et me met devant elle les bras croisés

Camille : Ushaïva hors de question retourne dans ta chambre je vais régler cette petite à ma façon

Moi : pourquoi faire ? N'est ce pas qu'elle venue me voir non alors on vas parler à deux s'il te plaît Camille va à l'intérieur

Elle renifle et la lance un regard noir avant de se jeter sur le canapé toute en colère

Oury : héé je peux savoir de quel droit tu te permets à appeler mon mari ? si tu veux un compagnon va chercher le papa de ton enfant

Moi : mais moi sa djeucœur lassi tamou ( c'est ton mari que j'ai choisi ) comme compagnon et ça te dérange à ce point chérie ?

Elle : tu as de la vergogne toi ? D'après.......

Moi : avant que tu continues malheureusement je ne l'ai pas Dieu m'a oublié quand il distribuait de la vergogne

Elle : on t'as enceinté dans la rue et maintenant tu t'es dit ahh faut je trouve quelqu'un qui pourrait subvenir à mes besoins et cel de mon enfant

Moi : matay

Elle : tu me fais pitié enfaite mais sache que mon mari Tidiane n'est pas ce genre d'homme t'es qu'une sale manipulatrice

Moi : euhm j'ai entendu le mot pitié viens je te dis quelque chose mane Ushaïva namouma dra guisgua Tidiane say soma ko sokhla day niew force minuit sakh day niew kone nak ( tu vois moi Ushaïva je manque absolument rien du tout Tidiane il vient quand je veux pas même minuit il va venir alors ) au contraire c'est moi qui a pitié de toi d'ailleurs j'entends depuis tout à l'heure " mon mari "
" mon mari " n'oublie pas que cet mariage était forcé la seule et unique femme qu'il aime c'est moi il n'avait pas juste le choix alors ne me soule pas avec " mon mari "

Elle : oui c'est un mariage forcé je le nie pas mais la différence entre toi et moi c'est que mane dama ka lew dong daf ma tak si farata ak souna mais yaw lo done ( moi je suis sa femme devant dieu et devant tout le monde il m'a épousé dans tous les conditions requises mais toi qu'est-ce que tu es ) maîtresse d'un homme marié ( elle rigole ) bala may kham sa féroce nala tak na seyssi ( quand il va t'épouser je saurai ta féroce ) tu vas savoir que diégue bou meut sak meute place sam awo yaye bou am diom mome lafay fek sur ce je te laisse yalla nala yalla may ay aume you sed ( que Dieu te donne la réhabilitation ) est ce que tu vas survivre si tu vas accoucher même bisou.......maîtresse

chronique sénégalaise : Amoureuse d'un Mouride Où les histoires vivent. Découvrez maintenant