Chapitre 32 : Un premier je t'aime.

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Atlas.

La réunion a duré plus longtemps que prévu, ma gorge me réclamant de l'eau me le prouve bien. Ce n'est pas à mon habitude de parler autant, lors des réunions je vais directement dans le but, mais cette réunion est différente, là je dirige ma famille pas mes équipes.

Amaya est assise à mes côtés, au bout de la deuxième heure j'ai senti qu'elle avait perdu le fil, je la comprends. Mais d'après le sourire que mon père a arboré à la fin de cette réunion, il est fier de moi, c'est le même sourire qu'il avait quand je marquais le plus quand on jouait au foot avec mes cousins.

Après l'avoir conclu, et donner aux convives la permission de quitter la table. Mon père se dirigea vers moi, malgré moi ma gorge se resserre.

- Je crois c'est enfin le temps pour moi de prendre la retraite, me dit-il avec un grand sourire. T'es enfin devenu un vrai homme, un vrai Elizi, un vrai dirigeant de la famille.

Avec confusion je dépose mon regard sur Amaya qui était assise à ma gauche, je rencontre son regard pétillant, son regard n'est que le reflet de son sourire radieux, je crois qu'elle est aussi fière de moi.

- Merci papa, répondis-je en essayant de sourire de la façon la plus sincère possible.

- Bon ce n'est pas ça, mais je vais vite retournez à la maison. On se rejoint la bas, je t'appelle quand vous pourrez venir, me dit-il.

- D'accord pas de problème, réponds-je.

Quand je lui donne ma confirmation, il enleva sa main de mon épaule, pour prendre dans ses bras Amaya, elle n'essaie pas de cacher sa surprise, elle ne cache plus ses émotions.

- Ah ma belle-fille préféré, on se revoie à la maison ! J'espère que ça te plaira ! Quand il lâche sa prise, il ne laisse aucun temps pour que Amaya lui réponde, il s'était déjà volatilisé.

- Je reconnais ça, c'est un homme qui avait fixer une heure de retour avec sa femme, mais qui est finalement en retard et sait que s'il prend encore plus de retard, ce n'est pas sa femme qu'il va retrouver mais un ouragan personnifié en sa femme, me dit Amaya.

- Comment tu sais ça ? Lui demandais je en enveloppant sa douce main de la mienne.

- Quand je faisais encore partie de ma famille, sa phrase est dénuée d'émotions, quand on avait des réunions qui durait un plus longtemps que prévu Léo était toujours en panique, même maintenant quand on a des réunion et qu'elle se termine très tard il ne pense qu'à la réaction de Rita, et à présent Aaron. Même Aiden, quand on termine-

En se rendant compte qu'elle parle de son cousin décédé comme une personne vivante, elle s'arrêta, pendant quelques secondes son corp cessa de respirer. Mon cœur se serra en la voyant dans cet état, plus le temps passe, plus je m'en rend compte à quelle point son cousin était un être chère pour elle. Dieu merci il lui reste Léo, et j'espère qu'il protègera toute sa famille, si on perds Léo, je perds mon Amaya, et Rita se brisera mais je sais que pour leur enfant elle restera forte.

Mais Amaya...c'est sa seule famille de sang qu'il lui reste.

- Continue mon cœur, tu n'as pas terminer, lui dis à voix basse tout en passant mon pouce sur le dos de sa main.

- Oui, quand Aiden était encore là, c'était au début de sa relation avec Jenna. Il nous supplié de faire vite, surtout quand elle était enceinte. Je l'excusais parfois de sa présence, mais bon au moins grâce à ça ils ont passé le plus de temps possible ensemble, fini par me dire Amaya en cachant ses émotions.

AmayaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant