Recueil imagines, préférences, gifs... TOME 11

Imagine 53 : Ivar Ragnarsson

Ragnar et ses fils se sont rendus dans un royaume voisin. Le roi va donner la main de sa fille à celui qui saura prendre son cœur. Au moins, la jeune fille peut choisir celui qu'elle aime par ce procédé. Ce ne sont ni des Vikings ni des Saxons mais c'est un royaume puissant et Ragnar y voit beaucoup de potentielles d'alliances car lui et le roi son de vieux amis. Ils ont été accueillit par le roi et son fils aîné.

- Ragnar, c'est un plaisir de vous revoir enfin ! Déclare le souverain.

- De même, Eryk. Merci de nous recevoir.

- Peut-être que l'un de vos fils réussira à charmer ma fille !

- Dompter serait plus correct, lance son fils en regardant le ciel comme si de rien n'était.

- Je t'ai entendu, espèce de crétin sans cervelle.

Ils se tournent vers la jeune fille qui vient de les rejoindre, sans qu'ils s'en soient rendu compte. Les Vikings la saluent un par un mais au tour d'Ivar, la jeune fille esquive tout contact visuel. Elle a tout l'air d'une princesse parfaite mais son regard n'est que malice et ruse. Elle incline la tête pour saluer les nouveaux venus.

- Vous vous rappelez de ma fille, T/P. La seule petite princesse que j'ai pu avoir.

- Le petit bébé à son papounet, murmure son fils à sa sœur.

- Et toi le seul petit con qu'il a eut, Yvan, dit-elle entre ses dents.

- Allons, entrez !

Ils entrent dans le château, conduit par le roi. À vrai dire, ce sont encore les seuls en lices. T/P a renvoyé d'un coup de pied aux fesses, tous ceux qui se sont présentés à elle. Soit trop arrogant ou trop idiot. Et même si les Ragnarsson sont ici pour espérer sa main, ce n'est que surprenant de voir le grand-père de la reine, Goustan, débarquer en plein dîner. Parce que les deux familles vivent au palais. Les parents de la mère de T/P, d'Yvan et de leur frères et sœur, sont avec eux en permanence dans leur quotidien, Léodagan et Séli. Contrairement à ceux de leur père qui sont décédés en donnant naissance au roi et lors d'une bataille. Disons que leur famille est... Originale et... Bruyante. Mais le vieil homme est tout sauf cordial et aimable. Ils s'en sont vite rendu compte.

- Qu'est-ce que vous pouvez bouffer ici, lance leur arrière-grand-père.

- Étonnant qu'il soit toujours vivant, d'ailleurs.

- Pas étonnant que vous vous traîniez comme des limaces sur les champs de batailles.

- Combien de fois j'ai voulu mettre à mort le cuisinier, père ! S'exclame Léodagan. Mais c'est celui là qui est toujours intervenu !

- Ici, je suis chez moi, rétorque leur père. Si j'ai envie de dézinguer le cuisinier je suis assez grand pour le faire tout seul.

- Chez nous, deux cuisiniers meurent par semaine, par vrai, mon fils ?

- Vrai !

Les deux hommes se mettent à rire désespérant femmes et enfants.

- Et dites-moi, quant est-il de la venue d'un nouvel héritier chez nos jeunes ? Demande Goustan.

- Alors là beau-père, vous vous engagez sur un terrain glissant, répond Séli.

- T/P et Yvan sont les seuls en âge d'avoir des enfants, explique leur mère. Mais ils sont encore jeunes, laissons-les profiter un peu de leur jeunesse.

- On a beau leur répéter, rien ne se profile ! Réplique leur Léodagan. On commence à être découragés !

- Je comprend qu'avec deux livres de viande sur l'estomac pour celui-ci et un caractère de mule pour celle-là, on ne soit pas très actif dans la chambre à coucher.