seize

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C'est lundi soir. Je sors des cours, il est 18h00. Je marchais non pas jusqu'à chez moi, mais jusqu'à chez Zayn. Je devais le voir. Je devais lui parler, m'excuser. J'arrivais devant sa porte et j'hésitais à frapper. Et si il n'est pas là? Ou alors, qu'il ne veut pas me parler? J'avais peur, le stresse montait en moi. Je pris mon courage et frappa. La porte s'ouvrit sur Louis.

"-Anaé, qu'est-ce que tu fais ici?
-Je viens voir Zayn. Je voulais...
-Tu voulais?
-M'excuser.
-Entre."

Il me fit un sourir et j'entra dans leurs maison.

"Zayn est dans sa chambre. Tu montes les escaliers et c'est le couloir à gauche, la porte au fond. Il sera sûrement un peu en colère Anaé mais, parles lui calmement et tu verras qu'il se calmera. Bonne chance beauté."

Il rigolait et je lui sourit. Je montais les escaliers et pris le couloir de gauche. Je n'avais jamais monté en haut. J'avais déjà vu le bas et remarqué que cette maison est magnifique et enorme mais, le haut l'es encore plus. Cette maison est juste incroyable. Si vous aviez vu le nombres de portes. Il y a même un ascenseur. Il doit surement y avoir plusieurs étages. J'arrivais devant la porte de Zayn, je soufflais et toqua.

"Ouais?!"

La porte s'ouvre sur Zayn. Il avait les cheveux en bagaille ce qui le rendait tellement beau. Je descends mon regard sur son corps, il est en caleçon, torse nu. Je me sentis rougir.

"Qu'est-ce que tu veux?"

Dit-il froidement avec la voix roque.

"Je dormais, t'aurais pas pu passer un autre jour ou même jamais?"

Je ne dis rien.

"-Bon, t'es là pour quoi?
-Je veux parler.
-À propos?
-De vendredi Zayn.
-T'es chiante Anaé."

Il souffla et me laissa entrer dans sa chambre. Je fus surprise de voir une chambre parfaitement bien rangée, encore mieux que la mienne. Il y avait un grand écran accroché au mur, des consoles et jeux vidéos, un ordinateur portable posé sur un grand bureau, une bibliothèque remplit de livres. Les murs étaient tous peints de couleurs neutres tel que le gris et le blanc. Et, une grand lit au millieu de la pièce. Les draps étaient blancs, il était parfaitement bien fait. Aucun plis se trouvaient sur les draps. Il s'assit sur son lit et je restait debout devant lui.

"Alors, je t'écoute."

Je souffla.

"Assis toi au moin parce que là, c'est assez enervant de te voir debout devant moi comme une conne."

Je lui jette un regard noir et m'assois à côté de lui.

"Bon alors voilà, je voulais m'excuser pour ce que j'ai dit vendredi soir."

Il fit un rire moquer et je pouvais entendre de la colère dedans.

"Qui me dit que tes escuses sont sincères?"

Je pris son visage entre mes mains et le tourna vers moi. Il plongea son regard dans le mien.

"Je te le dis encore une fois Zayn, je suis désolée pour ce que j'ai pu dire vendredi soir et je ne pensais pas tout ce que j'ai dit. Tu n'es pas un connard Zayn."

Il sourit. J'enlève mes mains de son visage. Il baissa son regards sur celles-ci. Je me sentais soudain gênée parce que je me rendais compte de se que je venais de faire. J'avais posée mess mains sur son visage pour qu'il me regarde dans les yeux, nos visages étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Il remonta son regard et me regardait dans les yeux.

"Je suis désolée aussi pour ce que je t'ai dit. Ton père t'aimait et ta mère t'aime. Et si tu mourrais, les gens ne s'en foutraient pas. Si tu mourrais, je ne m'en foutrais pas."

Je baisse la tête. Il prit mes mains dans les siennes et je remonta mon regard instantanément sur lui.

"Liam m'a tout dit Zayn..."

Son regard devenait noir. Il lâcha mes mains et se leva.

"-Quoi?!
-T'enerve pas Zayn.
-Il t'as dit quoi?!
-Pour ta mère, pour ta soeur et... Pour ton père.
-Je suis pas un monstre Anaé!
-Je n'ai jamais dit ça Zayn!
-Mais, c'est ce que tu penses, pas vrai?! -Non.
-J'ai tué mon père, je ne vault pas mieux que lui. Dit le, je sais que c'est ce que tu penses.
-Non Zayn!
-Dit moi ce que tu penses! Dit moi que je suis un barge, un imbécile, un psycopathe, dit le!"

Je me leva et me mis devant lui. Je le regardais dans les yeux.

"Tu n'es rien de tout ça Zayn."

Il me regardait dans les yeux. Toute sa colère s'était envolée. Il semblait tranquille, calme, reposé.

"Tu étais en colère. Les souvenirs sont revenus je pense. T'as pas pu te contrôler. On peut pas liquider les souvenirs d'un simple coup de balai. Ils restent en nous, tapis dans l'ombre, guettant le moment où on baissera la garde pour ressurgir avec une force décuplée."

Il s'approcha lentement de moi. De ses mains glacées il emprisonne mon visage et m'embrassa, sans que je n'ai pu m'y attendre. D'abord avec douceur mais, le désir était tellement fort en moi. Mes mains glissèrent dans sa nuque, agrippèrent ses cheveux. Je répondais à son baiser, goutant aux délices de ses lèvres rosées. Comme porté par mon élan, il raffermit sa prise, enroulant ses bras autours de ma taille. Mes pieds quittèrent le sol, mais je ne m'en rendis a peine compte, j'étais plaquée contre son torse musclé. J'explosais au fond de moi sous l'effet de l'excitation, retournant un à un tout mes organes. Je détachais mes lèvres des siennes, les mains toujours dans ses cheveux. Je sentais son souffle chaud contre mon visage, je brûlais de gouter une seconde fois à ce baiser flévreux. Je ne pouvais détacher mon regard des ses yeux noisettes. Il me posa au sol, me regardant toujours dans les yeux.

"Je crois que je t'aime. Je t'aime comme le bleu du ciel, de façon irréel que réel. On ne sais pas pourquoi je t'aime comme ça parce que, on ne se connait pas depuis eternellement mais putain je peux te l'assurer. Je peux t'assurer que ça fait quelque chose gamine."

Et nous poursuivons plus loin notre baiser.

Paper hearts. [Z.M] Tome IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant