𝘕𝘦𝘷𝘦𝘢
Ma première journée de cours de cette semaine venait de prendre fin, et j'étais déjà plus qu'épuisée.
Alors, je poussais ma porte d'entrée après l'avoir déverrouillé.
- Il y a quelqu'un ? Je demandais par précaution, espérant secrètement obtenir une réponse d'une voix familière, mais rien.
Je soufflais et refermais à clé derrière moi, déposant soigneusement mon trousseau de clés sur le meuble à ma gauche.
Je retirais mes chaussures en traînant des pieds jusqu'à ma chambre, ne pouvant m'empêcher de me dire que ce scénario se répétait de jours en jours, depuis bien trop longtemps maintenant.
Je filais dans ma salle de bain où je me glissais sous la douche, l'eau presque brûlante ruisselait sur ma peau, ce qui m'apaisait.
Je restais pratiquement dix minutes comme ça avant de me laver et sortir de la cabine de douche. En sortant de celle-ci, j'enroulais mon corps dans un linge propre et enfilais un pyjama, un simple petit short un débardeur fin car même si les températures commençaient à se fraîchir, j'appreciais être à l'aise. Et par la suite, je m'enfouissais entre les draps de mon lit.
Les heures passaient sans pour autant que le sommeil ait pitié de moi, je n'arrivais pas à dormir, alors je restais là, dans mon lit à attendre que Morphée me prenne dans ses bras.
Je soupirais lorsque j'entendais mon téléphone sonner à quelques mètres de moi, sur ma chaise de bureau.
Je me levais et espérais que la raison et la personne qui m'appelle soit importante, surtout à une heure pareille.
Je fronçais les sourcils lorsque je voyais le nom de Thaïs sur mon cellulaire, et c'etait assez rare qu'elle m'appelle.
— Coucou, ça va ? Elle me demandait dès que je décrochais.
- Oui ça va et toi ?
— Ça va. Elle répondait. Tu sais pas ce que j'ai appris.
- Dis moi. Je disais enjouée.
— Jade elle a pas été en boîte avec nous samedi soir on est d'accord ?
- Hm. Je répondais seulement, en attendant qu'elle finisse.
— Tu devineras jamais avec qui elle est ce qu'elle est rentrée.
VOUS LISEZ
𝘉𝘦𝘭𝘭𝘢
Historical Fiction𝐩𝐥𝐤 - « La nuit j'te vois, la nuit j'te sens, la nuit j'te comprends Mais dès l'réveil, j'ai l'impression, d'avoir perdu mon temps À tes côtés, tu m'vois briller mais j'suis dégoûté Comme la plaquette, t'as pris mon cœur, tu l'as découpé » ...