Chapitre 27

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Song : Black Out Days - Phantogram
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« Gabriel »

« Stéphane. Je pense qu'une vrai discussion s'impose. »

« Asseyez vous Gabriel. Nous avons tant de choses à rattraper. »

"Puisque j'avais besoin d'aimer et d'être aimé, je crus être amoureux."

Voilà comment Gabriel avait finit a la merci de cet homme.

Il était persuadé que cette relation lui faisait oublier ses problèmes, pourtant, elle en était la définition entière.

« Bonjour Gabriel, bien dormi ? »

Cela faisait cinq mois.
Cinq mois qu'il avait cédé.
Cédé à l'homme l'ayant détruit.

« Pas trop mal, merci Stéphane. »

Cinq mois qu'il se réveillait, chaque jours, sans cette étincelle.
Sans ce qui avait animé son regard jusqu'ici.

Parce qu'au lieu de se réveiller auprès de celui qu'il avait tant aimé, c'était Stéphane qui était à cette place, chaque matin.

Il était là, tout les jours, toutes les nuits.

Stéphane avait retrouvé la place qu'il avait perdu.

Gabriel n'en était pas conscient, mais il s'auto détruisait à petit feu.

Un jour, c'était une évidence, il allait craquer.

Ce n'était plus l'acteur principal de sa propre histoire.

Se réveiller le matin sans aucun but.

Ne même plus être capable de manger.

Voir la vie en noir, peut importe la situation.

Le bonheur n'existait plus dans ses yeux.

Il avait perdu ses rêves, ses passion, ses ambitions.

Il avait perdu espoir d'être heureux.

Ce n'était plus le Gabriel jovial, adorable et charmant.

Il était devenu un simple être dénudé de tout sentiments et émotions.

Sans plus aucune ambition, aucune volonté, ce n'était plus qu'un robot, faisant le travail qui lui était attitré, puis retournant se coucher.

C'était si dur de le voir comme cela, simplement pour un homme le détruisant de haut en bas.

Sans s'en rendre compte, son âme se brûlait un peu plus à chaque journée passée auprès de Stéphane.

Parce qu'au delà d'être son ex, il était surtout un beau parleur, ayant fait croire à Gabriel toutes les promesses du monde.

Et chaque jours il prouvait un peu plus que ces promesses n'étaient que du vent.

Encore et encore.

Ton coeur contre ma vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant