Deal With The Devil - (VF)

Chapitre Trois.

"Putain Niall, tu lui as fais des grosses marques." J'entends quelqu'un dire.

C'est difficile de distinguer sa voix à travers ces horribles sifflements dans mes oreilles. J'essaie de bouger mais mon corps ne semble pas coopérer. J'essaie aussi de parler mais aucun son ne sort, ouvrir ma bouche est déjà beaucoup trop difficile.

"Eh bien, elle t'as blessé sentimentalement. Je te protégeais!" Quelqu'un d'autre dit et je devine rapidement qu'il doit s'agir du garçon qui m'a frappé.

J'entends des bruits de pas et quelqu'un dépose ses doigts sur ma tempe. Je veux m'écarter mais comme je le disais, je suis absolument incapable de bouger.

"Elle aurait pu mourir." Le garçon, que je devine être Harry, grogne.

Mourir? Je le savais putain.

"Il n'y avait pas tant de sang que ça." Réplique l'agresseur, ce qui me furieuse intérieurement.

Assez pour manquer de m'assassiner.

La main d'Harry trace son chemin le long de mon visage jusqu'à ma nuque. Il distingue mon pou durant quelques secondes et retourner placer sa main sur mon front.

"D'un traumatisme crânien, pas d'une perte de sang. Maintenant ferme la, elle est réveillée." Dit Harry.

Comment a-t'il su que j'étais réveillée? Peut-être qu'il a sentit la vitesse à laquelle mon coeur bat.

J'essaie de ne montrer aucun signe qui trahirait que je suis éveillée, dans l'espoir qu'il me laisse seule ici mais cet espoir s'échappe lorsqu'il reste à mes côtés. J'espérais qu'il s'en aille pour que je puisse m'enfuir une nouvelle fois. Je sais que ça paraît dingue considérant que j'en suis presque morte la première fois mais je ne peux juste rester là sans rien faire.

"Allez Addy, je peux attendre toute la journée." Dit Harry, me rendant tout à fait inconfortable lorsqu'il utilise mon surnom.

Seulement mes amis et ma famille ont le droit de m'appeler comme ça.

"Pourquoi ne la laisse tu pas dans la boite tout simplement?" Dit l'autre garçon, dont le nom est Neil ou quelque chose comme ça.

J'entends Harry soupirer avant que les bruits de pas s'éloignent de moi. Il dit à son ami de le suivre et le dernier son que j'entends est celui de la porte. J'attends quelques minutes pour être sûre qu'ils ne me font pas une farce idiote pour que j'ouvre les yeux.

Cette fois-ci, ma tentative semble aboutir à quelque chose lorsque mes doigts sont enfin maniables. Je les bouge à plusieurs reprises, incluant un membre de plus à la fois. Ça ne prends que quelques minutes pour que je réussisse à faire un mouvement rotatif avec ma nuque, d'ouvrir les yeux et de me trouver dans une position assise.

Malgré la brume qui envahit mon esprit, je devine que je suis dans une chambre d'hôpital. Si je suis dans un hôpital alors cela veut dire qu'il y a des infirmiers et des docteurs qui peuvent m'aider!

J'essaie de me lever cependant mes jambes sont encore trop faibles alors je me rassois sagement. Je souffle désespérément jusqu'à ce qu'une idée me traverse l'esprit. Je regarde rapidement sur les murs autour de moi jusqu'à ce que je repère un petit bouton rouge qui va alerter une infirmière.

J'appuie agressivement à plusieurs reprises sur celui-ci et je ne m'arrête pas tant que la porte n'est pas ouverte.

Lorsque j'entends le bruit de la porte, j'essaie de me retourner mais la douleur m'empêche d'être rapide et je suis obligée de tout faire au ralenti.