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Salem Ahleykom🤍

« t'es parti mais on t'oublie pas »

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On entend nos voisins d'en haut descendre en courant dans les escaliers en criant : "C'est un jeune de la tour de derrière qui s'est fait tirer dessus ! Appelez les pompiers !"

Baba : Je vais voir ce qui se passe avec Ayoub. Vous, vous restez là.

Mama : D'accord.

Baba : Ayoub, viens avec moi.

Ils sont partis voir ce qui se passait, et moi, je suis resté avec Tesnim et ma mère. Je sais pas pourquoi, mais j'avais comme un mauvais pressentiment...

Après cinq minutes, je commence à vraiment stresser, alors je prends mon téléphone pour appeler Haroun.

Au moment où je compose son numéro, je vois mon père et Ayoub remonter.

Baba : Dépêche-toi, Ayoub ! Vite, ramène les clés de la voiture !

Mama : Abdel, c'est qui ?

Baba : C'est Haroun...

Moi : Q... Quoi ? Comment ça, c'est Haroun ?

Baba : Je sais pas, mais les ambulances vont pas tarder à arriver. Mounia est...

Je le laisse même pas finir,  je sors en courant de chez moi pour aller voir Haroun. Je sens mes larmes couler. Non, non, c'est pas possible... pas lui, tout sauf lui...

Je dévale les escaliers, et en arrivant devant mon hall, je croise des gars du quartier que je connais.

Mec 1 : Jihène, qu'est-ce que tu fais là ? Rentre chez toi.

Moi : C'est vrai c'est  Haroun ? Avec une voix qui tremble*

Mec 2 : Jihène, c'est grave tendu, là. Rentre chez toi, c'est mieux.

Je prête pas attention à ce qu'ils disent et je cours vers la tour de Haroun. Au loin, je vois une grande foule, la police et les ambulances...

Je me précipite pour voir qui c'est. J'en suis sûre, c'est pas lui, mon père s'est trompé, ça peut pas être Haroun. Il s'était rangé, il n'était plus dans tout ça...

Y avait tellement de monde que j'arrivais pas à voir qui c'était...

Une femme : Miskin, il était si jeune...

J'essaie de pousser les gens pour voir, en espérant que ce n'est pas lui. Et là, je vois Aya en pleurs et Khalti Mounia effondrée par terre, en larmes. Amine est juste à côté, essayant de la réconforter.

Khalti Mounia : HAROUN, MON FILS, NON ! RESTE RÉVEILLÉ !   En pleur *

Moi : Khal... Khalti Mounia ?

Khalti Mounia : JIHÈNE, REGARDE CE QU'ILS ONT FAIT À MON FILS ! En pleur *

Je reste sans voix... j'étais choquée par la scène. Il était là, par terre, en sang... Non, c'est pas possible, je dois être dans un cauchemar...

Jihène - Je t'aime malgré tout..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant