The Perfect Suspect

Chapitre 11 Partie 1 : Nouveau Message

Ce chapitre va être extrêmement long !!!!!!! Donc nous avons préféré le diviser en parties !!!!!!!!!!!!! Évidement, les parties vont être postées beaucoup plus souvent que les chapitres que l'on poste.... comment dire..... assez aléatoirement 😅😅 Mais ils seront également plus courts, environ 1000 mots par partie !!!!!!!!!! En espérant que notre retard n'affecte pas sur votre lecture !!!!!

P.S : passez lire la fin du chapitre précédent si vous ne vous en souvenez plus !!!!!

•<•>•<•>•<•>•<•>•<•>•<•>•<•>•<•>

Chapitre 11 :

Reprendre le lycée est beaucoup plus difficile que je ne l'aurai imaginé. Toutes ces personnes qui vous observent, vous jugent en silence, colportant des rumeurs à votre sujet.

Après l'épisode chez Ashley, et le message - que je n'ai pas eu la force de lire, je voulais à tout prix reprendre les cours et échapper à l'horrible atmosphère qui règne à la maison ces derniers jours. Mes parents ne m'ont posée aucune questions quant à mon expédition qui s'est vite transformée en cauchemar. Ma curiosité va réellement me perdre. A moins que ça ne soit ma vengeance ? Peu importe ! Je ne suis pas prête à abandonner, pas après tous ces mystères que j'ai découvert et qui me hantent littéralement.

J'ouvre avec précipitation le casier 107, et y jette nonchalamment les cours qui ne me serviront pas tout de suite. Derrière moi, les étudiants continuent de chuchoter de mon statue d'ex-meilleure amie d'une victime de meurtre. Je n'ai jamais porté attention au regard des autres, et pour cause, ils ne me portaient pas plus d'attention que ça. Mais tout a tellement changé depuis cette soirée. Je me suis déjà sentie incroyablement mal-à-l'aise quand je suis retournée sur le lieu du crime, et que les gens me pointaient du doigt. Mais c'est encore pire quand vous connaissez ces personnes, et qu'elles n'osent même pas venir vous voir en face.

Je claque la porte de mon casier, faisant se retourner les curieux, puis m'en vais la tête baissée vers ma classe de biologie.

Peu importe comment s'est passée ma matinée, le moment du déjeuner est sans aucun doute le pire que j'ai pu vivre. Une fois passé l'entrée dans la cafétéria, un silence de mort s'installe, et tous les yeux se fixent sur moi. Enfin, certaines personnes ont encore la décence de manger sans se soucier de mon cas. Mais la majorité des personnes présentent - professeurs y compris, me regardent avec pitié. Et dieu seul sait à quel point je déteste ça. Le plateau serré contre ma poitrine, je passe près des tables bondées et me dirige vers les cantines. Je pose le plateau repas sur les rampes prévues à cet effet et avance calmement, précédent quelques adolescents affamés. Je crois même entendre une des filles s'exclamer « il parait que c'est elle qui l'a tuée... »

S'en est trop. Je laisse le plateau en plastique à sa place et pars sans adresser un regard à la foule. Les poings serrés, la respiration saccadée, et une immense envie frapper quelqu'un s'immisce en moi. Sans attendre une seconde de plus, et sans hésitation, je sors de l'immense bâtisse de Washington, et me dirige sans m'en rendre compte vers le parc où tout a commencé.

Après plusieurs minutes de marche, je me retrouve enfin calme et rationnelle. Je m'assoie avec hâte sur le banc de mon enfance, et laisse enfin éclater tout ce que j'ai toujours gardé enfuit.

La tristesse s'empare de tous les recoins de mon corps. Mon cœur est empli de désespoir, mes mains sont moites, mes jambes flasques, et je sais que je ne tiendrais pas une seconde debout si je le devais. Les larmes coulent sans aucune retenue le long de mes joues rougies pas le froid. Tandis que ma main gauche remonte à mon visage, les ongles de la seconde se plantent dans mon jean.