07.

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Ne craingnez rien

Je suis avec vous.
J'entends et je vois.

Sourate 20; Verset 46.
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Kenza: Meenah...

-...

Kenza: Meenah...tu m'entends là ?

J'ouvres doucement les yeux et vis Kenza qui me regardait avec inquiétude.

- Qu'est-ce qui s'est passé ?

Kenza: Tu allais me raconter quand tu t'es évanouie. Qui t'as fait quoi? Pourquoi...

Ce n'était donc pas un cauchemar ? Mes larmes commencèrent à couler.

Kenza: Oooh! Mais pourquoi tu pleures?

- Kenza..sniff...c'est Jacob!

Kenza: Il t'as fait quoi wsh?!

- Il a abusé de moi... Il m'a souillé... M'a marqué à jamais.

Kenza restait confuse.

Kenza: Ptn! Pourquoi il t'as fait ça ?

- je sais pas...je sais pas. Je travaillais quand...*vous connaissez la suite*...

Elle m'a prise dans ses bras puis on a pleurer ensemble. Après je me suis lavé et j'ai mis une abbaya à Kenza.

Kenza: Tu dois aller porter plainte.

- Non non. Je ne peux pas...

Kenza: Oui c'est vraie. Bah je le ferais pour toi alors.

- NON KENZA! Je veux tout oublier. Tout! Je veux me réveiller de ce cauchemar. Je veux une vie normale.

Même si j'en doute. Je ne crois pas que cette histoire allait en finir là.

Kenza: Comment tu peux dire ça ? S'il reste en liberté Dieu seul sait ce qu'il peut faire, y a plus de 4 milliards de filles dans ce monde.

- Tu ne comprends pas ou tu ne veux juste pas comprendre. Soit réaliste enfin. On a pas assez d'argent pour avoir un bon avocat. Même si on porte plainte contre lui, il y a une chance sur mille qu'on gagne le procès.

Kenza: Calme toi Meenah. On fera tout pour qu'il aille derrière les barreaux.

- Il y a trop d'injustice. Je ne veux pas que tout le monde soit au courant de ça. Ça fera la une de la bouche de certaines hippie.

Kenza: Bah parlons-en à nos daronnes elles sauront quoi y faire.

- Justement. Ça doit rester entre nous personne ne doit le savoir.

Kenza: Mais pourquoi tu insiste à ne rien dire? Tôt ou tard elles le sauront.

- Mais pour l'instant non!

Kenza: hmm... Sah chui pas du même avis que toi!

- Tant pis. Bon je rentre. Bselma.

Kenza : Au revoir.

Je voyais de la pitié dans ses yeux rouges. Je sais, je suis pitoyable.

En allant chez moi, je croise Ali, un renoi de la cité, mon frère. Celui qui a toujours été près de moi dans le meilleur comme dans le pire.

Ali: Wsh Meenah. Ça va??

- Al hamdoulillah et toi?

Ali: Ça va, ça va! Mais qu'est-ce t'as? T'es toute bizarre!

«Meenah - Moi Maman » CORRECTIONWhere stories live. Discover now