Chapitre 36

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- Tu veux quoi ?

- Parler. 

- Je n'ai rien à te dire Jackson, va-t-en, s'il te plaît.

- Mais je t'aime moi. 

- Je sais très bien que tu m'aimes et je peux te confirmer que c'est réciproque ce que tu ressens. Seulement, devine, devine eh comment je m'en suis rendu compte. Eh ben je le sais maintenant grâce à cette douleur qui tue mon coeur, ce couteau qui l'enfonce et cette brûlure dont je souffre. Tu m'a bien fait du mal d'accord ? Ce n'est pas la peine d'en rajouter c'est déjà énorme comme ça. Donc si vraiment tu tiens à ce que je sois heureuse, alors fiches-moi la paix, ne reviens plus jamais vers moi. Va-t-en ! Jackson... 

Et c'est là que je me mets à pleurer, pleurer à chaude larmes. Mais mon plus grand problème c'est que je pleure pour lui, pour celui qui ne mérite pas mes larmes ! 

- Pourquoi tu pleures ?, demanda-t-il. 

Je ricane : 

- Comme si tu ne le savais pas ! 

Un petit silence fait place aux paroles que nous prononcions. Puis je souris : 

- Hah, Je suis d'une moralité douteuse. 

- Qu'est ce que tu appelles être d'une moralité douteuse ?, questionna-t-il d'un ton très léger. 

- Douter de la moralité des autres, je ris beaucoup. 

Son visage se décompensa petit à petit comprenant à quoi, ou plutôt à qui je faisais signe. J'ai su qu'il est devenu en colère et qu'il voulais à tous pris me blesser comme je l'ai fait avec lui. 

Il cria  :

- Tu finiras toute seule comme une merde ! 

-  C'est mieux que de finir avec une merde ! 

- PDV extérieur - 

Alors que Jackson essayait de trouver le sommeil, 

Sissi pensait sans arrêt qu'il y a des moments rares dans la vie où une porte s'ouvre et où la vie vous offre une rencontre que vous n'attendiez plus. Celle de l'être complémentaire qui vous accepte tel que vous êtes, qui vous prend dans votre globalité, qui devine et admet vos contradictions, vos peurs, votre ressentiment, votre colère, le torrent de boue sobre qui coule dans votre tête. Et qui l'apaise. Celui qui vous tend un miroir dans lequel vous n'avez plus peur de vous regarder, mais que malheureusement, elle, ne bénéficiait pas de cet avantage... 

Revenant maintenant à lui, pour lui, cette nuit-là fut à peu près blanche. Café, cigarette et autres tranquillisants. Il écouta des voix à la radio, l'une de ces émissions si tardives qu'elles en deviennent matinales. Juste des voix pour se donner l'illusion d'autres présences, des voix que la solitude faisait sonner différemment, avant de rejoindre son propre musée sonore où les voix mortes s'assemblaient, des vois d'inconnus que le décor de son appartement absorbaient mieux qu''une chambre d'écho, des voix qui révélaient des âmes, c'était tout à fait normal, puisque pour lui, elle était morte. 

Certes, il n'était plus rien sans elle...  


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Eh voilà, on peut pas dire que c'est une fin mais je vais faire une pause, je ne trouve plus le temps d'écrire et je n ai pas d inspiration donc, ne vous fachez pas je vous en prie !!! quand je reprendrais l ecriture je vous avertiraitt mais je le ferai quand il y aura plus de lecteurs genre 1 k par chapitre peut etre j'en sait rien encore, breff, encouragez moi en commentaire peut etre que vous me ferai changer d avis, merciiii 

.. Je continuerai de temps a autre a ecrire mais bon ;) bisous



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⏰ Last updated: Oct 10, 2015 ⏰

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