Chapitre 2 : Mon nom

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-Debout ! C'est l'heure !

Newt me réveilla en me secouant et nous allions prendre notre petit-déjeuner ensemble.

-Bon, tu vas bosser avec moi, me dit-il.

-Ouais...soupirais-je.

-Sa va pas ?

-J'aurais préféré être coureur.

Même si je n'avais pas parlé fort, tout le monde avait entendu et tout les regards étaient posés sur moi, Minho en particulier. Il vint vers moi et me dit vite fait :

-Tu ne cours pas assez bien à ce qu'on m'a dit, laisse tomber.

Je le laissai dire et je commençai à en avoir marre de leurs réflexions. Newt me fit sortir et nous allions travailler. Je dû désherber les plantes, super... Et en plus, Gally et un autre me surveillait, il fallait que ce mec soit Nino, celui qui me détestait.

-Tu veux être coureur ? me chuchota discrètement Thomas. Je t'ai entendue ce matin.

-Oui mais tu es de leur côté je suppose ? Vas-y je t'écoute,rabaisse-moi !

-Non non, attends, je veux juste te dire que je peux t'entraîner.

-Mais t'es pas un coureur ! murmurais-je.

-Non, mais on pourrait s'entraîner ensemble, la nuit, me proposa t-il.

Je ne pouvais pas refuser, devenir coureur serait trop cool !

-D'accord, cette nuit alors. Je ne dormirai pas.

Il me fit un sourire et continua son travail. Seulement moi, je n'avais pas beaucoup avancé et Nino vint vers moi.

-Tu fous quoi ? Chuck ferait mieux !

-Pourquoi toujours Chuck ? Il est doué, dis-je.

-Non justement ! Il est nul ! Comme toi, mais toi tu le fais exprès, Gally ne t'as rien fait alors je vais le faire.

Gally était partit, je le sentais mal, tout les blocard me regardaient et Nino me poussa par terre avec une telle violence. Et il me frappa avec des coups de pieds. J'avais beau hurlé, même Newt ne fit rien pour moi.

-Salope ! rit-il.

-Alexandra ! criais-je.

Là il s'était arrêté de me rouer de coups.

-Quoi ? demanda t-il.

-Je m'appelle Alexandra, répondis-je.

Je venais de voir la femme blonde de mes rêves en fermant les yeux et elle finissait sa phrase : Wicked est bon Alexandra.

-Super Alex ! s'écria Thomas. Alors Nino, casse-toi elle va graver son nom !

Il me releva et m'emmena jusqu'au mur à l'endroit où étaient gravés les noms. Un autre blocard était allé chercher Gally et un grand homme noir que j'avais vu la veille.

-Alors sa y est, elle s'en souvient ? demanda Gally.

-Oui, je suis Alexandra, mais appelez-moi Alex.

-Je suis Alby, le premier blocard, dit l'homme noir.

Je souris par politesse et Gally qui tenait dans sa main une pierre et un grand clou je dirais, s'approcha de moi et me donna ces objets. Je me retournai face au mur et commence à graver mon nom dans le mur.

-Thomas, retourne bosser ! lui ordonna Gally.

Avec une sale tête, Thomas nous laissa et s'en alla vers le potager. Alby commença à parler.

-Alexandra,tu es désormais une blocarde, tu dois respecter les autres et les lois que nous avons mis en place, et tu dois aussi trouver ton travail.

-Il y a quoi ?

-Bâtisseuse,jardinière... coureur...

-Je veux être coureuse !

Les deux me regardèrent d'un air qui voulait dire non. Je continuai d'écrire mon nom dans la pierre. Quand j'eu fini, je partit sans les regarder vers mon hamac pour m'asseoir par terre, j'avais trop mal. Je me tins le ventre, là où Nino avait si bien frappé. Alby arriva vers moi.

-Alex, je dois te dire que la première loi interdit d'entrer dans le labyrinthe, c'est la plus importante.

Il lit dans mes pensées ou quoi ?

-Je sais.

Il partit, il avait compris que je ne voulais pas parler. Newt vint s'agenouiller à côté de moi pas longtemps après.

-Alors tu t'appelles Alexandra ? C'est mignon.

Je ne sourit même pas et ne réponds pas non plus.

-Où je peux me laver ? dis-je.

-Dans la petite maison là-bas, répondit t-il en me montrant une cabane en bois. Mais fais attention, l'eau est froide.

Je me levai et allai vers cette cabane et j'entrai. Je refermai la porte derrière moi et commençai à me déshabiller. Il y avait des grandes bassines comme des baignoires et je me plongeai dans l'une d'elle. En effet, l'eau était froide, mais sa me faisait du bien. Je me glissai en arrière pour mettre ma tête sous l'eau et un flash me revint. Je vis le visage d'Alby dans de l'eau entrain de hurler. Je sortis la tête de la baignoire et pris une grande inspiration. Qu'était-ce ? Qu'ais-je vu ? Soudain, la porte s'ouvrit et par réflexe, j'attrapai mes vêtements et les collai contre moi. Ils étaient mouillés désormais mais ils me cachaient. C'était Gally qui venait d'entrer.

-T'excuses pas surtout ! criais-je.

Il me regarda et s'avança vers moi, je collai encore plus mes habits contre moi.

-Tu as mis de l'eau ? me demanda t-il.

-Non, il y en avait déjà.

Il grimaça et pouffa d'un rire cynique.

-Alors elle est sale ! Il faut en mettre avant, tu vois cette bassine et ce seau, il faut remplir avec le seau en prenant l'eau de la bassine.

Je voulais sortir maintenant mais la présence de Gally m'en empêcha.

-Sors ! Je vais me laver ! hurlais-je.

J'aurais dû me taire, des tas de blocards arrivèrent, ils voulaient me voir nue. Thomas passa devant eux.

-Sortez ! Elle se lave ! Laissons-lui un peu t'intimité ! ordonna t-il.

-Toi aussi tu sors alors, ajouta Gally.

-D'abord, je l'aide. Cassez-vous merde !

Les blocards finirent par partir et Gally aussi. Thomas ne me regarda même pas, il remplit une baignoire vide avec l'eau de l'énorme bassine avec l'aide du seau. Après, il sortit sans me jeter le moindre regard et dis :

-Voilà une baignoire propre, ne bouge pas, je t'amène des vêtements propres.

Thomas sortit et ferma la porte derrière lui. Je n'osai plus bougé, s'ils revenaient ? Une ou deux minutes plus tard, il revint et posa parterre une pile de vêtements d'hommes.

-On a rien pour les filles, mets ça et demain tu pourras remettre tes habits secs.

Il ressortit et je filai à toute vitesse dans la baignoire d'eau propre. Je remis ma tête sous l'eau et regarda mes bleus sur le ventre. Nino m'avait défoncé. Je jetai mes vêtements mouillés loin de moi et en vitesse, je m'essuyai avec une serviette qui était dans la pile que Thomas avait apportée. Je trouvai des vêtements à ma taille et les enfilai. Un jean un peu troué, un débardeur blanc et une petite veste marron, voilà mon look avec tout ses fringues d'hommes un peu grands. Je sortis en vitesse et me démêlai les cheveux avec mes doigts. Tout à coup, une douleur fulgurante me déchira le bras droit. Je me retournai et hurlai à la vue de ce blocard...


Le labyrintheWhere stories live. Discover now