Chapitre 7

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«Bonne soirée madame Heil.» dîmes Harry et moi à l'unisson avant qu'elle ne sorte du bureau d'Harry. Il pousse un soupir quand le bruit de la portées fermant se fait entendre.

«Qu'est-ce qu'il y a?» je demande.

«C'était ennuyant, elle parle beaucoup trop.» je hausse les épaules.

«Moi je l'aime bien.»

«Là n'est pas le problème, chérie.» je lève les yeux au ciel.

«Je t'en prie, ne m'appelle pas ainsi.»

«Très bien, mais je fais ça uniquement parce que tu es avec William.» je grimace. «Quoi?» demande-t-il après ça.

«Je ne suis plus avec William.» il humecte ses lèvres, se penche en arrière vers son siège et me regarde fixement avec un sourire satisfait sur son visage.

«Vraiment?»

«Si je te le dis.» je m'assois face à lui.

«C'est pour ça que tu n'allais pas bien, vendredi?»

«Exactement.» je pince mes lèvres entre elles.

«Alors pourquoi ne veux-tu pas que je t'appelle ainsi?» il hausse un sourcil.

«Parce que tu es mon patron.» c'est pourtant logique.

«Et alors?»

«Eh bien, notre relation est simplement professionnelle.»

«Tu crois ça?» il sourit en coin et se lève. Il me tend sa main et je le regarde, ne comprenant pas. «Lève-toi.» j'acquiesce, met ma main dans la sienne et il me tire vers lui. Je hoquète quand la proximité de nos corps est très minime.

«Qu'est-ce que tu fais, Harry?» je souffle et lève la tête pour croiser son regard.

«Mon amour, te souviens-tu d'il y a trois ans?»

«Je m'en souviens très bien. Pourquoi me demandes-tu ça?»

«Ça ne te manques pas pour autant?» je ne sais pas, je n'y ai pas vraiment pensé. Harry me manque, ça je le sais.

«Je ne sais pas.» je soupire.

«Adeline, si tu savais tous les jours où j'étais dans les bars complètement ivre. Tellement ivre qu'on en devait me virer. Je me rendais ivre parce que j'avais besoin de toi.»

«Ce n'est plus le cas alors? Tu parles au passé.»

«Ça m'arrive encore, ne crois pas que je n'ai plus besoin de toi, bébé.»

«Pourquoi te rends-tu ivre?»

«Pour essayer de t'oublier, Adeline.»

«Toi aussi Harry tu me manques.» je murmure.

«Et, que penses-tu que nous devons faire?»

«Je ne sais pas mais nous ne pouvons pas recommencer tout ça.»

«Pourquoi pas?» il fronce les sourcils.

«Tu es mon patron, je suis ton employée, tu comprends?»

«Je ne vois pas où est le problème, je l'ai très bien fait avec Lilly.» ma bouche forme un "O" et je le tape sur l'épaule.

«C'est dégoûtant, Harry!» il rit légèrement.

«N'importe quoi.»

«C'est vraiment écœurant, et ne pense même pas que je vais faire ce truc avec toi!» Je sors de son bureau et il m'emboite le pas.

«Tout le monde a fini son service, pourquoi ne pas en profiter?» il me demande et je lève les yeux au ciel.

«Laisse-moi tranquille, Harry.»

«Bébé» il gémit.

«Seigneur, tais-toi!» j'ouvre la porte de mon bureau et il entre avec moi.

«Je ne suis jamais allé dans ton bureau, c'est plutôt spacieux.» il passe sa langue sur sa lèvre inférieure.

«Je sais.» je soupire et éteint mon ordinateur.

«Alors ça ne te manque pas le moins du monde?»

«Non.» je mens.

«Si nous recommençons, nous n'aurons plus besoin de se cacher de ton petit copain puisque tu n'en as plus.»

«Merci de me rappeler à quel point je suis une merde Harry, merci beaucoup.»

«Tu sais très bien que je ne voulais pas que tu le comprennes dans ce sens là.»

«C'est ça, ne t'enfonce pas plus loin.»

«Je ne suis même pas en toi.» il fronce les sourcils et je souris, secouant la tête négativement.

«Tais-toi, Harry.» je ne peux m'empêcher de sourire.

«Je ne dis que la vérité.» il me sourit.

«Ouais eh bien, tu sais très bien que je ne voulais pas que tu le comprennes dans ce sens là.» je l'imite.

«Tu ne dois pas te moquer de ton patron, Adeline.»

«Oh, je n'oserais pas monsieur Styles.»

«Ne te fou pas de ma gueule.» il s'adosse contre le mur. Je retrousse légèrement mon nez.

«Ne vous inquiétez point pour cela, monsieur Styles.»

«Je devrais plutôt m'inquiéter sur le fait que tu n'acceptes pas ce que je te propose.»

«En effet, car je n'accepterais jamais ça.»

«Et de plus, tu es terriblement sexy habillée comme ça.»

«Que c'est mignon.» je lève les yeux au ciel.

«Acceptes ça et crois-moi ce ne sera pas comme il y a trois ans.»

«Ce sera comment alors?»

«Beaucoup, entièrement mieux.»

«Laisse-moi réfléchir, je t'en prie?» dis-je mais cela sonne plus comme une question.

«Très bien, je te laisse jusqu'à demain soir.»

«Marché conclue.»

my drug ♤hs♤Where stories live. Discover now