Chapitre 9

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«Bien, bonne soirée madame Heil.» lui dis-je en souriant.

«À vous aussi mademoiselle Hudson.» elle sort de mon bureau et je lâche un profond soupir. Je vois Lilly entrer dans mon bureau.

«Je suis virée!» elle pleurniche. Je lève les yeux intérieurement.

«Chérie, ce n'est pas bien grave. Tu es une secrétaire, toutes entreprises à besoin de secrétaire.»

«Tu crois?» elle renifle. Je sais qu'elle ne pleure pas vraiment.

«J'en suis sûre.» ouais, c'est la vérité non?

«Merci.» elle me sourit. «Je t'appellerais pour te donner de mes nouvelles un jour.» un jour, peut-être.

«Très bien, salut.» elle me salue de la main puis sort de mon bureau. Je l'aime bien, mais seigneur qu'est-ce qu'elle peut me taper sur les nerfs par moments. Le téléphone de mon bureau sonne et je prie intérieurement pour que ce ne soit pas Lilly. «Oui?»

«Adeline, vient dans mon bureau.» merci dieu, c'est Harry.

«J'arrive tout de suite.» je raccroche et me dirige vers le bureau d'Harry. J'entre sans toquer et referme la porte derrière-moi.

«Verrouille-la.» m'indique-t-il et je fais ça. «Approche, maintenant.» je m'approche de lui. «Assieds-toi face à moi, sur le bureau.» je fronce les sourcils mais fais tout de même ce qu'il me dit. «Bien.»

«Tu as viré Lilly? Je ne pensais pas que tu allais vraiment le faire.»

«Comme quoi je peux surprendre.» il me sourit en coin.

«Ouais et maintenant tu as besoin d'une nouvelle secrétaire.»

«Et c'est pour ça que je t'ai demandé de venir. Tu vas m'aider à en choisir une nouvelle, j'ai eu plusieurs demandes.»

«D'accord.» j'acquiesce. Il me donne son ordinateur et me demande de s'asseoir sur ses genoux. Je m'assois sur ses genoux, comme demandé. «Cory, vingt-cinq ans. Active, fait tout ce que nous lui demandons, à l'écoute, serviable, sociable.» je grimace.

«Elle est vraiment sexy.» ajoute Harry.

«Très bien, on ne la prend pas.» Je supprime le mail et je sens Harry sourire.

«Trevor, vingt-trois ans. Serviable, gentil, à déjà travaillé dans plusieurs entreprises en tant que secrétaire.» lit Harry.

«Il est pas mal.» il est même horriblement attirant.

«Supprimes-moi ce mail.» grogne Harry et je soupire.

«Sam, quartante-trois ans.» je sens Harry grimacer alors je ris.

«Trop vieille.»

«Sarah, vingt-six ans.» je regarde sa photo et hausse les sourcils. «Dieu, non. Pas elle.» je supprime le mail.

«Elle paraissait charmante.» je lève les yeux au ciel.

«Tu déconnes j'espère? Elle ressemblait à du ketchup, mayonnaise, moutarde, sauce barbecue réunis.» il rit légèrement puis pause sa tête sur mon épaule.

«Steven, vingt ans. Sociable, serviable, à travaillé en tant que secrétaire trois fois. À l'écoute.» je souris «Il est mignon.»

«Et gay.» rajoute Harry.

«Tais-toi, Harry.» il me tire une mèche de cheveux et je pousse un cri aigüe. «Tu es complètement malade, ça fait vraiment mal!» il me sourit.

«Ne me dis pas de la fermer alors.» Il colle son torse contre mon dos et enroule ses bras autour de ma taille.

«Très bien, monsieur Styles.» je lève les yeux au ciel. «On accepte la demande de Steven?»

«Ça me va.» j'acquiesce et envoie un mail à ce cher Steven pour dire qu'il est engagé. Je supprime tous les autres e-mails et pose l'ordinateur sur le bureau. Je m'apprête à me lever mais Harry resserre son emprise sur moi. «Non bébé, toi tu restes ici.»

«Pour quoi faire? J'ai encore beaucoup de travail.»

«Comme quoi?»

«Remplir quelques papiers pour ce qui est de la maison de madame Heil et te les donner.»

«Si ce n'est que ça, je peux très bien attendre.»

«S'il te plaît, laisse-moi.» je le sens sourire.

«Non.» il murmure et dépose un baiser sur le creux de mon cou. J'incline la tête vers la droite pour lui donner un meilleur accès et il continue. «Tu sais Adeline, tu me rends tellement dur quand tu es habillée comme ça. Ce putain de jeans te fait un cul incroyable.» je souris.

«Je suis censée te remercier?»

«Normalement.»

«Alors merci.» je murmure.

«J'aimerais vraiment te prendre sur ce bureau. Maintenant.»

«Harry, nous sommes sur un lieu de travail.»

«Mon lieu de travail.» il insiste sur le "mon".

«Je ne pense pas que ce soit une bonne idée.»

«Crois-moi, ça l'est.» il chuchote et pose ses mains sur mes cuisses.

«Non, Harry.» je me relève et me tourne vers lui, croisant les bras sur ma poitrine.

«Bébé, tu dois obéir au patron, tu te souviens?»

«Seigneur, je ne suis pas un chien!» il ricane.

«Non Adeline, tu es mienne.»

my drug ♤hs♤Où les histoires vivent. Découvrez maintenant