Chapitre 8

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Ce chapitre contient un passage choquant, j'ai quand même essayé de rester assez soft mais bon mieux vaut prévenir que guérir alors âmes sensibles s'abstenir. Le passage est signalé par ceci (*), ce symbole sera placé au début et à la fin du passage. Sur ce je vous souhaite une bonne lecture en espérant que le chapitre vous plaira.

Pdv de Camille :

Je me réveille dans un endroit sombre, sale, humide que je ne connais pas. J'ai les poignets menottés aux barreaux d'un lit, je suis pratiquement nue et je grelotte car il fait froid. Je réfléchis et essaye de me rappeler comment je me suis retrouvée ici.

Mais rien ne me revient. Je me rappelle juste d'être rentrée chez moi après les cours avec Jade et après c'est le trou noir. Je bouge pour essayer de me libérer les mains quand j'entends des pas se diriger vers moi. J'arrête de gigoter et fixe la porte en face du lit.

C'est alors qu'apparaît Simon Flight, le monstre qui m'a violé et qui a tué ma mère. Je l'observe apeurée ce qui le fait sourire sadiquement. Il n'a pas changé depuis la dernière fois que je l'ai vu. Baraqué, tatoué, cheveux très courts, barbe de trois jours, il me fait aussi peur que le jour du procès, son regard est terrifiant.

Il s'approche lentement de moi et me dit de manière enjouée : " Salut ma chère Camille, je suis ravie de te revoir !
- Pas moi, pourquoi m'avez-vous enlevé encore une fois ?
- Tu me vexes, je pensais que tu serais contente de me revoir. Parce que je sais que tu as aimé ça la dernière fois que je l'ai fait."

(*)

Il dit ça puis commence à me caresser alors que je ferme les yeux et je hurle que je n'ai pas aimé ça. Il n'y porte pas attention et continue ce qu'il fait, rapprochant lentement sa main de mon entre-jambe.

Je déglutis difficilement lorsqu'il commence à descendre ma culotte. Je ferme les yeux pour ne pas voir ce qu'il va faire ensuite. Il introduit deux doigts en moi et je hurle à cause de la douleur. Il fait quelques vas et viens et rajoute un troisième doigt alors que je continue de crier de douleur.

Des larmes s'échappent de mes yeux et dévalent mes joues. Il me crie de me taire ou sinon je vais le regretter mais je n'arrête pas pour autant puisque j'ai de plus en plus mal à mesure qu'il continue ses mouvements. Il s'arrête et je suppose, se déshabille, puis me grimpe dessus et recommence ses vas et viens en moi pendant deux longues heures rythmées par mes hurlements de douleurs.

Après ça, il me détache les mains pour me mettre à plat ventre sur le lit et me rattache. Il se rhabille, enlève sa ceinture et me flagelle le dos avec celle-ci. Il m'explique que ce sera ma punition à chaque fois que je hurlerais alors qu'il me demande de me taire.

(*)

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Pendant ce temps, à l'autre bout de la ville : (Pdv de Jade)

Les recherches n'avancent que très lentement pour le moment, les collègues de ma mère ont trouvé une lettre anonyme adressée à Camille, signée de la même façon que celle qu'a reçu son père.

Ma mère fait irruption à la maison, le père de Camille la talonne, elle m'annonce : " l'homme qui a violé Camille et tué sa mère, s'est évadé de prison. Il y a de grande chance que ce soit lui qui l'ait enlevé à nouveau. Nous faisons circuler le portrait-robot de cet homme. On va la retrouver, il faut garder espoir Jade !
- Pourquoi on a pas été prévenu avant que ce monstre a réussi à s'échapper de la prison ?
- Je n'en sais rien."

Une belle rencontreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant