Nuit De Peur

Chapitre 2: Discution au clair de lune

Levy demande une pause toilette, que tout le monde approuve. J'en profite pour aller sur le balcon de l'appartement pour décompresser un peu. Je prend une grande respiration et contemple la lune bien ronde. Je me demande pourquoi tout le monde dit qu'elle est maudite. Pourtant, elle est jolie. Soudain, je me met à penser à un loup-garou, en bas, prêt à me manger si je descent, me faisant trembler d'effroi. Je ferme les yeux et essai de penser à autre chose, mais rien à faire, mes pensées sont toujours redirigées vers cet affreux monstre qui n'est pourtant que le fruit de mon imagination.

Je suis retournée de force et je sens en regard sur moi. J'ouvre les yeux et voit Natsu qui me regarde, inquiet. Je me colle sur lui et il passe un bras dans mon dos et un autre sur ma tête. Je ne saurais dire pourquoi, mais il me réconforte. Peut-être parce que c'est un garçon? J'en sais rien... Mais il me rassure, et pour l'instant, c'est tout ce qui compte pour moi.

-Ça va? Tu crois pouvoir tenir encore le coup? me demande-t-il en me caressant les cheveux.

-Je crois, je lui répond, la voix tremblante.

-T'as pas à avoir peur. Rapelle-toi ce que je t'ai dit avant de partir: c'est juste du maquillage et du montage.

-Je sais mais... J'ai quand même peur.

-Je me demande... Pourquoi tu es venue si tu sais que tu as peur des films d'horreur?

-Parce que je ne voulais pas rester toute seule cette nuit... Et que je ne voulais pas décevoir Erza.

Il me prend les épaules et me tire gentiment devant lui de façon à pouvoir me regarder dans les yeux.

-Elle aurait compris. me dit-il. Tu n'as pas à te forcer pour les autres. Et si tu ne voulais pas rester toute seule, je serais venu chez toi, c'est tout.

-Oui mais... C'est toi qui te serait forcé pour moi, je lui réponds.

-Des films, ça se loue, mais la peur, ça ne part pas en claquant des doigts!

Je le regarde un instant, puis me recolle contre lui. Non pas parce que j'ai encore peur - si, peut-être un peu en fait - mais plutôt parce que j'ai froid. L'air est frais ce soir. Il le remarque et me ramène à l'intérieur. Il m'asseoit par terre, à la même place que tout à l'heure, et va me chercher une couverture. À peine l'a-t-il posé sur mes épaules que je m'enroule dedans.

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Encore très court, mais ils le sont presque tous, alors si vous voulez quelque chose de plus long, va falloir attendre