Chapitre 5- Et elle finit dans mon lit...

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-Je m'appelle Alec, maintenant on se connaît.

Alec

-Normalement je te dirais que je m'en fous...
Elle me détaille avec un petit sourire coquin :
-...mhmmm nan je t'fil'rai mon numéro vu comment t'es sexy... Mais là, j'ai juste besoin de gerber, et si tu veux pas que se soit sur tes jolies Nike...

Elle commence à chanceler.
Je soupire et lui attrape le bras. Sachez mesdemoiselles, que ces chaussures j'y tiens vraiment beaucoup, c'est pas demain la veille que quelqu'un vomira dessus.

Arrivés au toilettes -plutôt luxueuses, pour être franc- je l'aide à entrer, lui relève les cheveux et la laisse se...vider.
Bruyamment. Pas vraiment sexy.

Quand elle a fini, elle s'avance jusqu'au lavabo de style très moderne, et se rince le visage.
Elle peut me voir grâce au miroir et ne se gêne donc pas pour me reluquer.
Elle adresse un sourire un tantinet lubrique en direction de mon jean.
Mais je ne relève pas.
Elle est totalement ivre et je suis super sexy, rien de moins normal ; même sobres les filles ne me résistent pas.
Non, je ne suis pas narcissique, juste réaliste.

Après avoir fini de me détailler -toujours sans discrétion-, elle chope un démaquillant et enlève son maquillage qui a coulé.
Ensuite elle fouille les placards -encore sans gêne- et après quelques minutes elle fini pas brandir triomphalement un mascara.
Sans même hésiter elle en applique sur ses cils.

J'ai toujours entendu ma mère répéter à ma sœur que les conjonctivites ne sont pas le top, aussi quand je vois cette nana mettre ce mascara sans hésiter je manque lui retirer des mains.
Surtout qu'il appartient sans doute a une meuf d'un soir d'un de mes coloc'.
Mais je n'en ai pas le temps car elle se jète soudain sur moi. Littéralement.

Elle glisse sa langue le long de mon oreille et me mordille légèrement le lobe tout en suivant la ligne de mon tatouage.
Je commence à bander, surtout quand je sens ses seins sur mon torse.
Je baisse les yeux et j'ai une vue plongeante sur son décolleté.
Je m'humidifie les lèvres et elle continue son chemin en déposant de légers baisers le long de mon cou, jusqu'à la couture de mon t-shirt, puis elle remonte le long de ma mâchoire et s'arrête à quelques centimètres de mes lèvres.
-Je n'avais pas remarqué que tu as des tatouages.
La tension sexuelle devient palpable et elle commence à frotter son corps contre le mien.
Son regard m'hypnotise, il brûle de désir et ses yeux émeraudes s'assombrissent.
Elle me regarde intensément et un sourire étrange flotte sur ses lèvres.
C'est là que ça se corse un peu.

Elle tombe. Ouais juste comme ça.
Pas de "je vais m'évanouir" comme dans les films.
Et donc, pas de prince charmant pour la rattraper.
Elle s'étale donc par terre.
Comme une masse.
Ou comme ma grand-tante Mary après son accident -bon G-T.M, paix à son âme, a fini écrasée par un camion, mais on va pas chipoter-.
Donc, évidemment, le charme se brise et je soupire.

Je la prends dans mes bras -comme un prince charmant ahah- et la fais sortir de la salle de bain.
Elle a pas l'air comme ça mais elle est lourde.
Breeeeef...
En me dirigeant vers ma chambre je croise une, deux blondasses décolorassent, bourrasses ( oui je sais ça veut strictement rien dire ) qui ne se gêne pas pour nous dévisager en gloussant. Elles s'imaginent sûrement à la place de la personne que je porte... Mais désolé les filles, je ne saute jamais deux fois la même fille -après elle devient collante et c'est le début de la fin- ... Oui, ça veut dire ce que ça veut dire ; elles ont déjà eu affaire à ma bite.
Arrivé devant ma chambre je l'adosse à la porte le temps de trouver ma clé et une fois ladite porte déverrouillée- je ne veux pas me retrouver avec deux personnes(ou plus) baisant dans MA chambre- je la reprends dans mes bras et la dépose sur mon lit.
Sa robe ayant l'air coûteuse et fragile je prends une décision qui me fend le cœur ( n'importe quoi ):
Je la déshabille et lui enfile un de mes t-shirt.
Non je suis pas un pervers, je suis un mec, et en plus je profite même pas d'elle, franchement, je suis vraiment trop cool des fois... je déconne je sauterais jamais une nana qui ne pourra même pas s'en rappeler. Ni me dire non. En gros je suis pas un violeur quoi.
C'est au milieu de tout ce fouillis de pensées que je les remarques.
Ses cicatrices. En plus de celles sur ses poignets et sur ses épaules.
Je peux voir très nettement un tas de cicatrices. Ça refroidi tout de suite mes pensées stupides. Qu'est ce qui a bien pu lui arriver ?
Mais je décide de ne pas me prendre la tête ce soir, après tout, qui aurait bien pu répondre ?

La fille ivre morte, allongée, à moitié nue sur mon lit ?
Laissez moi rire. Et puis j'en ai rien à foutre de sa vie. Enfin, je dois bien avouer que je suis légèrement intrigué. Après tout comment on peut avoir autant de cicatrices, quand on a eu une vie normale ? On ne peut pas c'est tout. Je soupire en secouant la tête. Et voilà que ma curiosité se ramène au galop alors que cette fille, je ne la connais que depuis quelques heures. Je commence à m'agacer moi même à tergiverser comme ça, alors je la glisse sous les couvertures avant de décider que j'ai la flemme de me faire un mini lit sur le sofa et que si elle est pas contente elle avait cas ne pas se retrouver ivre morte avec moi. Je m'allonge sur le lit et la regarde dormir un moment.
Elle a l'air si paisible et calme que ça m'apaise et je crois que je m'endors en la contemplant.
Ça faisait longtemps que je n'avais pas aussi bien dormi.
Et je ne connais même pas son prénom.
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Chapitre 5 : corrigé ✔

Bon il est encore assez court mais je mets en place l'histoire pour que se soit le plus clair possible....

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D'après vous c'est quoi ces cicatrices ?

Aller, pleins de bisous partout, comme d'hab'😘😘

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