Chapitre 5

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L'hôpital. C'est la première chose qui lui vint à l'esprit, quand elle ouvrit les yeux. La vue, qu'elle avait devant elle était légèrement flou. Il n'y avait qu'un simple, blanc et droit plafond avec un lustre accroché dessus, rien de plus. Où d'autres pouvaient elle se trouver ? Où d'autres auraient t'elle pu atterrir ? Ce putain de Justin Bieber l'avait fait. Il l'avait emmené à l'hôpital et l'avait enfermé dans une petite chambre pour encore quelques jours ou même des semaines. Et pourtant elle le lui avait catégoriquement défendu!

Elle ne voulait pas que ses parents s'inquiètent pour elle. Elle voulait tout arranger elle-même sans leur intervention. Ils avaient déjà assez de problèmes comme cela. Ils étaient mentalement épuisés après ce qui était arrivé à Blade, donc s'ils apprenaient à son sujet ils n'arriveront sûrement pas à le supporter.  La jeune fille cligna des yeux se sentent de plus en plus bizarre. Elle n'arrivait pas à le décrire. En pensant à ces derniers jours elle eut l'impression que tout cela était un horrible cauchemar, mais la brutale réalité et la douleur, qu'elle n'arrêtait pas de ressentir lui rappelait que ce qu'il lui était arrivé n'était pas le fruit de son imagination. Elle soupira silencieusement, ne voulant pas attirer l'attention sur elle.

Tout au long de sa vie, Arleen était passé par toutes sortes de maladies, mais elle n'avait jamais ressenti autant d'inconfort que maintenant. Mal de gorge, la poitrine qui la brûlait et ce lourd poids qu'elle ressentait en elle. Comme si quelqu'un avait accroché à ses bras et jambes des poids qui pesaient une vingtaine de kilos. Elle n'était pas allongée confortablement, elle avait la bouche terriblement sèche et elle rêvait de quelques goutes d'eau fraiche. Elle avait l'impression, que chaque millimètre, chaque cellule de son petit corps était infectées et qu'elle était allongée à moitié morte dans une chambre d'hôpital. Sauf, que... ce n'était pas l'hôpital. Ça ne pouvait pas l'être. La jeune fille renifla, inhalant l'air, qui ne sentait pas cette horrible et dégoûtante odeur qui caractérisait un hôpital. On n'entendait aucun appareil électronique, aucun médecin qui discutait avec d autres patients, où était elle ?

- Tu en es sure? - elle entendit.

- Oui, je t'ai déjà dis que je suis arrivé à deux.

Elle avait l'impression, de connaître une de ses voix, mais malgré cela elle ne bougea pas. Elle était allongée immobile sur le coussin moelleux, jusqu'à ce que finalement après plusieurs minutes elle décida de tourner la tête. Elle jeta un coup d'œil à la table basse, sur laquelle jonchait un paquet de médicaments, des bandages, des pansements, des seringues emballées dans du plastique, et quelques bouteilles remplies de liquide de couleur marron. La brune tressaillie en apercevant la seringue. Son bout pointu la rendit immédiatement malade. Arleen détestait les piqûres.

Soupirant silencieusement elle se redressa sur ses coudes, pour avoir une meilleure vue sur tout ce qui l'entourait. Elle étouffa un gémissement, quand elle ressenti une vague de douleur qui essaya d'inonder tout son corps. Avec les lèvres serré en une ligne droite, elle regarda atour de la pièce. Oui, ce n'était certainement pas une chambre d'hôpital. Cela ne lui rappelait en rien l'endroit, où elle s'était rendue tout juste après son agression il y a trois ans de cela. Ici c'était confortable. Arleen se rappela de cette chambre. Le garçon, qui l'avait accompagné ici s'appelait Thomas et il était vraiment méchant avec elle. Comme tous les autres.

La brune déplaça instinctivement son regard vers la fenêtre. Les rayons du soleil rentraient à l'intérieur, éclairent les visages des deux jeunes garçons, qui étaient assis penchés sur la table avec des visages sérieux. De plus ils n'arrêtaient pas de marmonner certaines choses , mais Arleen n'était pas en mesure d'entendre ce qu'ils se disaient, pourtant ils donnaient l'impression, que ça n'avait aucun rapport avec les cartes, qu'ils serraient si étroitement dans leurs mains. Pourquoi ils se regardaient comme s'ils n'allaient pas tarder à se sauter aux cous ? Et pourquoi au lieu de se lever et de tout régler, ils étaient tranquillement assis à se lancer des regards remplis de colères ? C'était légèrement étrange. Soudain Arleen sentit son nez la gratter et elle éternua brisant alors le silence, qui était présent dans le salon.

Devilish Soul (traduction)Where stories live. Discover now