Chapitre 1

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Une jeune fille enfermer dans une salle blanche avec pour seul meuble un lit, une table et une chaise ? Une jeune fille aux cheveux noirs au magnifique reflet violet, avec des yeux aussi clair que la mer, de petite taille et qui porte une vieille robe blanche taché de sang et les bras attachés ? C'est moi. Ou se trouve cette salle où je suis enfermé ? Dans l'asile du royaume que gouvernaient mes parents autrefois. Comment je suis arrivé là ? Ça va être long à expliquer. Je vivais dans un grand manoir plein de vie. Les servants et servantes était tous très souriant et très sympathiques. Ils avaient tous leurs caractères bien à eux. Certes pour un manoir aussi grand que celui dans lequel je vivais ils n'étaient pas bien nombreux mais cela suffisait. Ma famille était noble. Mon père était le roi de ce petit royaume quand à ma mère elle en était la reine. Quand à ma sœur jumelle et moi, nous en étions les princesses. On nous surnommait les « diablesses » car on aimait énormément faire des blagues en échangeant nos places. Mais bon, revenons en a notre explication. Mon père aimait énormément conserver toutes traces papiers de ce qu'il se passait dans son royaume ainsi que des royaumes voisins. Alors il gardait précieusement tous les journaux, tous les livres, ainsi que tous albums qui pouvaient lui rappeler le passé. Il en avait tant que des fois il ne savait pas ou tout ranger alors il les laissait trainer dans les couloirs, le salon, les chambre ainsi que tout prêt de la cheminée. Ma mère lui répétais souvent qu'il fallait qu'il en jette mais celui si n'en faisait qu'à sa tête. Ma mère avait beau essayer de lui faire comprendre que cela prenait trop de place il ne voulait rien entendre. Ma sœur et moi nous nous amusions à sauter sur les tas de papier qui trainait dans les couloirs et dans les chambres. Voilà, jusque-là vous vous dites surement que ça ne vous explique pas comment je suis arrivé dans cet affreux asile n'est-ce pas ? Eh bien nous y venons. La nuit de notre quatrième anniversaire à ma sœur et moi, quelque chose d'horrible se passa. Ma sœur et moi dormions paisiblement lorsque des cris se firent entendre. On se réveilla et vit nos parents entrer dans notre chambre, complètement paniqués. Mon père nous prit, ma sœur et moi, dans ses bras et sorti de la chambre en courant suivit de ma mère. Lorsqu'on se tournait on pouvait apercevoir des flammes gigantesques envahir le manoir. Nos parents coururent afin d'échapper aux flammes lorsque une poutre qui soutenait le plafond nous tomba dessus, puis, plus rien. Je m'étais surement évanouie à cet instant-là. Tout ce que je sais, c'est que, à mon réveil j'étais entouré de personne qui avaient surement vu le feu au loin. Elles avaient toutes la même expression sur le visage, de l'inquiétude. A l'instant même ou je me réveilla je me fit harceler de question du genre « Comment vous sentez-vous princesse ? Est-ce que vous nous entendez ? Que s'est-il passer ? » . Je les observais ne comprenant pas vraiment la situation, puis les images des flammes dans le manoir me reviennent. Je me leva rapidement et appela mes parents et ma sœur. Un gentilhomme s'approcha de moi avec un air désolé. A l'instant même où je le vit, je devinais qu'une mauvaise nouvelle allait m'être annoncée. Il était accompagné de 2 servantes et 1 servant tous en pleurs. Le gentilhomme se baissa à ma hauteur et posa sa main sur mon épaule.
-Qui a-t-il ? Ou sont donc mes parents ainsi que ma sœur ?
Dis-je avant que celui si me répondit :
-Malheureusement, vos parents ainsi que votre sœur sont....
Il s'arrêta.
-Je vous en prie continuez...
lui dis-je avec un air calme malgré la peur. Le gentilhomme ne répondit pas et le servant repris la parole pour m'annoncer a chose que je n'aurai jamais souhaité entendre :
-Ils ne sont malheureusement plus de ce monde...
Suite à ces mots il me prit dans ses bras. Je ne croyais ce que j'avais entendu, du moins, je ne le voulais y croire. Des larmes se mirent à couler à flots sur mes joues tandis qu'un sourire dit ''sinistre'' par les personnes présentes se dessina sur mon visage noyer par les larmes. Je laissai échapper un rire des plus sadiques. Le servant ainsi que le gentilhomme reculèrent vivement à l'écoute de mon rire. Je posa mes mains sur ma tête et me mis à rire de plus en plus fort. Mon rire devint de plus en plus glauque. Les personnes qui m'entouraient reculèrent toutes le plus possible. Une soudaine envie de tuer me pris. Je fit apparaitre une faux et m'acharna sur les personnes autour de moi. Mes vêtements pris rapidement la couleur de leur sang. Certaines personnes avait réussi à fuir, tandis que moi, je m'allongeai au centre de cette scène sanglante et m'endormis.


Pure folie ou réalité difformeWhere stories live. Discover now