Chapitre 3

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    Cela faisait déjà 1 ans que j'étais enfermée ici. J'ai dû subir des centaines de test de personnalité changeant tous un jour sur l'autre. On me faisait avaler de la nourriture séchée (ce qui n'est pas super pour une enfant de 5 ans) et je changeais de vêtements seulement tous les 2 mois. Les quelques fois où il m'était autorisé de sortir, je me faisais torturer par les autres personnes présentes dans l'asile ainsi que les gardes. Il m'était déjà arrivé de tuer certains gardes et certaines personnes lors de ces tortures mais cela ne faisait que me faire souffrir d'avantage. Pourquoi me dites-vous ? Tout simplement parce que ôter la vie a une personne comme je le fait et juste horrible ! Et puis, plus le temps passait, plus les êtres humains me terrifiaient. Quant aux personnes que je tuais, elles revenaient me hanter la nuit, me torturais non plus physiquement mais mentalement afin de se venger de leur mort. J'appris très rapidement aussi que j'étais un cas désespéré pour l'asile, que je ne pourrai jamais guérir de cette folie constante, de cette peur quotidienne, je suis apparemment prisonnière de l'enfer. Tout ceci me semblait faux, je cherchais désespérément à quitter cet horrible endroit. Je n'en pouvais plus... Il fallait que tout cela cesse... Je voulais tellement pouvoir hurler et pleurer... Malheureusement il me l'était interdit. Le moindre son trop fort qui sort de ma bouche, les moindres larmes qui coulent sur mes joues, et je me fais enfermé durant 2 jours entiers, sans boire ni manger avec en prime des séances de tortures gratuites toutes les 3 heures. Les employer qui se trouvent ici sont censé nous aider et non pas chercher à nous tuer ! Mais bon, même dans cet endroit horrifique j'ai pu y trouver un peu de bonheur. Un jeune homme ayant lui aussi perdu sa famille venait me réconforter lorsqu'il le pouvait. Disons que c'était un ami, un très bon ami. Lui aussi cherchait à s'échapper. Alors on fit une promesse, ''Si jamais l'un de nous deux trouve un moyen de s'échapper, on prévient l'autre et on part ensemble !'' Lors de cette promesse, j'ai pu voir un magnifique sourire. Cela réussi à me réchauffer durant un court instant, c'était agréable. Et je pouvais aussi sentir à cet instant précis un sourire se dessiner sur mon visage. J'avais vraiment hâte de trouver une sortie et de m'échapper avec lui ! Et l'occasion d'en trouver une se présenta assez rapidement. Normalement, lors de mes rares sorties des personnes m'attendent devant la porte de ma chambre, mais cette fois ci ils n'étaient pas là, mais cela ne voulait pas dire qu'il n'y avait personne au contraire ! Mon ami m'attendait en souriant. Il me prit la main et me dit d'une voix assez douce :
-Allons chercher cette sortie Yume.
-Oui !
Je sentais un brin de joie se former dans mon cœur. Mais il ne fallait pas que cette petite joie grandisse de peur de se sentir déçue au moment de rentrer dans cette prison blanche. Pour nos recherche, nous cherchâmes chacun de notre coter. J'étais chargé de chercher vers les sorties qui étaient surveiller –dans l'espoir de voir les gardes endormi comme dans certains livres que me lisait ma mère avant l'incendie- quand à mon ami, il devait chercher le long de la ''muraille'' qui nous coupait du monde extérieur. Quelques heures passèrent sans qu'aucun des gardes ne s'endorme, mais il fallait s'en douter. Il me restait un quart d'heure il me fallait donc retrouver mon ami. Je retournais au lieu de rendez-vous et vit qu'il n'était pas encore là. Il n'avait peut-être pas encore remarqué le temps qui lui restait, alors j'attendis. Le temps s'écoulait petit à petit et il ne revenait pas. J'ai eu peur qu'il ne lui soit arrivé quelque chose cependant un quart d'heure passa et il était temps pour tout le monde de retourner dans nos chambre. Lorsque je me dirigeais vers ma chambre j'entendis des gardes assez paniqués dire que l'un des détenus c'était échappé et qu'il était introuvable. Lorsque je m'approchais un peu des gardes pour les écouté quelqu'un m'attrapa le bras et me jeta dans ma chambre avec énormément de force. Alors que –suite à ma ''chute''- je me cognais la tête contre le rebord de mon lit, j'entendis quelque chose taper contre mon mur. 


Pure folie ou réalité difformeحيث تعيش القصص. اكتشف الآن