Un Brave du ghetto

11 - Ils rêvent tous du Paradis mai ne font rien pour l'obtenir.

[ Partie 11 ]

11 - Ils rêvent tous du Paradis mais ne font rien pour l'obtenir.

J'vous avez dit que j'allez taillé d'la France, et devinez quoi ?

J'ai pas mes papiers, j'suis pire que con d'pas y avoir pensé, mais as-y, j'm'en tape.

J'ai nashave dans un coin paumé, même la France elle même elle le connait pas, j'ai pas pris d'hôtel, rien du tout, j'dormirais dans ma vago, 'fin si j'réussis à dormir déjà .

J'connais pas l'blaze de c'te ville, t'façon j'préfère pas.

J'ai cassé ma puce, 'fin les deux puce, j'risque gros de tout lâché comme ça, comme une mouille, comme une tapette, comme un bâtard, comme un trou du cul, comme un con.

J'sais pas il m'a pris quoi d'faire ça, d'improviser comme ça, on m'la toujours dit que l'impro ça foire la suite et c'est à partir de là que tout s'écroule, j'étais pré-destiné à échouer, j'pouvais pas rivalisé, j'arrivais plus à me battre contre moi-même.

Ouais j'deviens bizare, j'parle d'moi mais pas des autres, de ceux qui sont là, j'agis comme un égoïste, j'sais pas comment ça réagis du coté d'chez moi, t'façon c'est fait maintenant, ça serais encore plus con de revenir sans rien avoir gagner.

Nan, y'a un truc qui doit changer, c'est obliger, j'dois l'faire, j'dois changer, j'dois trouver le putain d'truc qui m'fera vivre, comme avant, qui m'fera sourire, qui m'fera oublier toutes ces conneries, le truc qui me permettrai de vivre avec et sans qu'ça nike ma vie.

Au fond, y'a quoi qui peux m'aider, y'a qui ? Personne, j'crois bien qu'ils vivent tous très bien sans moi, et que peut être même j'suis un amant à problème, et que j'ai changé, c'pas le temps qui m'a fait dérailler, c'l'argent.

Ouais, ce ripou, c'est un ce-vi c'bordel, quand t'en a il en faut encore plus, toujours plus, tu t'atache et ce fils de pute il part.

Y'a que ça, j'ai que ça, te-jje mes remords et juste insulter ce papier d'merde, l'insulter, sans rien changer, j'sers juste à me lamenter, tout ça en silence, en fermant sa gueule, mais un moment ça pète, jouer le faux ça rend fou, ça rend paro, ça t'fais perdre le petit équilibre que t'avais, et là pouf, plus rien, tu maîtrise plus rien.

[...]

J'ai passé la journée à marcher,à me perdre en ville, à mater les passant, à râler, a rien faire d'ma iv.

J'me se-po dans ma vago, mets les infos, et c'tout, j'mate devant moi sans m'y interreser.

Je prête peu d'attentions à ce que le présentateur de la radio dit, puis après j'entends le mot Al Mawt, la mort en arabe.

« Al Mawt, la mort mes frères, mes soeurs, avez-vous pensez à la mort ?! Savez-vous qu'elle peut bousculer votre vie, du jour au lendemains, qu'elle vous touche vous ou votre entourage proche, la mort ne prévient pas, elle ne prévient jamais, elle te regarde cinq fois par jour dans les yeux, elle a la possibilité de te tuer à n'importe lequel de ces moment, elle attends seulement l'ordre de Dieu, et quand Dieu aura ordonné à Al Mawt de te tuer, Par Allah que tu regrettera tes petit jusqu'au grand pêcher. Les tombeaux sont de n'importe quelle taille, ce n'est pas parce que tu es trop jeune, malade, ou peux importe ce que tu est, ce que tu as, la mort te touchera, qui sait, dans plusieurs années, ou mois, voir même à cette instant, aujourd'hui.

On prévois bien nos voyage, des bagages mais as-tu prévu le voyage éternel, as-tu prévu le moment où tu partira de ce monde  ?! Mes frères, mes soeur la mort n'a pas d'âge, pas de pitié, alors repentez vous dans le droit chemin, peut-importe les épreuve à surmonter, peut-importe l'handicape que vous avez, si vous avez la foi, le regret, l'envie d'être pardonner, de changer, n'attendez pas, combien de frère et de soeur nous on dit " ne t'inquiète pas, je m'occuperais de tout ça plus tard" alors qu'ils sont mort le lendemain même ! Ne remets jamais à plus tard ce que tu peux faire le jour-même. »