« On garde la foi & grâce à Dieu un jour on aura un toit. »

Partie 2.

  2.

Je me posais tellement de questions que je finis par m'endormir. Le lendemain matin, c'etait Dimanche. Comme l'a plupart le savent le Dimanche il y a le marché, je m'y rends. J'etais assises par terre, je faisais la manche. In shâ Allah, aujourd'hui j'ai de la chance et je tombe sur des gens bien. Je me sentais sale, cela faisait trois semaines que je m'etais pas laver. Oui, c'est sale mais quand t'as pas de maison. Les gens passaient, certains baissait les yeux, d'autres mettaient des petites pieces. C'est mieux que rien. J'etais assises, je compte l'argent il y a deux euros. C'est mieux que rien w'Allah. Pour vous deux euros c'est rien mais pour moi deux euros c'est beaucoup.

Donc, je me suis lever et j'ai pris la route pour rentrer avec le sourire aux lèvres. J'étais dans une petite ruelle, j'avançais vite quand tout un coup on me poussa et la personne me rua de coup. J'avais mal, très mal. Pourquoi autant d'haine ? Qu'est-ce-que j'ai bien pu faire ? Éh Allah pourquoi les gens sont mauvais comme ça ? Je fermis les yeux petit a petit. Lorsque je me suis reveillé j'étais dans une espèce de pièces bisar. La première choses que j'ai dis c'est Al Hamdulilah car j'aurais très bien pu ne pas me reveiller. Puis, je me suis un inquiété car ma mère et mes freres devraient être inquiet. Je me leva d'une sorte de lit. Ouah, j'étais choquée. Ça sentait bon, il y avait un grand truc (armoire) avec ça j'aurais pu me payer un petit studio au moins.

J'avais la bouche grande ouverte, je suis sortie de la chambre. Il y avait une sorte d'éclair. Ouah, une lumière j'ai essayé de l'attraper. J'aurais pu gagner cinq euros avec. J'essayais encore et encore de prendre l'ampoule. Quand j'entendis une grosse voix

... : OH TU FAIS QUOI ZEUBI ?

Cette voix je l'ai déjà entendu c'était le garçon qu'il m'avait pris hier. Oui, j'en suis sûre ! Je me retourna.

Moi : Pardon ?
... : TU FAIS QUOI CHEZ MOI ? VAS-Y SORS SALE KEHBA DES BOIS !
Moi : ...

J'etais paralysée, sa grosse voix me donnait des frissons. Il m'a attraper violemment par le bras et m'a jeter dehors. J'ai marcher quelques minutes et j'étais devant chez " moi " . J'entendais des cris, je me suis mises a courir. J'ai vu ma mère avec mes frères derrières elles et un homme avec un couteau. Ils l'a menaçait. Les nerfs sont montées, moi j'étais pas là. Imaginez ma mère serait morte. Starf'Allah ! J'ai sauté sur le mec on s'est battu, son couteau est tombé. D'autres sans-abris sont venues m'aider. On a bien défoncer le gars. Après il est parti. Je me suis faite crier dessus parce qu'elle s'est inquiéter.

Moi : Mais yemma pourquoi il vous a menacer ? Hein pourquoi ?
Yemma : On étais entrain de prier benthi et après avoir finis cette homme est venu et m'a agresser. Il a voulu tuer Khaled.
Moi : Je vais m'enerver là, il est sah ? Merde mama pourquoi les gens sont mauvais comme ça ?
Yemma : Benthi c'est la vie, Allah en a decidé ainsi. Je te le dirais toujours Benthi, Allah éprouve ceux qu'ils aiment. C'est une épreuve d'Allah. Mais benthi un jour on sortira de là. In shâ Allah.
Moi : In shâ Allah Yemma.

On a parlé avec mes frères, Yemma nous parlé de religion et nous apprenais des choses. On s'est endormi le ventre vide, il nous reste que dix euros. On avait acheter une baguette de pain et on a manger. Le soir, j'avais les larmes aux yeux. J'avais froid. Haïfa, ne perds pas espoir. In shâ Allah tout ira mieux ! J'arrivais pas a fermez les yeux. Un moment dans la nuit, ma mère dormait et mes frères aussi. Je commençais a fermer les yeux quand tout un coup j'entendis des coups de feu...

Ya Allah protège nous !