Wagon sombre et train sifflant

Wagon sombre et train sifflant -- chapitre 6

                   

((Ariel sur l'image ;) ))

Le 22 décembre 1993, à 11h20 et 34 secondes, c'était le moment précis où Adeen Wood était devenu fou. Il était en train d'étrangler Hannah, qui était à quatre pattes devant Willy, pour ramasser les caméras. Les autres étaient au près de la victime et parlèrent très fort, car la victime était inattendu. Des gens paniquaient, et d'autres pleuraient. Mais il n'y en a qu'une qui souffrait abondamment. Hannah.

Dès qu'Adeen posa des mains sur la jeune rousse, elle sut que s'en était fini pour elle.  Très rapidement, elle commença à manquer d'air. Mr Choen se retourna rapidement vers eux, surprit par les cris d'Hannah et de Willy, et se dirigea vers Adeen. Sauf que les lumières se fermèrent bien avant ça. Ce fut la surprise générale pour tous. Mais tout le monde dans le wagon savait que c'était Adeen. 10 secondes après que les lumières se soient fermer, Hannah sentit les mains d'Adeen se ramollir et froidir. Puis, elle sentit quelque chose tomber sur ses bras, bras dont elle se servait pour empêcher Adeen de l'étrangler et de le repousser. La chose en question était chaude et molle, et plutôt gluant. Non, Hannah n'y croyait pas. Ça ne pouvait pas être....

Elle cria et lâcha la tête dès qu'elle se rendit compte de l'atrocité de la chose maintenu dans ses mains et les lumières se rallumèrent. Mr. Choen et Willy furent les premiers à voir l'horrible scène. La tête d'Adeen qui roulait tranquillement par terre, et Hannah avec du sang en quantité abondante sur les bras, qui tenait toujours le corps de ce dernier. Willy réalisa rapidement l'atrocité du geste et regarda Hannah avec les yeux ronds. Ronds de peur et de surprise. Et pourtant ce n'était pas le premier meurtre au quel il assistait, mais sa frappait tout de même. Un jeune de son âge ne devrait jamais voir des telles atrocités de ce genre. Hannah regardait toujours la tête qui roulait tranquillement vers l'autre bout du wagon. Les autres étaient totalement silencieux.  Fabran fut le premier à réagir, au départ lui et sa femme Holly était plutôt discret mais il valait mieux ôter ça de la vue du jeune garçon. Il prit deux nappes qu'il y avait dans les cuisines du wagon cuisine et en prit une pour y enrouler la tête et une pour recouvrir le corps d'Adeen, qu'Hannah avait lâché quelques secondes après que les lumières se soit ouvertes. Avec l'aide de Mr. Rosenberg, il alla porter le corps d'Adeen avec les autres, et Mr. Lez et Mr. Hybert celui d'Ariel. Hannah n'avait pas vraiment observé le corps d'Ariel, trop troublé par le message, mais elle savait qu'elle s'était fait ouvrir le crâne.

Willy tendit une serviette en tremblant à Hannah, et lui chuchota :

- Une mort veut aussi dire un message, pas vrai?

Hannah fit un sourire triste à Willy, puis prit la serviette et s'essuya. Elle leva enfin la tête pour chercher un quelconque message. Mais personne dans le wagon ne le trouva. Peut-être qu'il avait oublié? Mais dès qu'Hannah eût fini de vérifier, elle savait où il était. Elle parti à la course à l'endroit où elle n'aurait jamais voulu mettre les pieds du voyage. Dans le wagon des morts. Arrivé là bas, elle vu les 4 hommes en train d'observer un coin du mur.

«Je vous vois, vous observe. Ne vous occupez pas des morts, sinon mort vous aurez.»

C'était clair pour Hannah que la mort d'Adeen n'était pas prévue. Et même que le tueur l'avait protégé. Hannah baissa la tête de honte. Elle aurait dût mourir alors deux morts à cause d'elle... Mr Lez posa sa main sur l'épaule de la jeune rousse et ils repartir tous vers le wagon central. Dès qu'ils rentrèrent Annabeth se leva et toussa, puis partit vers les cuisines, tous se levèrent et la rejoignent. Dès qu'ils étaient tous dans la cuisine, sauf James, elle prit la parole :

-Okay, on s'entend que James n'est plus le coupable, n'est-ce pas?

-Ouais, lors du meurtre d'Ariel, il est resté sur sa chaine tout le long, ajouta Mr. Harts.

Hannah était d'accord en parti, mais il restait un détail.

-J'ai trouvé, dans une de ses valises, un couteau qui a servit pour un meurtre, et un qui manquait, qui était sur un des cadavres. Je suis d'accord avec vous, mais il reste ce mystère. 

Ce fut silence dans le wagon. C'était comme des preuves, mais en même temps non. Personne n'était sûr.

-Bon, commença Holly, on va dire qu'il n'est pas coupable jusqu'à ce qu'on est assez de preuve, d'accord? Alors nous pourrons faire nos réunions dans le wagon principal. En plus, il est devenu plus présent physiquement et émotionnellement. Alors go on revient à nos places et on va tout de suite trouver notre meurtrier car plus personne doit mourir. Vous avez compris? Go!

Tous partirent, mais avant se servirent à diner, car il était tout de même 11h54. Trente-quatre minutes depuis le deuxième meurtre sur un Wood. C'était plutôt drôle. Le meurtrier ne voulait pas qu'ils meurent de faim. La nourriture, elle réapparaissait aux meurtres avant diner et souper, et pendant la nuit.  Hannah pense que le meurtrier veut les tuer par lui-même et non qu'ils meurent tous seuls.

Une fois dans le wagon, René, le mari d'Annabeth, prit la parole en premier.

-Bon, alors, qui pense que le meurtrier est dans cette salle?

James fit tout de suite un regard surpris, au plus grand amusement d'Hannah.

Plusieurs se regardèrent entre eux, mais personne n'a levé la main. En fait personne n'a osé lever la main. Imaginez-vous à leur place?  Ils sont sur le bord de mourir, alors ils veulent profiter des derniers moments qu'ils auront. Mais aussi, il n'y en avait juste un qui croyait que le meurtrier était dans le wagon.

Hans. Il n'avait aucunement confiance en James. Aucunement. Il pensait que les réponses à tout cela étaient dans sa malle, et dans ses lettres. Si seulement il savait...

Alors comme personne ne leva la main, tous se regardèrent. Alors qui? Le chauffeur? Non... Puis, tous levèrent les mains. Ça devait être quelqu'un dans le wagon.

Même René leva la main. James, lui, soupçonnait tout le monde.

Hannah soupira, rien n'avançait. Rien. Elle décida de profiter des paysages Français qui s'offraient à elle. Mais à peine son regard croisa la fenêtre, tout se ferma, encore.

~Les minutes passèrent. L'odeur revenait. Mais dès que les lumières s'allumèrent, une vision horrible s'offrait à tous. Du sang. Du sang partout. Une tête. Des morceaux de corps partout. C'était horrible. Personne n'osait parler, mais un cri déchira le silence. Annabeth réagit immédiatement. René était démembré.