Wagon sombre et train sifflant

Wagon sombre et train sifflant --- Chapitre 9

((Voici Bao et Lan ;) ))

Les lettres du message prenaient tout le mur en face de la porte, en haut de la porte menant vers la liberté. Le sang dégoulinait partout sur le mur. Ça allait être atroce à nettoyer. Diane avait la tête dans un bol de punch au fruit, qui avait surement été placé pour l'occasion. Elle avait été noyée, dans un bol de punch... Sa gorge a été tranché, pour ne pas qu'elle fasse de son. Le sang du mur venait surement de là. Car elle n'avait pas été épargner. De plus, elle était pied nus sur des gros morceaux de vitre, là juste pour l'occasion. Hans prit donc Hannah par la taille pour la revirer vers la sortie mais elle colla sa tête dans le creux de son cou pour y verser quelques larmes. En même temps, elle ne voulait aucunement voir la scène qui allait suivre.

Frank venait tout juste d'ouvrir la porte du wagon, et poussa un cri déchirant. Pire que toute autre personne depuis le début du chemin de la mort. Freddy et Fanny Brian décidèrent de tasser Frank de là car ce n'était point un spectacle à voir. L'odeur de tous cela était atroce, de plus que la nourriture qui était dans la pièce était bonne à jeter. Le punch sanglant fut jeter dans les toilettes par Freddy, et Fanny essayait de consoler Frank. Mr. Lez décida d'emporter le corps dans le local prévu à cet effet, tant dis qu'Annabeth et James nettoyaient le mieux qu'ils pouvaient le sang qui dégoulinaient des murs des toilettes. Hannah essayait de contribuer au ménage même si Hans essayait de la convaincre de le laisser seul pour nettoyer ça. Hannah avait perdu sa joie du début de voyage. La flamme dans ses yeux n'y était plus. Hans lui avait fait remarquer mais elle lui a lancé un regard qui approuvait ce qu'il venait de dire. Toutes les personnes ici l'avaient perdu. Mais ce qui faisait le plus mal était Willy. Il était tellement jeune pour avoir ce type de regard vide là. Hannah, en y pensant, s'écroula et se mit à sangloter. Pourquoi ce jeune enfant souffre tant? Pourquoi faire ça à lui? Il a un vie devant lui, il est trop jeune pour vivre ça... Hans la prit dans ses bras et l'amena sur son siège, en lui disant de dormir un peu, pour son bien. C'est alors qu'Hannah s'endormit.

Tout était flou. Il y avait une odeur désagréable partout dans le wagon. Des taches de sang mal lavées à gauche et à droite. Des restants de corps un peu partout. Le wagon était sal, autant sal que tranquille. Il n'y avait qu'elle ainsi que 2 autres personnes à l'avant qui parlaient. Tout était flou. Elle ne reconnaissait pas les deux visages des personnes qui étaient là.

-Hannah, HANNAH!

Une voix masculine lui parlait. Elle savait que quelque chose de grave c'était passé. Mais elle n'avait aucun souvenir. Elle vit un corps l'approcher.

-Ça va trop loin. Je m'excuse tellement. Je ne savais pas qu'il allait lui touché...

Qui est mort? Tout était flou...

-Qu... Qui...?

-Je m'excuse...

Hannah se fit réveiller par Willy.

-Hannah, tu bougeais beaucoup et tu poussais des cries. Tout le monde a peur, tu sais? Tu dois rester forte pour nous...

Hannah lui sourit. Mais elle avait peur. Son rêve avait l'air tellement réaliste... Elle ne savait pas qui était mort dans son rêve. Et ça la troublait. La voix d'homme et son visage restaient vraiment flous.

Elle regarda l'horloge. Il était 16h50. Elle avait dormit un peu, mais elle m'avait pas faim, pas comme à chaque fois qu'elle dort. L'odeur de sang était toujours présente, mélangé à une odeur écœurante de savon au citron. L'odeur lui levait le cœur.

Pour se changer les idées, elle regarda par la fenêtre. Elle vit un paysage italien totalement magnifique, puis elle vit une pancarte écrit : «Zdaj ste v Sloveniji / Ora siete in Slovenia». Elle était maintenant en Slovénie pour quelques minutes, car elle savait que ce pays n'était pas très grand. Elle accota sa tête contre la fenêtre jusqu'à se qu'elle soit en Croatie, un pays totalement magnifique. Puis, Willy est venu la rejoindre avec un croissant au fromage.

-Tu n'as pas beaucoup mangé aujourd'hui, c'est ma maman qui me l'a dit. Je t'ai amené à manger.

Il était tellement adorable, cet enfant. C'était des petits moments comme ça qui l'a rendait heureuse. Elle savait par contre que tout ceci allait un jour prendre fin.

Elle allait le remercier mais les lumières se fermèrent. Par réflexe, elle prit le petit Willy dans ses bras et lui caressa ses cheveux. Elle avait de plus en plus peur. Elle s'était attachée à toutes les personnes dans le wagon. Elle espérait tant que son tour finirait par venir... Elle ne voulait pas endurer la mort de tout ces gens...

L'odeur de sang n'avait jamais été aussi pire que là. Plus de 5 minutes c'était écoulé. Willy chuchota : Burk, je n'aime pas l'odeur du sang, c'est dégueu.

Au moins Willy était en vie, et on avait une preuve.

Une fois les lumières allumées, on entendit des cris. Des cris de dégouts, des cris d'horreur et des cris de tristesse. Hannah garda la tête de Willy contre elle, il n'avait pas à voir le corps mort. C'était tellement dégoutant qu'Hannah eu un haut le cœur. Élizabeth alla chercher Willy pour l'amener dans le wagon des cuisines, pendant qu'Hannah resta bouche bée.

Freddy était mort. Pendu par ses propres intestins, accrochés sur le plafond du wagon. Ses yeux avaient été crevés. Son corps mutilé. Freddy n'avait plus de joues, et il avait la gorge tranché. C'était juste vraiment dégoutant. Fanny était là, bouche bée. Elle ne bougeait plus. Puis, elle tomba sur son siège, inconsciente. Fabran alla tout de suite vers elle pour la réconforter et la réveiller, suivi d'Annabeth.

-Quel horrible 22 décembre... chuchota James, une fois à sa place.

Annabeth poussa alors un cri. Un horrible cri. Tous se retournèrent vers elle.

-Fanny... Fanny... Elle est morte...

Hannah approcha, troublé, pour prendre son pouls. Rien. Elle était même froide. Mais aucune gorge tranchée, comme à l'habitude du tueur. Mr. Hybert approcha. Il l'a regarda bien comme il faut. Puis déclara :

-C'est très intelligent et subtile, le poison à oreille.

-Il y a encore un message en sang, déclara Annabeth.

-«Jamais deux sans trois», lisait alors Mr. Led avant que les lumières s'éteigne de nouveau...