Chapitre 37:

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Après le petit déjeuné, je suis retournée me reposer une bonne heure. Je n'ai pas beaucoup dormi la veille avec toute l'agitation qu'il y a eus. Matt me manque terriblement, alors que nous avons passé la nuit ensemble... Je regarde mon portable et m'aperçois que j'ai reçu plusieurs messages. 

Un de la part de Nathalie me demandant de l'appeler dès que ça ira mieux pour qu'on se voit un peu afin de parler et surtout pour répéter.

Un autre de Marco, toujours aussi inquiet, il ne sait pas trop comment ça va se passer pour lui ce week-end avec l'histoire de Gaëtan car en effet avec toutes ces péripéties, il se retrouve seul subitement et j'ai mal au coeur pour lui. J'espère que ça ne le pénalisera pas.

Parmi tous mes messages,j'en découvre également un message qui me touche plus que tout ainsi qu'un appel manqué provenant de mes grands-parents. Ils me manquent tellement qu'une larme coule de mes yeux en pensant à eux.

Et bien entendu, toute une suite de message de Matt :

«  Tu me manques »

« J'espère que tu arrives à te reposer »

«  Dis-moi surtout si ça ne va pas. Je monterais de suite te voir. »

Celui-ci me fait particulièrement rire. Je sais très bien que ça lui aurait servit plus d'excuse qu'autre chose. Surtout que si je ne me trompe pas, à l'heure où il me l'a envoyé, il faisait passer les Poupées Barbie.

Je reçois à l'instant un autre message de sa part justement :

«  Ça y est, la pause arrive. Dis-moi que tu es réveillée mon ange, j'ai tellement besoin de te savoir mieux ».

« Je le suis, mais je n'ai pas envie de descendre. Désolée », répondis-je pour le taquiner.

Quelques minutes plus tard, je n'ai toujours aucune réponse de sa part. J'espère ne pas l'avoir vexé. Je m'attendais à toute une suite de réparties, mais rien. Alors que j'attends toujours le portable à la main, quelqu'un frappe. Je soupire car je n'ai envie de voir personne. À part lui bien entendu.

A peine ais-je ouvert la porte, qu'un bras me saisis. Je vais pour hurler mais très vite je me retrouve serrée contre un corps musclé et tatoué que je commence à bien connaître. Des images de lui, m'ouvrant en serviette ce matin, me reviennent à cet instant et me mettent dans tous mes états. C'est tellement bon de le retrouver et le sentir contre moi.

-    Alors comme ça on ne veut pas me voir ?

-    Je n'ai pas dis ça, m'offusque-je. J'ai simplement dis que je ne voulais pas descendre. En fait je ne voulais pas voir trop de monde. J'ai encore un peu peur de devoir affronter d'autres questions.

-    Je vois. Moi qui avais prévu les croissants, dit-il en me mettant sous le nez un sachet rempli. Je vais être obligé de les manger tout seul, dans ma suite dans ce cas.

Je l'attrape par le col et l'embrasse fougueusement.

-    N'essai même pas de m'échapper, murmurais-je, collée à sa délicieuse bouche. Toi tu n'es pas concerné par mes craintes, et tu le sais.

Il laisse tomber les croissants sur la petite table qui se trouve sur notre passage et me soulève de ses de mains posées sous mes fesses.

-    J'ai faim, mais les croissants attendront.

Je ris, il me rend folle. Je suis bien avec lui.

-    Tu m'as fait tellement peur, tout à l'heure. T'as réussi à dormir un peu ? ça va mieux ?

-    Oui je viens tout juste de me réveiller. Et ça va beaucoup mieux, surtout maintenant que tu es là.

-    Tu as bien dormis ?

A la poursuite de la célébrité (tome 1 )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant