Un Lourd Héritage.

L.H- Chapitre 53, Mathilda

 La chaleur prit place dans la chambre, réveillant Louise. Elle fut surprise de se voir dans les bras d' Harmfield. Elle releva la tête, regardant le corps sculptural d' Harmfield, qui ouvrit les yeux, la regardant.

– Tu as bien dormi ? demanda-t-il.

Louise se mit à rougir, lui souriant. Elle s'écarta, s'asseyant sur le lit. Harmfield détendit ces muscles, puis s'assit à son tour. Ils se regardèrent. Harmfield glissa sa main gauche le long du dos de Louise, qui se raidit.

– Kunt !

Harmfield lui sourit, sarcastiquement. Il la fit se rallonger, l'embrassant dans le cou.

– Par pitié, il fait, dit Louise à la limite de jouir, trop chaud, fini-t-elle par dire.

Harmfield n'écouta pas, faisant glisser sa main droite, sur le ventre de Louise, qui crispa les mains.

Le téléphone d' Harmfield sonna. Il releva la tête bougonnant. Il décrocha.

– Par chance tu as décroché.

Harmfield écarquilla les yeux, reconnaissant la voix de Mathilda.

– Comment as-tu eu ce numéro ?

– Je suis toujours aussi proche de lui, ne l'oublie pas.

– Qu'est-ce que tu me veux ?

– J'aimerais te voir, ah moins que tu ne veuilles que je parle de ma découverte à...Raphaël. Donc nous nous verrons ce soir, dit Mathilda coupant l'appel.

– C'était qui ? demanda Louise apeurée.

– Mathilda, répondit Harmfield. Il remit son pantalon sortant de la chambre, sous le regard inquiet de Louise.

Cameron se trouvait encore dans le salon, se relevant du canapé. Harmfield alla dans la cuisine, se servant d'un verre de jus d'orange.

– Mauvaise nuit ? demanda Cameron.

– Non, juste une mauvaise surprise au réveil, répondit dépité Harmfield.

– OK, je vois, dit Cameron se levant le rejoignant. Louise ?

– Je viens de recevoir un appel de Mathilda. Elle désire me voir, ce soir, répondit Harmfield buvant d'une traite son verre.

– Tu vas me dire ce qu'il se passe ? demanda Louise entrant dans le salon, énervé.

– Mathilda est la seconde femme de... FICOME, dit Harmfield. Elle veut me voir ce soir, sous peine... bref, je dois...

– Et qu'est ce que tu comptes faire ? lui demanda-t-elle.

– Mettre les choses au clair, répondit Harmfield. En attendant, nous devrions prendre des habitudes.

– Tu veux faire quoi ? demanda Louise hébétée.

– Le marché !

Louise lui sourit, apparemment heureuse de ce changement, et s'installa à table, où Harmfield lui servit son café, sous le regard bienveillant de Cameron. Une fois le petit déjeuner prit, tous se préparèrent.

Onze heures sonna, ils étaient temps pour eux de sortir, direction le marché. Harmfield prit la main de Louise, qui fut aux anges. Avait-elle changé d'avis ? Ils partirent tous les trois, traversant quelques rues, se trouvant enfin au marché. Louise fit quelques échoppes, sous le regard d' Harmfield, qui négocia souvent avec les vendeurs, enfin surtout avec les vendeuses. Cela surprit Louise. Harmfield savait parfaitement marchander.

– Y a-t-il quelque chose que tu ne saches pas faire ? demanda-t-elle.

– Aucune idée, je ne me suis jamais posé la question, et toi ?