4 - الفصل

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13h39 | Paris, Aéroport Charles de Gaulle Étoiles.

Nous sommes à Paris et ce, depuis quelques minutes. Je ressens un mouvement continuel. Un changement qui opère. C'est la première fois que je quitte mes terres pour la France. Le vent venait de fouetter mon cou non couvert. Il fait un froid terrible, on se croirait en Antarctique. Avec Jawahir, nous devons trouver des affaires afin de se loger, trouver des gens à qui s'adresser. Il faut qu'on soit pourvu des choses nécessaires qui manquent. 

Paris est aussi grand qu'Adjaïrah : les maisons y sont si hautes, qu'on jugerait qu'elles sont habitées par des girafes. Dans une ville aussi peuplée, si tout le monde descend dans la rue, il s'y fait un bel embarras.

Depuis les quelques minutes que je suis là, je n'ai vu personne marcher. Les parisiens courent, volent, sont s'en cesse pressé. Ce sont des véritables machines. Dans mon pays, tout le monde prend son temps. Être stresser ne ferrait que les ralentir.

Avec Jawahir, nous attendons cette voiture où dessus était notée taxi. Les chauffeurs roulent à une telle allure que mon valet enrage. Actuellement, il venait de nous éclabousser de la tête aux pieds. Cette automobile avait refusé de s'arrêter et venait de nous passer sous le nez. Nous n'avions aucune technique pour les stopper.

Jawahir : Comment allons-nous joindre votre euh ta future épouse ?

Moi : Il faut d'abord intercepter ces automobiles

Un homme me poussa. Ce dernier, continua son chemin de sa démarche nonchalante. Jawahir ne pouvait pardonner les coups de coude que je recevais régulièrement.

Jawahir : ON VOUS FERRA ENFERMER SALE INFÂME ! INCLINER VOUS DEVANT SA MAJESTÉ !

L'homme : Espèce de connard, pd va.

Voyant que mon ami prenait ma défense, je pris le temps de le calmer, de lui rappeler la cause de notre visite : Ici, personne ne doit savoir que je suis un prince, nous devons être de parfait parisien. Je ne veux pas que l'on connaisse notre réelle identité.

Notre intégration commençait très mal et j'en avait conscience à la minute où j'ai vu la tenu des occidentaux. Certain portait des pyjamas gris et large. Il fallait qu'on se fonde dans la masse car la tenu militaire de Jawahir ainsi que ma tenue princière ne passaient pas inaperçue.

Un chauffeur c'était proposé pour nous conduire à destination. Il installa nos multiples bagages avant de prendre la route.

Le taxi : Où je vous dépose ?

Jawahir : Dans un palace

Azhar : Non ! Le quartier le plus pauvre de Paris

Le taxi : C'est pas ce qu'il manque

Alors que le chauffeur roulait en direction du dix-huitième arrondissement, je me suis tourné vers mon ami.

Moi : Que signifie « espèce de connard, pd va » ?

Jawahir haussa les épaules avant de prendre panique face au paysage. Nous étions arrivés dans un quartier parisien. Tous étaient vêtus d'une façon particulière, il n'avait pas le même port de tête que moi. Les hommes avaient une casquette. Ils fumaient pour la plus part et nous dévisageaient du regard.

Jawahir : Excusez moi monsieur, nous sommes bien dans la capitale ?

Le taxi : Oui et dépêchez vous, j'ai pas le temps là

C'est excité que je sortie de la voiture. J'avais hâte de découvrir la ville. Quant à mon ami, il était très anxieux et y allait à reculons. Dire que Jawahir était censé me protéger. C'est un véritable peureux.

Jawahir : Émir, je vous en prie. Changeons d'endroit.

Il voyait les hommes nous fixer. Ces gens de quartiers miraient nos valises Louis Vuitton et cela lui faisait peur. Il ne se sentait pas à l'aise. Il regrettait d'avoir accepter son voyage même s'il n'avait pas le choix. Jawahir s'inquiétait pour rien, ils avaient l'air gentils ces gens là.

Moi : Nous sommes des parisiens ! Vois le bon côté des choses Jawahir.

Jawahir : Très amusant votre altesse

Moi : Tu entends les parisiens parler ?

Jawahir : J'entends oui, j'entends

Moi : Laissons nos bagages ici, nous les récupérons plus tard

Nous avons laissé nos multiples valises avant de rechercher un hôtel ou de quoi se loger. J'étais si curieux malgré ce que l'on pourrait croire de moi. Au premier abord, on me voit comme un homme arrogant, imbus de sa personne mais c'est tout le contraire. Malgré mon titre, j'essaye de reste humble et simple.

Jawahir : ÉMIR ! ÉMIR !

Moi : Jawahir, c'est la dernière fois que je te répète : arrête de m'appeler comme ça !

Jawahir : BANDE D'IMPOSTEUR. BANDIT ! ALTE PAR ORDRE DU ROI

Il ne comprend rien à ce que je lui raconte. Nous devions être discret et le voici entrain de crier parce ...

Jawahir : ILS NOUS ONT VOLÉS NOS BAGAGES ! VOLEUR, IMPOSTEUR !

J'avais fait preuve de naïveté en laissant mes affaires sans surveillance mais ce n'est pas grave, cela nous obligera à nous conformer à leur tenue vestimentaire.




Welcome in Paris ...
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© lPanamienne.

Un prince dans la ville. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant