Chapitre 2

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Vendredi 12 février 2016. 5h 30 enfin nous et voilà ! Camille et moi nous étions lever assez tôt pour être prête à l'heure. On a prévu de rester une semaine pour profiter à fond du quartier dans un logement qui à partir la famille de Camille justement . Cela commence à me gêner que ce soit toujours elle qui finance ce genre de chose . À 7h 30 direction la gare. Pendant le voyage j'étais sur ma tablette sur les réseaux sociaux pour communiquer partager ma joie de me rendre aux victoires de la musique. J'étais tellement excitée. De temps en temps que je levé les yeux pour observer Camille. Cette jeune femme blonde aux yeux marrons. Cheveux lisser à la perfection et maquillage un peu trop vulgaire à mon goût. Ces tenues également. Mais ceci n'est que mon humble avis. Elle collectionne les garçons comme je collectionne les bibelots qui ont une appartenance à l'As Saint Étienne. Autant vous dire que c'était excessif. Puis j'éteignis ma tablette et observa mon reflet sur l'écran noir.
Non. Moi je ne suis pas comme elle. Je suis son opposée. Je suis brune, yeux marrons. Je laisse mes cheveux bouclés joliment. Je m'habille comme j'aime et comme je le sens, sans me caser dans une catégorie. Toujours avec un maquillage léger.
Nos passés sont si différents comme nos caractères. En face de moi, je regarde la jeune fille bourge née à Paris vivant à Nice comme moi. Moi la jeune fille modeste passionné de football avec une lignée d'étude devant moi que je me payerais  avec je ne sais quel argent.
Parfois je me demande comment a t-on pu devenir amie elle et moi.
Elle me fixa :
-Tout va bien miss ? Tu parais soucieuse
- Non ne t'inquiète pas tout va bien lui dis-je sans aucune arrière pensée évidemment.



Petite fraîcheur t'es p'têtre mannequin mais t'es loin d'être une fille modèle
 Tu aimes te shooter à tes shootings car tu jouis d'une vie moderne
 Tu passes ton temps à te défiler, tes adversaires défiler
 J'aime tes collants éffilés, te compare pas à des filles laides
 Même à l'école t'es populaire comme t'es
 Tu comptes plus les compliments récoltés
 Et dans tes soirées y'a du monde au balcon
 Mais je ne parle pas de ton décolleté.

-RISIBLES AMOURS-Where stories live. Discover now