Chapitre 1 -déprimé-

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Note d'auteur:
Je l'ai écrit quand j'avais 15 ans et là j'en ai 19 :P C'est juste pour dire que je ne l'ai pas retouché depuis et je ne vais pas le faire, alors vous êtes avertis!

On parle souvent de hasard, comment il arrive, si on y croit ou non, je crois que se hasard arrive quand on s'y attend le moins, qu'il soit positif ou négatif, il est toujours là à attendre le moment opportun.

Les gens parlent souvent du hasard comme quelque chose d'extraordinaire, comme quelque chose de fantastique, mais si le hasard devient nébuleux et qu'il n'apparaît jamais, qu'est-ce qu'on fait, on l'attend ou on le produit, on l'aide à se réaliser, mais si on l'aide, est-ce encore du hasard ?

Je crois que le hasard et important pour la vie, je crois qu'il nous pousse à faire des choses, réaliser des rêves, à vaincre ses peurs, sauf qu'il peut nous anéantir, car pour moi, le hasard m'a donné bonheur et malheur et je ne suis pas capable de décider s'il m'a donné plus de bonheur que de malheur et vice-versa, alors j'attend que le hasard revient vers moi, pour voir si cela va être en bien ou en mal, mais aussi je veux voir si les autres ressentent le hasard comme moi.

Ma mère était sur que j'étais dépressive, elle y croyait vraiment fort, elle disait que je ne sortais pas assez, que je ne socialisais aucunement et que je ne parlais jamais, ce n'était pas faux, j'étais du genre introverti, mais cela n'était pas une dépression, c'était plutôt, du contentement de joie et que j'aimais ma solitude. je n'étais pas comme une de ces folles à se mutiler ou à se suicider ou même à rentrer dans la drogue, c'était, tout simplement, que mes activités habituelles n'étaient pas des choses à faire en groupe.

Aussi, je n'avais jamais vraiment aimer la compagnie des humains, étant moi-même une humaine, je savais comment on pouvait être et comment c'était compliquer de vivre avec les émotions qui nous envahissent de manière improviste et comment elles peuvent changer en un coup d'oeil, alors j'ai pensé qu'en étant moins avec mes semblables, mes émotions ne seraient jamais compliquées et que cela ne seraient jamais en rapport avec eux. En tout cas, selon ma mère je faisais une dépression, donc je devais voir un psychologue, je haïssais les psychologues, comme je haïssais les gens tout court, mais surtout les psycologues et les médecins, ils croyaient tout savoir, même s'ils ne savaient rien, ils croyaient pouvoir me contrôler et me comprendre, mais j'étais plus compliquer que la norme.

- Alors Sam, comment vas-tu aujourd'hui ? me demanda mon psychologue comme d'habitude.

- Je vais bien merci.

- Est-ce qu'il y a quelque chose de nouveaux qui tes arrivée ?

Et les questions basiques sont arrivées, comme toujours ; il y a-t'il du nouveau, comment te sens tu dans cette situation, qu'elles ont été tes pensés pendant cette semaine, etc. Le début était toujours pareil, même elle ne changeait jamais, elle portait à chaque rencontre les mêmes pantalon gris patte d'éléphant, une blouse blanche avec des souliers bien cirés et un chignon très serré pour attacher ces long cheveux noir. Ce qui me plaisait, je n'avais jamais beaucoup aimé le changement, j'aimais être dans mon confort, ma bulle et mes choses, mais je trouvais qu'elle pouvait porter un nouveau accoutrement pour au moins une rencontre sur trois, cela me mettrait peut-être plus à l'aise.

- Explique moi ta routine du matin, continua t-elle.

- Eh bien, je me lève vers dix heures, je passe environ un trente minutes à lire, après je vais manger devant la télé se qui me prend d'habitude une émission complète, ensuite je remonte prendre ma douche et m'habiller, finalement, vers midi et demi je commence à préparé mon dîner.

- C'est très bien, sa te ressemble beaucoup, me dit-elle en me faisant un sourire aimable, maintenant explique moi tes journées vu qu'on est au début de l'été.

- Des fois je lis, je vais sur l'ordi, sinon je joue du piano ou je dessine, s'il fait beau je vais prendre une sieste au soleil, et quand j'ai tout les ingrédients qu'il me faut je cuisine, des gâteaux, des biscuits, tous plein de pâtisseries.

- As-tu déja pensé à aller au parc ou à un autre endroit pour te faire des amis ?

Toujours la même question, elle ne comprendra donc jamais que j'aimais être seule, que pour moi lire un bon livre ou jouer du piano est plus intéresant que d'aller parler à des inconnus.

- Non, ça ne me passe jamais à l'esprit, j'aime mieux être seule à faire des choses que j'aime.

- D'accord, à ce que j'ai pu constaté, tu ne fais pas beaucoup de sport, me réprimande-t'elle.

Que vouliez-vous, je n'étais pas sportive, alors une chance que je ne grossissait pas, mon esprit n'a pas accorder une seule place au sport, car je haïssais cela, soit c'était un sport d'équipe, sinon c'était un sport individuel, mais il allait toujours y avoir quelqu'un à tes côté, donc ce n'était pas si individuel que cela.

La session durait une éternité, alors je fus très heureuse d'apprendre que c'était enfin terminé, je pu rentrer chez moi pour retrouver mon calme habituel.

Pendant tout le trajet, ma mère n'arretait pas de bavarder, elle voulait savoir comment cela c'était passé, elle savait déjà tout, la psychologue lui disait les informations importantes qu'elle avait deviné de mes sous-entendu, mais j'imagine qu'elle voulait savoir ma perspéctive des conversations. Donc j'étais super heureuse de revenir dans ma chambre jaune pour y continuer à lire mon livre.

HasardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant