La rencontre qui changea ma vie

2. Le travail

Sur la route, je me mets à penser. Je pense à tout et à rien. Je pense à mon travail, à ce travail que je voulais faire étant gamine, et que je fais aujourd'hui. J'ai toujours voulu être avocate. Je ne sais pas d'où me vient cette "idée", mais elle ne m'a jamais quittée. Ce ne sont sûrement pas mes parents. Mon père, Henri Nicholson est médecin et ma mère, Victoria Smith, quant à elle, a toujours été mère au foyer. Elle a repris son nom de jeune fille après leur divorce, après 28 ans de mariage. J'ai une sœur, Julia, et un frère, Bryan, ils sont tout les deux plus jeune que moi, et sont toujours à l'école. Ma mère s'est remariée avec Patrick, un ancien militaire. Mon père, lui, vit seul et assure toujours sa carrière professionnelle à Las Vegas.

  J'arrive au parking, il est 7h50. Je rentre dans la société, salue Patricia, la secrétaire, parle avec Nichole, la stagiaire, qui est très gentille et très utile. Plus que certains en tout cas. Et je me rends à la cafétéria pour boire mon café matinal. Comme à son habitude, Eugène arrive et commence à me faire la causette :

  - Hey ! Salut Beth ! Comment vas-tu ? Ça fait longtemps dis donc !

On s'est vu hier.

  - Salut Eugène, lui répondis-je sèchement histoire de lui faire comprendre que ce n'est pas le moment de faire ses blagues lourdes.
Mais apparemment, il n'a pas compris le message :
  - Fais attention avec le patron ! Me lance-t-il. Ne baisse (Beth) pas ta garde !
Oui, il a vraiment fait cette blague. À 8h05 du matin.
Ce mec me donne des envies de meurtres. Je n'imagine même pas les blagues qu'il fait à ses clients.
Je lui souris histoire d'être polie et je m'en vais.

  Je me rends dans mon bureau pour jeter un œil aux dossiers déposés sur mon bureau : vol, agression, vandalisme, re-vol, re-agression... Rien de très passionnant. Je prends l'histoire qui me paraît la plus "passionnante" : L'histoire de Philippe Damien qui a agressé une vieille dame dans la rue pour lui voler son sac. J'ai réussi à lui obtenir un mois de détention et un mois de travaux forcés. Cette journée n'a vraiment rien de très passionnant.

  Il est midi, je vais au restaurant me chercher un sandwich au thon. En allant m'assoir, j'évite la table où se trouve Eugène et celle où se trouve Béatrice. Je vais à la table de Patricia et elle me parle de sa soirée d'hier. Patricia a 25 ans, comme moi. Elle vit seule, comme moi et sort souvent... Comme moi. Nous somme déjà sorties ensemble et cela c'était très bien passé. Je lui explique le "plan" de ma mère pour me caser, ce qui la fait rire.

Nous retournons au travail et je m'occupe de mes petites affaires.
Je suis également avocate du procureur et quelques fois juge. J'ai d'ailleurs du juger une affaire durant l'après-midi : un homme qui a tué sa femme sous prétexte qu'il la soupçonnait de le tromper. Il a obtenu une peine de 8ans de prison.

  Il est 14h45 maintenant, je marche dans le couloir pour aller à la machine. Je croise monsieur Carlington, le patron, dans le couloir :
  - Bonjour monsieur Carlington.
  - Bonjour mademoiselle Nicholson. Comment allez-vous ?
  - Bien, merci !
Je continue de marcher, quand il me rappelle :
  - Mademoiselle Nicholson !
  - Oui ?
  - Vous pouvez partir maintenant, vous avez bien bossé aujourd'hui.
  - Merci monsieur ! À lundi !
  - Au revoir.
Oui, nous sommes jeudi, mais je ne travaille pas le vendredi.
Je dis au revoir à Patricia et Nichole, puis je me rends au parking pour récupérer ma voiture.

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Voilà pour le 2e chapitre. J'espère qu'il vous plaît.
Jadouille2706