Chapitre 34

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PDV Stan :

- C'est Gracie. 

Elle se tourne vers moi l'air déboussolée, regarde partout autours d'elle. Elle semble tellement perdue.. Ses magnifiques yeux verts me dévisagent, elle veut que je l'éclaire. Mais je n'en suis pas capable. Je ne suis qu'une petite chose devant Gracie. Et Elena l'a sûrement remarqué car une lueur étrange apparaît dans son regard. Du désespoir ? Mon Dieu, mais je lui brise le coeur ? Le rire de Gracie arrive jusqu'à mes oreilles. Et c'est là que je reprend mes esprits.

- Bébé ? C'est qui elle ? 

A l'entente de ces mots, je vois que le corps tout entier d'Elena se contracte. Elle serre les poings pour ne pas exploser. Je suis incapable de parler, trop choqué par le fait de la voir ici aujourd'hui. Après tant de temps que j'ai passé à m'en mordre les doigts.

J'étais réellement amoureux de Gracie. Mon premier amour. J'avais tracé mon avenir avec elle. Enfin c'est que je pensais. Gracie.. Gracie.. Pourquoi m'avoir détruit ? Et surtout, pourquoi ne suis-je pas capable de retenir cette sensation de frissons dans mon corps quand tu m'appelle bébé ?

- Je suis sa copine.

Elena a répondu du tac au tac. Gracie se plie de rire. Elle ne s'arrête plus. Lorsqu'elle finit par arrêter, elle s'approche dangereusement d'Elena, mais cette dernière ne bouge pas d'un poil.

- Ecoute moi bien petite salope, Stan a passé son temps à m'attendre, et tu lui as servi de distraction. N'essaies pas de croire qu'il t'aime, parce-que je suis la seule qu'il ait aimé. Il m'aimera toujours. Et puis quoi ? Tu es fière de bien t'entendre avec son père ? Ce vieux pervers aime tout ce qui est du sexe opposé. Mais MOI au moins, j'ai été acceptée par sa mère. Tu ne fais pas le poids petite. Maintenant dégage de là, vas jouer à billes. 

PDV Elena :

  - Ecoute moi bien petite salope, Stan a passé son temps à m'attendre, et tu lui as servi de distraction. N'essaies pas de croire qu'il t'aime, parce-que je suis la seule qu'il ait aimé. Il m'aimera toujours. Et puis quoi ? Tu es fière de bien t'entendre avec son père ? Ce vieux pervers aime tout ce qui est du sexe opposé. Mais MOI au moins, j'ai été acceptée par sa mère. Tu ne fais pas le poids petite. Maintenant dégage de là, vas jouer à billes. 

A l'entente de ses mots, mon coeur se brise. Le silence règne. Stan ne me défend pas. Pourquoi ne le fait-il pas ? Je me retourne vers lui, mais ses yeux sont plantés dans ceux de Gracie. L'hystérie s'empare alors de moi, et je me dirige en furie vers Stan :

- On va y arriver hein ? On va réussir à dépasser le retour de cette garce parce-que tu m'aimes ? T'es qu'un salopard ! J'étais son pansement hein ? Hein Stanley ? Tu m'utilisais pour ne plus penser à elle hein ? Connard !

Je hurle à présent, je pleure. Je lui frappe sur le torse mais il ne bouge pas d'un pouce et son regard est toujours planté dans celui de l'autre garce. 

Je ne sens plus mes jambes. Je sens alors la sensation de mon corps posé contre le sol. J'éclate en sanglots à ses pieds.

- Tu devrais partir Elena. Matt te ramènera.

Non mais il se moque de moi là ? Je me lève d'un bon et le gifle.

- Qu'est-ce que je t'ai demandé moi hein ? Je t'ai demandé de venir faire ton numéro de charmeur ? Je t'ai demandé de me faire tomber éperdument amoureuse de toi ? Hein ? Tu critique ton père Stan, mais tu es bien pire que lui. Et n'oublie pas que moi j'étais là quand tu cassais tout dans tes mauvais jours, quand tu buvais, quand ton père.. Fin, je t'ai aidé du mieux que je pouvais, aux dépends de mon bonheur Stanley, mais visiblement ça n'a pas suffit.

Je me retourne pour partir mais il m'attrape le poignet.

- Elen..

- Non Stan. Lâche-moi maintenant. 

Il me fixe dans les yeux. Mes ses yeux sont vides. Dépourvus de sentiments.  Il ne désserre pas son étreinte.

- Oui Stan mémorise bien l'image de moi, que tu vois, parce-que c'est la dernière fois que je pleure pur toi. Tu pourras revenir, mais ce sera fini. Plus jamais. Maintenant lâche moi. 

Il resserre de plus en plus son étreinte. 

- Stan, tu me fais mal.

J'ai vraiment mal. Des larmes de douleur coule.

- STAN.

Il reprend visiblement ses esprits et me lâche. Je commence à marcher vers l'entrée, puis bouscule Gracie avant de lui répliquer froidement :

- J'espère qu'il ne se loupera pas cette fois. Ce serait bête que tu revives ce cauchemar.


My Bad BoyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant