Chapitre 2: Qui es-tu ?

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Pdv omniscient


L'homme s'avança dans la chambre d'une démarche nonchalante. Il posa ses yeux sur la vieille femme qui arrêta instantanément de s'agiter. Puis il regarda Andrea de haut en bas pour finalement afficher un sourire satisfait. Un blanc s'installa entre les trois personnes et c'est l'inconnu qui brisa le silence.

- Que ce passe-t-il ici ? Demanda l'homme en blouse blanche

- Ah docteur cette infirmière est incompétente, répondit là mégère avec une voie des plus mielleuses.

- Pardon ! s'indigna Andrea

L'inconnu ne fit pas attention aux paroles de l'ancêtre et se présenta à la jeune femme :

- Enchanté mademoiselle je suis le Docteur Law.

Elle le surpris à la regarder de la tête au pied une deuxième fois et cela lui déplut, mais elle ne dit rien pour deux raisons : la première étant qu'Andrea faisait la même chose et la seconde étant que la vieille dame était derrière. Il la fixa et souris de nouveau. Andrea le trouvée mignon, mais elle trouvée aussi qu'il avait quelque chose de bizarre...

- Je suis Andrea, une stagiaire en infirmerie, revendiqua-t-elle avec méfiance.

- Mademoiselle, je vais prendre en charge cette dame, vous pouvez y aller, vous devez sûrement avoir beaucoup à faire.

- Euh oui, si...i vous voulez, bafouilla la jeune femme en le remerciant quarante douze fois dans sa tête de la libérer de cette vieille peau !

Andrea sortit de la chambre, descendit jusque dans la salle des infirmières au rez de chaussé. Son heure de pose est fini. Elle attrapa son sandwich croqua dedans et grimpa au second pour s'occuper des enfants hospitalisés.

***

Vers 17 h 30 Andrea sortit de l'hôpital. Elle marcha dans les rues de la ville pour acheter le pain et faire deux, trois courses.

Sur le chemin du retour elle croisa sa meilleure amie Fawzia. Une grande brune avec les yeux marron clair qui sortait de son stage chez le vétérinaire de la ville.

- Alors, le vétérinaire ? Demanda Andrea en sachant que tout allait bien vue le visage souriant de son amie.

- Merveilleux! fanfaronna Fawzia. Une chienne a accouché de cinq merveilleux petits chiots !

- Et les garçons? La taquina Andrea

- Décevant, rien du tout, nada, que dale ! Même chez les clients ! Et toi ton stage ?

- Écoute, tout s'est bien passé. Les enfants sont trop mignons. Par contre, je suis tombée sur une vieille mégère.

- Et tu l'as pas tué ?

- J'avais envie crois moi ! Mais un type eux yeux gris est arrivé et il a pris les choses en mains.

- Un type ? Il était comment ? S'extasia Fawzia

Andrea réfléchit quelques instants et dit :

- Plutôt mignon, mais il est vraiment bizarre et il n'a pas arrêté de me relooker ! Il fait un peu flippé comme médecin

- Ouais je vois le genre, c'est un psychopathe.

Elles marchèrent en discutant un peu plus d'une heure. Quand Andrea rentra chez elle, il était presque 19 h. Son père était assis sur un fauteuil dans le salon noir et blanc de la maison. Il était en train de lire le journal de la ville. 

- Bonsoir père, je suis rentrée !

- Bonsoir ma chérie, tu vas bien ? Comment s'est passé ton stage ?

- Je vais très bien et mon stage se déroule à merveille, dit elle en s'avançant pour faire un bisou sur la joue de son père.

- Tant mieux, dit il en toussant plusieurs fois.

- Tu vas bien, tu veux un peu d'eau ?

- Non...c'est bon merci. Il toussa encore et poursuivit, tu es comme ta défunte mère. Elle était toujours enjouée, tout aller toujours bien, mais elle s'inquiétait toujours pour rien... Elle me manque...

- Père...murmura-t-elle en l'étreignant

- Si un jour il t'arrivait malheur, ou que tu décidais de partir à cause de moi, je m'en voudrais tellement et je ne m'en remettrai jamais.

Il commença à sangloté. Le père d'Andrea était d'assez grande taille. Son visage serin était abîmé par les âges. Il devait avoir la cinquantaine et ses cheveux commençaient à devenir gris. La jeune femme décida de réconforter son père.

- Mais père, tu sais très bien que je n'ai pas l'intention de partir et puis, que veux-tu qu'il m'arrive sur cette île ? Dans le pire des cas, si je disparaissais, tu enverrais la marine à ma recherche. Alors, il n'y a pas de quoi s'inquiéter.

 - Tu as raison, mais on ne sait jamais ce qui pourrait arriver.

- Arrête de broyer du noir ! Je vais préparer le diner.

- Très bien, dit il en se replongeant dans son journal.

Andrea se dirigea vers la cuisine. Au passage elle récupéra les sacs de courses pour les ranger à leur place. Ensuite, elle attrapa une casserole qu'elle remplit d'eau pour la mettre à bouillir. Elle mit les pâtes à l'intérieur puis prépara la carbonara. Quand le repas fût prêt, Andrea appela son père pour dîner. En servant le repas, la jeune femme se souvint que les pâtes étaient le plat préférer de sa mère et que cette dernière adorée faire la cuisine. Le repas se fit dans le silence le plus complet. Les seuls bruits que l'on pouvait entendre étaient les tintements des couverts sur les assiettes en porcelaine.

À la fin de la bombance, le père d'Andrea se rassit sur son fauteuil pour boire quelque bouteille de bière.



Salut les gens!

 je vous présente le deuxième chapitre avec Law en médias ( avouer qu'il est beau gosse! mais je partage pas mouahahahahah ! )

Je m'excuse pour les fautes mais je vous jure j'essaie de faire gaffe! 

A + ;)

Le rêve de toute une vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant