Chapitre 4 : Le lotus et les accros

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C'est ce qu'on appelle être productive, mais cette fanfiction m'emballe vraiment! :D


Chapitre 4. Le lotus et les accros

-11h14 AM, devant Le lotus blanc-

Attendez! Sherlock était gay? Sherlock avait eu un amant? Non, ridicule. John devait avoir mal entendu, ses déductions devaient être mauvaises, il devait se tromper. Impossible. Sherlock était marié à son travail, Sherlock n'avait pas de sentiments, Sherlock ne se laissait pas contrôler par les besoins de son corps, Sherlock... était Sherlock.

Complètement sidéré par la révélation que lui avait fait son meilleur ami, John ne pipa plus un mot jusqu'à leur retour à Baker street. À la maison, Sherlock fut le premier à parler, remarquant sans doute la consternation de son ami.

-Il n'y a plus de thé ni de lait, John, il faudrait aller en acheter.

-Oui, il faudrait.

-Va en acheter, John.

Un ordre de plus... décidément, Sherlock n'était pas des plus diplomatiques. Connaissait-il seulement les multiples usages de la politesse? Non, c'était vrai, Sherlock ne s'encombrait pas de ce genre de chose. Totalement inutile, disait-il.

-Pourquoi n'irais-tu pas toi-même pour une fois, Sherlock?

-Cela nécessiterait que je me lève. Plus, je suis en train de réfléchir, je suis occupé. De toute manière, tu le sais, je suis banni de tous les supermarchés de Londres.

John savait que ce n'était pas vrai, il serra les dents. Il allait dire quelque chose. Sûrement quelque chose de regrettable par la suite quand le portable de Sherlock sonna. Le détective laissa le téléphone vibrer et sonner sans rien faire.

-Tu ne réponds pas?

-Je te l'ai dis, John, je suis occupé.

Le docteur soupira. Prendre l'air, sortir d'ici, au final, c'était peut-être exactement ce dont il avait besoin.

-Je vais à l'épicerie.

Sherlock ne releva même pas la tête sur lui. Énervé, John soupira à nouveau, puis remit son manteau et claqua la porte derrière lui. Il allait héler un taxi quand une berline noire s'arrêta devant lui. Deux hommes en smoking en sortirent et lui mirent un sac brun sur la tête avant de l'agripper solidement et de l'embarquer de force sur la banquette arrière du véhicule. John entendit les moteurs se mettre en marche, puis des cuisses musculeuses l'encadrer. Il se trouvait probablement au milieu des deux malabars. Au bout d'un moment, la voiture ralentit et le sac à patate lui fut retiré. Aussitôt, le regard de John croisa celui d'Anthéa, l'assistance personnelle de Mycroft, qui était assise sur le siège passager et qui avait tourné la tête vers lui.

-Je suis désolée que nous ayons dû faire preuve de tant de violence à votre égard, Dr. Watson, mais vous ne seriez jamais monté dans cette berline de votre plein gré.

John cligna des yeux pour s'assurer qu'il ne rêvait pas.

-C'est la sixième fois ce mois-ci que vous m'enlevez, Anthéa!

-Ordres du gouvernement britannique.

Autant dire les ordres de Mycroft. Les deux colosses aidèrent John à descendre de l'automobile et le conduisirent à l'intérieur du parlement britannique, puis dans un petit salon privé où, jambes croisées sur un sofa, Mycroft attendait.

-Vous pouvez nous laisser. Merci, Anthéa.

Cette dernière s'inclina respectueusement, puis sortit du salon avec ses deux molosses. John fusilla Mycroft du regard.

Le lotus blanc (Johnlock)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant