Post-enquête (Chapitre 20.) Le lotus et le cœur

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Coucou,

Voici le vingtième et dernier chapitre de cette fanfiction. Elle se termine sur un lemon léger et un peu d'humour, j'espère que ça vous plaira! <3

J'ai beaucoup aimé cette histoire, alors je vous remercie de l'avoir lu jusqu'au bout!


Post-enquête (Chapitre 20.) Le lotus et le cœur

-10h15 AM, 221B Baker street-

Sherlock avait toujours considéré les sentiments comme une poussière sur la lentille, la poussière dans le mécanisme. Cette petite chose qui empêchait les rouages de tourner, qui empêchait de seulement réfléchir. Pourtant, maintenant que le corps de John s'arquait sous le sien, se courbait et gémissait, il en venait à oublier tout ses anciens préjugés. Tout à coup, ce qu'on appelait sentiments lui semblait bien plus supportable.

John n'était pas gay. Avant, il était sortit avec des femmes comme Mary ou encore Sarah. Sherlock était le premier. Il l'aimait, il le laissait faire toutes ses choses parce que c'était lui et uniquement lui. Il n'aurait laissé personne d'autre le toucher ainsi, le soumettre et faire tomber toutes ses défenses. Il avait été militaire, il avait été capitaine dans l'armé : il n'était pas du genre à se laisser dominer. Pourtant, il l'acceptait l'accueillait même, parce qu'il s'agissait de Sherlock.

Quand, la boule au ventre, John était entré dans la chambre de Sherlock, il s'était arrêté juste devant la porte, ne sachant que faire. Il était en territoire étranger. Craquant ses doigts, il prit une grande inspiration. Soudainement, il sentit une présence dans son dos, puis une main se poser sur son épaule.

-John...

La voix de Sherlock s'insinua dans son oreille, grave et sensuelle. Son souffle effleura son cou, le faisant frissonner.

-Déshabille-toi, John.

Habituellement, lorsque Sherlock lui donnait des ordres, cela l'énervait profondément et il grinçait des dents en se demandant jusqu'où le détective pourrait bien être capable d'aller pour lui faire faire ce qu'il désirait. Pourtant, cette fois-ci, les ordres du sociopathe le rassuraient, le réconfortaient. Sherlock ne dirait jamais «Tout va aller bien, John, aies confiance en moi.» ou autre chose du genre, mais sa manière bien particulière de lui faire comprendre qu'il devait s'abandonner à lui allait très bien au docteur. Alors, il ne se posa pas de questions, il ôta son pull, puis laissa tomber ses pantalons au sol.

-Au lit...

Il obéit et s'allongea sur le matelas. Sherlock le rejoignit rapidement et John se rendit compte qu'il s'était déshabiller aussi. Son dos musclé de militaire se pressait contre les abdos légers du détective.

-Tu as déjà fais ça, Sherlock? S'inquiéta-t-il.

À vrai dire, il n'avait aucune idée de qui avait été en-dessous ou au-dessus avec Feilong... En fait, maintenant que celui-ci était mort, il préférait ne pas y penser.

-Non, mais j'ai lu.

John lança un regard perplexe au détective derrière son épaule qui soupira.

-Bon, d'accord, j'ai appris sur Youtube.

John ne parut toujours pas convaincu, alors Sherlock avoua :

-C'est bon, j'ai écouté de la porno. Ne me regarde pas comme ça, John, tu en écoutes toi aussi, comme n'importe quel homme.

-Comment est-ce que tu... est-ce que tu m'as vu me...?

Toucher...

-Veux-tu vraiment le savoir?

À bien y réfléchir...

-Non.

Quand Sherlock le pénétra après l'avoir préparé, c'est une douleur vive, lacérante qui traversa John comme un éclair. Il pensa que Sherlock ne s'était peut-être pas aussi bien informé qu'il le prétendait. Il songea à le dire, mais le temps qu'il y pense, le mal s'estompa doucement, ne laissant derrière lui qu'une gêne parfaitement supportable. Il ravala ses paroles. Jusqu'au moment où Sherlock bougea, balançant son bassin contre ses reins, parfaitement aligné. Il cria.

-Qu'est-ce qu'il y a, John, j'étais pourtant presque certain d'avoir touché la prostate? L'interrogea Sherlock, perplexe, comme s'il cherchait l'erreur dans son calcul.

Le souffle de John était court, haletant.

-Je crois que tu l'as eu, Sherlock, réussit-il à dire entre deux gémissements.

***


-13h00 PM, 221B Baker street-

Après avoir fait l'amour toute la nuit, les deux tourtereaux se réveillèrent tard. Lorsque John émergea des vapes du sommeil, ce fut à cause du Blackberry de Sherlock qui s'agitait sur la table de chevet. Échappant un bâillement, il l'attrapa pour le fermer. Néanmoins, juste avant d'appuyer sur le bouton de fermeture, il vit un texto qui le fit pâlir de honte, d'embarras et de gêne mélangé. Son visage vira instantanément au cramoisi.

Félicitations pour cette nuit, frérot. Mycroft.

Au même moment, les boucles brunes de Sherlock bougèrent et le détective releva la tête de son oreiller.

-Qu'est-ce qu'il y a, John?

-Ri-... rien.

Le docteur n'osait rien dire. Il éteignit le téléphone et le reposa. Cependant, rien n'échappait à Sherlock Holmes qui avait bien remarqué son malaise.

-Ne t'inquiète pas, John. Je dirai demain à mon frère d'éteindre les caméras qu'il a mis dans ma chambre, promit-il.

Et Sherlock mit à nouveau sa tête dans son oreiller qu'il tenait de ses deux bras. Toujours aussi rouge, John décida se recoucher également. Soudainement, les bras du détective vinrent s'enrouler autour de lui, l'attirant à lui. John ignorait si Sherlock dormait, s'il était conscient ou non de ses actes, mais peu lui importait; il se sentait chez-lui. 

Un peu plus tard, Sherlock reçut un autre texto.

Toutes mes félicitations pour ta vierge, honey. Moriarty.

Il décida de ne pas le montrer à John. Qui sait, peut-être que le blond ne voudrait plus jamais partager sa couche s'il commençait à tenter de calculer le nombre de personne qui aurait pu assister à leur ébat de la veille...! Et Dieu savait qu'il compterait, Sherlock en était certain!

C'est rare que je m'ouvre la trappe en fin de chapitre, mais je me le permet cette fois! C'est pour vous annoncer une bonne nouvelle : le tome deux est confirmé! Je dois encore retravailler un peu le scénario, mais les grosses lignes sont dans ma tête et le, minimum, le premier chapitre devrait sortir dans les jours qui vont venir. Quand ce sera le cas, je vous préviendrai sur ce livre, alors gardez-le encore un peu dans votre bibliothèque! En attendant la sortie de "Le dragon argenté", vous pouvez toujours tenté de tirer des conclusions de sa couverture! ;')

 Quand ce sera le cas, je vous préviendrai sur ce livre, alors gardez-le encore un peu dans votre bibliothèque! En attendant la sortie de "Le dragon argenté", vous pouvez toujours tenté de tirer des conclusions de sa couverture! ;')

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Le lotus blanc (Johnlock)Where stories live. Discover now