Retour d'un bonheur sans fin ?

Chapitre 13

Précédemment dans le chapitre 12 :

"Tiens, Iseko, comme on se retrouve."

Son corps se raidit à l'entente de sa voix, ne pouvant plus exercer aucun mouvement. Elle était terrifiée. Elle avait peur qu'il le frappe encore, comme il avait fait le jour d'avant. Elle voulait prendre ses jambes à son cou mais elle n'avait malheureusement aucun contrôle sur ses membres à ce moment même.

"Kaito, quelle bonne surprise..." Souffla-t-elle, dos à lui.

Il la prit brutalement par les épaules, la forçant à se retourner. Elle le regardait de ses grands yeux bleus, priant intérieurement pour qu'elle soit épargnée. Il glissa son index sur l'œil gonflé de la brune. Elle grimaça, ses paupières douloureuses. Rien qu'un simple touché la faisait souffrir. 

"Alors, ton œil te fait mal ? Tu veux toujours rester loin de moi ?

- Laisse moi tranquille Kaito, je t'en supplie", l'implora-t-elle.

Il rit, cela en était effrayant. La brune tremblait de peur, fermant les yeux quelques secondes en espérant que tout ceci ne sois qu'un énorme cauchemar. Malgré ce qu'elle voulait se faire croire, elle savait qu'une fois qu'elle rouvrirait ses yeux, le brun serait toujours là, son regard menaçant. Elle devait fuir. Seule la fuite pouvait la sortir de ce pétrin. Cependant, il courrait bien plus vite qu'elle et n'aurait aucun mal à la rattraper. Elle sprintait au plus vite qu'elle pouvait, comme si sa vie en dépendait. 

Soudain, elle se fit arrêter, percutant un torse plutôt imposant. Elle jurait au fond d'elle-même de ne pas avoir regarder devant elle, priant pour qu'elle ne meure pas maintenant. Elle fermait les yeux de crainte, s'attendant au pire, puis la personne en face d'elle lui ébouriffa les cheveux.

" Et bien, Iseko, tu es bien sportive aujourd'hui."

La brune ouvrit ses yeux, reconnaissant cette voix qu'elle avait entendu tant de fois au collège. Aomine se tenait devant elle. Elle sourit, légèrement soulagée. Cependant, elle revint rapidement a la réalité quand elle entendit les bruits de pas s'intensifiant puis s'arrêtant à sa proximité. 

"Aomine Daiki de la génération miracle si je ne me trompe pas, peux-tu me laisser seul avec Iseko ?"

Sa voix était menaçante et ne présageait rien de bon. La femme effrayée agrippa ses mains sur le t-shirt blanc du basané, voulant le retenir. Elle ne pouvait se défendre seule et elle était bien trop effrayée pour le faire. Des larmes menaçaient de couler de son visage, elle se sentait si vulnérable. Daiki comprit que Kaito n'avait que de mauvaises intentions et il décida de rester. Il avait remarqué auparavant son œil violacé et gonflé. Il en déduit  que c'était le brun qui lui avait infligé ceci. 

"Tu crois vraiment que je vais la laisser repartir avec toi alors que tu risques de la frapper encore ?  Prends-moi pour un con. J'ai aucune idée de qui tu es et de ce que tu veux à Iseko mais ça sert à rien de rester, tu peux te barrer. Tu lui feras rien aujourd'hui." cracha le basané.

Kaito n'écoutait guère ses paroles, déterminé à obtenir ce qu'il souhaitait. Il avait une soif de vengeance énorme et rien ne pouvait l'empêcher d'accomplir ce qu'il voulait. Enfin, c'était ce qu'il croyait. Il s'avança trop près de l'homme au teint hâlé. Son poing partit et atterrit en plein milieu du visage du brun. Son nez se mit à saigner après le choc. Il grimaça puis s'enfuit. La brune, elle, se laissa aller, rassurée. Ses joues étaient trempées à cause des larmes qui roulaient le long de ses joues. Elle serra son ami contre elle et souffla un léger "merci" avant de rentrer chez elle. Daiki, après cette scène d'incompréhension, rentra chez lui.