La Quatrième Seconde

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Je n'aime pas parler de mon enfance.
Peut-être car je n'en ai pas vraiment eu.

Les gens peuvent penser ce qu'ils veulent de la conception d'une histoire, mais ce moment où l'on vivaient encore dans le merveilleux monde de l'imagination.
Ou la moindre idée germmais sans limite.
Et puis petit à petit, il nous y arrache pour faire de nous que des symboles sur un support sans vie.

Ils appellent ça la création.
Moi j'appelle ça ma mort.

Lente et douloureuse elle fût.
Même pendant plusieurs mois, on a oublié de compléter mon histoire.

Je n'étais rien.
Une histoire sans fin.


Je n'aime pas parlé de ces souvenirs ou le monde étais beau. Ou je pensais que ma création étais une chose merveilleuse...


Votre espèce est trop sauvages pour penser aux idées.
Vous les laisser mourir bêtement.

Elles vous forge. Vous les tuer.
C'est un bons compromis.

Mais après tout, vous êtes nos créateurs. Vous avez le droit de vie et de morts sur nous non ?
Nous ne sommes pas des parasites.

Du moins. Nous devrions vivre en symbiose....

Je ne peux pleuré.
Je ne peux aimer.

Je ne suis qu'une idée.
Déjà morte.

Et une histoire.
En train de mourir.

5 Secondes Pour RéfléchirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant