|CHAPITRE 3|

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NOTE D'AUTEUR :

JE DEVRAIS PAS ! NORMALEMENT JE PUBLIE UNIQUEMENT LE VENDREDI SOIR, MAIS ON M'A HARCELER, MENACER DE MORT/DE TORTURE DONC JE VOUS PUBLIE LE CHAPITRE 3... JE VAIS DEVOIR RENDRE DES COMPTES A MON "ÉDITRICE" ET CA VA PAS ÊTRE LA JOIE ! CA VA CRIER ALORS SOUTENEZ MOI.  

1165 mots ! L'histoire débute. Vous en pensez quoi ?

Chapitre pas corriger et pas relu :/

Si vous avez du mal avec certains mots et que vous voulez la définition n'hésitez pas à poser la question

Ma question: Vous habitez ou ?

Votre question (en interligne de préférence)

A qui je dédis le prochain chapitre ?

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* * *  

~* La rue a détruit son âme et a rendu son cœur noir et remplie de haine *~

J'insiste une seconde fois, je cri presque. Je suis hors de moi. Une fille a été agressé, la 'sérénité' du quartier est en jeu, Jennah ne semble pas vouloir me répondre concernant son agresseur, elle pleure. Cette fille est actuellement face à moi et sanglote. Je perds une fois de plus mon calme.

 - Arrête ! s'exclame Sania, me sortant de ma torpeur. Sans m'en rendre compte j'ai foncé sur Jennah et lui tient fermement le bras dans l'attente de sa réponse.

Je me recule, perdu, c'est toujours de la même façon que je réagis suite à ma colère. De la violence, toujours de la violent. Ma vie entière se résume à la violence et à la destruction. Je jette un dernier coup d'œil aux filles avant de sortir de la chambre en claquant la porte. Il faut que je me défoule, que je fume, que je frappe. Il faut que je me laisse aller.

Je suis près du stade, à l'autre bout du quartier, quand j'arrête de courir. Je dois me canaliser, je dois arrêter de voir le visage striée de larmes de cette fille, je dois arrêter de pensée tout cour. Une chance pour moi, un groupe de mecs du quartier est encore au stade quand j'entre dans celui-ci.

 - Crapule ! me hèle Ketama –mon meilleur ami et frère-, un p'tit foot ? me propose-t-il

Un foot, en temps normal ce n'aurait pas été mon choix premier mais je ne dis pas non. En temps normal, j'aurais plutôt choisi la boxe, suivi d'un –voir plusieurs- joint, ainsi qu'un bon verre de Jack. Même s'il s'agit d'un rituel qui a le don de me calmer, je choisi le foot. Tout simplement car la dernière fois qu'une 'crise de colère' est apparu, elle s'est suivi d'un séjour à l'hôpital pour Ketama. Il semblerait que j'ai encore une fois perdu le contrôle et les côtes de mon pote en on subit les conséquences.

 - Vas-y c'est party, je dis en courant vers le groupe. Par contre j'ai à vous parler à la fin du match.

Ketama fronce les sourcils et me lance un regard interrogatif. Je lui réponds d'un geste de la main pour lui faire comprendre qu'il doit attendre.

Les équipes ce constitue rapidement et le match est lancer. La seule règle qui existe au 4 Tours lors d'un quelconque jeu, c'est qu'il n'y a pas de règles. Tous les coups sont permis, et quand je parle de coups c'est bien sûr au sens propres comme au figurés. Une bagarre éclate donc sur le terrain mettant fin au match. Un tacle de trop apparemment. Essoufflés par nos efforts nous nous asseyons a même le sol pour rouler nos doses. Les mecs parlent avec animation, comme d'habitude, ils discutent de foot, de filles, de leurs dernière sortit en boîtes de nuit. C'est seulement une fois que j'ai finis mon stick, que j'ouvre la bouche. Je leurs explique la confrontation de toute à l'heure mais je passe sous silence l'interrogatoire de la chambre.

 - Attends, attends, s'exclame Nose, une meuf du quartier s'est fait frapper par un mec ? récapitule-t-il en s'énervant. Et on était ou nous ? sa colère est palpable

 - J'étais la moi, la question est pas là, je l'interromps. Faut le retrouver ce fils de pute et lui faire comprendre que personne ne touche a une petite du quartier.

Ketama se lève et fait les cents pas. C'est le plus réfléchit du quartier. Il ne se précipite jamais –ce qui est souvent agaçant- ça a du bon des fois.

 - Je récapitule, tu l'a frapper puis tu as ramené la meuf chez toi, il dit en énumérant les faits. Quand tu es partit il était encore la bas ? demande-il

Je secoue la tête, il a surement du prendre la fuite alors que je reprenais mes esprits. C'est assez flou dans ma tête lorsque je reviens à moi. Ketama le sais alors il se contente de hocher la tête.

* * * * *

Je rentre chez moi en faisant le moins de bruit possible. Après notre réunion au stade, avec les mecs on s'est posé sur le parking derrière chez moi pour s'alcooliser. J'en titube encore alors que j'ai arrêté de boire depuis plus de deux heures. Il faut croire qu'une bouteille suffit à me mettre bleu. Ah, et j'ai aussi fumé deux joint, non trois, je ne sais plus. Mon cerveau est embrumé par l'alcool et les effets de Marie-Jeanne. J'ai faim. Non j'ai envie de vomir. Je ne sais plus.

* * * * *

Trou noir, mal de crâne, estomac au bord des lèvres. Je pense avoir abusé sur l'alcool et la beuh hier soir. Mes pensées rebondissent dans mon crâne, me donnant encore plus mal. Je me lève avec précaution, ma nuque me fait mal. A raison, j'ai dormi dans la salle de bain, encore une fois. On toque une seconde fois à la porte, c'est ce bruit qui m'a réveillé. Je m'accoude à la vasque et laisse couler l'eau. Une giclé sur le visage, une seconde, une troisième. Ça ne vas pas mieux mais ça m'a réveiller. Je titube jusqu'à la porte et m'effondre presque dessus, je l'ouvre avec précaution. J'écarquille les yeux quand je remarque la personne face à moi. Je m'attendais à trouver Sania ou même Yênissa mais c'est Jennah qui attend que je lui laisse la place dans la salle de bain. Qu'est-ce qu'elle fait ici aussi tôt le matin ? Mon cerveau avance au ralentit et il me faut donc plusieurs secondes avant de venir à la conclusion qu'elle a dû dormir à la maison. Elle attend quelque chose, je ne sais quoi. Je penche la tête dans l'attente d'une réponse à ma question silencieuse « que veux-tu ? ». La voix de ma mère se fait entendre :

 - Tu comptes rester sur le seuil de la salle de bain encore longtemps ? demande-elle sarcastique

Oh c'est ça ! J'ai vraiment besoin d'un café, et d'une aspirine. Oh et d'une bonne douche, je pue l'alcool et surement le vomi. Je grimace a cette pensée et manque de faire demi-tour pour me laver mais je flanche face au regard de ma mère. Je laisse donc ma place à Jennah et prend la direction de la cuisine.

 - Café, je dis à Sania en m'asseyant à table.

Je pose la tête sur la table et entends distinctement Sania souffler. Je décide de passer outre pour cette fois, j'ai pas la tête à m'en prendre à elle. Pas avec cette gueule de bois.

Quelque seconde plus tard, elle pose ma tasse de café devant moi. Merci Nespresso pour ces machines si rapides.

 - Je te fais des tartines ? demande ma sœur d'une petite voix, cette même voix qu'elle utilise pour me parler.

Je secoue la tête ce qui entraîne instantanément une douleur aiguë a la tempe.

 - Doliprane, j'arrive à articuler

Crapule Du GhettoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant