Chapitre 17

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Le lendemain est déjà là, ma tante nous a téléphoner pour qu'on n'oublie pas, comme si on pouvait oublier un truc pareil, nous étions en train de trainer au lit en vérité. Nous nous levons donc, je prépare le café façon magicienne afin de gagner du temps puis douche, lui voulait ensemble pour gagner du temps, pff... le connaissant on en aurait perdu, pervers !

Nous sommes lavés, habillés et maquillés léger cette fois pour ne pas choquer les anges, et parfumés, nous sommes donc prêt à partir, nous prenons le chemin de chez ma tante, plus nous approchons et plus je suis nerveuse Amaury me prend alors la main et me sourit pour me donner du courage.

Nous sommes devant la maison de ma tante, vu que je vais m'absenter je ne sais pas s'ils vont laisser entrer Amaury

- T'inquiète pas pour moi, je t'attendrais dehors s'il le faut, me dit-il sans que j'ai eu à parler

- Tu sais que je t'adore ? Merci de m'attendre

- Amaury : C'est la moindre des choses

Je rentre donc seule, ma tante et mes amies sont là à m'attendre, je suis très angoissée, pas de ce que je suis, ni de ce que je vais dire, mais de l'accueil qui va m'être réservé et des répercutions sur ma tante et mes amies pour m'avoir aidée.

- Est-ce que quelqu'un vient avec moi ou j'y vais seule ? demandais-je

- Aladiah : Nous venons toutes les trois t'inquiète pas

- Ok alors c'est parti, on y va

Nous reprenons la formation en rond avec moi au milieu et comme la dernière fois, lumière, vibrations et sifflement et me voilà avec mes ailes, on se regarde pour se donner le signal du départ et hop je sens mon corps quittant le sol, c'est rapide et doucement à la fois, une impression de flotter et de traverser une grande brume ou de gros nuages je ne sais pas puis nous voilà arrivée, je regarde autour de moi sans lâcher la main de ma tante et de mes amies, tout est blanc et cotonneux, on dirais une ville de nuage et de coton, je ne peux pas le décrire, mais il y a du monde partout et personne ne fait attention à nous.

Ma tante me demande de la suivre et nous montons un grand escalier, en fait nous ne montons pas nous flottons vers le haut, à se demander pourquoi un escalier, mais bon on ne demande pas et on continue de flotter en hauteur puis nous arrivons sur une espèce de grande place entourée de siège, nous attendons au centre de la place, apparemment nous sommes en avance

- Aladiah : Laisse-moi parler la première quand ils seront tous là

- Pas de soucis, je ne suis pas si pressée que ça de leur parler

- Aladiah : Et n'oublie pas la politesse et surtout ne t'emporte pas s'il te plait

- J'essayerai promis

Nous n'attendons pas longtemps, les sièges se remplissent comme par magie, ils apparaissent dessus au fur et à mesure, il y a cinq personnes... non anges ou hauts anges, archanges, je ne sais pas, une fois que tout le monde est là, nous nous saluons avec une révérence et ma tante prend la parole quand on lui demande pourquoi cette réunion

- Aladiah : Messieurs Les Principautés je vous ai demandé cette réunion afin que vous puissiez rencontrer cette jeune fille à mes côtés

- Un des Principautés : Et qui est cette jeune fille chère Aladiah ?

- Cali : Messieurs les Principautés je me nomme Cali, je suis l'enfant dont Aladiah à la charge depuis ma naissance

- Un des Principautés : Aladiah tu sais que nous ne voulions point la rencontrer, elle est une abomination pour nous

- Cali : Excusez-moi mais qu'est-ce qui vous permet de me traiter d'abomination ?

- Un des Principautés : Surveillez votre langage jeune fille, je me permets ce que je veux ici

- Cali : Veuillez m'excusez j'ai mal formulé ma phrase, je veux seulement savoir pourquoi à vos yeux je suis une abomination ?

- Un des Principautés : Vous le savez jeune Cali, vous connaissez vos origines

- Cali : Oui je sais que ma mère était humaine, donc je ne comprends pas pourquoi on tient en compte que le côté de mon père

- Un des Principautés : Car à cause de lui vous avez accès à la magie, et pas des meilleures

- Cali : Je ne le nie pas mais je ne peux pas aller contre ma nature, je ne suis pas responsable, je suis une victime

- Un des Principautés : Nous ne changerons pas d'avis sur votre cas, vous ne nous intéressez pas

- Cali : Alors pourquoi me faire surveiller par trois anges ?

- Un des Principautés : C'est Aladiah qui a voulu cette mission suicidaire, nous on voulait se débarrasser de vous

- Cali : Je surveille mon langage mais pas vous, débarrasser ça fait un peu mettre à la poubelle non ?

- Un des Principautés : Prenez-le comme bon vous semble, il en est ainsi et rien ne sera changé

- Cali : Aladiah, Jabamiah ou Caliel peuvent témoigner que je ne sers que la magie blanche

- Un des Principautés : Toujours ? Vous êtes sûre ?

- Cali : Et si je passe dans le camp adverses que ferez-vous ?

- Un des Principautés : Ce que nous aurions dû faire déjà à votre naissance, séance terminée !

Et tout le monde disparait, je tombe à genou et me met à pleurer, j'ai peur pour ma tante et mes amies, elles qui m'ont toujours soutenues risque de le payer car les , dirigent et éclairent les anges et archanges et leur mission consiste à faire régner un certain ordre sur la Terre par leur intervention céleste. Elles sont gardiennes du secret divin et veillent à son bon emploi et je crois que ceux que j'aime ont failli à leur mission.

Ma tante et mes amies nous ramènent sur terre, et je fais disparaitre ces ailes dont je ne suis pas fière, je pleure encore et toujours, je suis en colère, il est où l'amour de Dieu ? Sa miséricorde ? J'ai été condamné dès ma naissance pour une erreur que je n'ai pas commise, c'est fait ce qu'on te dit ou tu crèves, il n'y a pas de libre arbitre, de choix personnel, rien de rien, je suis écœurée.

Voyant ma grande détresse ma tante va chercher Amaury qui attend devant l'office du tourisme, il rentre et sans un mot me prend dans ses bras, me soulève et me mène avec lui jusqu'à la maison, j'ai la tête calée dans le creux de son cou et je continue de pleurer, jamais j'aurais cru que cela aller se passer aussi mal, je me douter que cela n'aller pas être facile mais ça ? Non pas ça, ce n'est pas possible c'est un véritable cauchemar, lorsque nous arrivons il me monte dans le studio, me pose sur le lit et va me faire couler un bain bien chaud, puis il me déshabille et me met dans le bain, il est plein d'attention, il a plus d'amour lui qui vient des enfers que ces vieux du paradis.

Je ferme les yeux et me laisse aller en essayant de réfléchir ce qu'il me reste comme option, je crois que le côté blanc que j'aimais tant et dans lequel j'excellais n'est plus fait pour moi, ces vieux chnoques me poussent dans les bras de Satan et si ce n'est pas ce que je voulais moi ? Ah non moi je dois faire ce qu'on me dit c'est tout, soit belle et tais-toi !

Mes Démons IntérieurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant