Chapitre 18

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Je sors finalement de mon bain, qui commence à être froid vu le temps que j'y suis resté, Amaury m'attend assis sur une chaise, je me dis qu'il faudrait que j'investisse dans un canapé

- Amaury : Fais le apparaître me dit-il

- Quoi donc ? lui demandais-je

- Amaury : Ton canapé... on y serait mieux que sur ces chaises, dit-il avec un sourire

- Je n'y ai jamais pensé en fait

- Amaury : Parce que tu n'es pas assez dans la magie sinon tu t'en serviras pour tout ou pour rien

- Ce n'est pas faux

Je ferme les yeux me concentre un peu, à peine, de moins en moins en fait et je visualise le canapé que je veux et le voilà trônant dans mon salon... Trop forte !

- Ta dam !! Il suffisait de demander, lui dis-je. Merci pour le bain cela m'a fait du bien

- Amaury : Tu en avais besoin, tu étais dans un sale état, sans que tu dises quoi que ce soit j'ai compris que tu t'étais fait assassiner là-haut

- Mise au pilori direct ! Une abomination à cause de mon père, pas le droit de vivre et j'en passe

- Amaury : N'y pense plus, du moins pour ce soir, j'ai pensé que tu pouvais nous « abracadamer » un repas car j'ai invité tes amies à manger, mais je ne sais pas si j'ai bien fait

- Si cela me fera plaisir de les voir encore un peu, elles ont toujours été là pour moi, au fait je rêve ou tu as dit abracadamer ? T'es trop fou ! Ca me plait...

- Amaury : Comment voulais-tu que je dise ? Magiciéniser... non ça ne le fait pas...

- Mets la table pendant que je cuisine, dis-je en rigolant

- Amaury : Cuisiner pfff décidément on voit que t'as plus d'ailes car tu voles bas

- Oh c'est petit ça !! La honte sur toi ha, ha, ha

On entend frapper à la porte c'est Amaury qui va ouvrir pendant que je finis mon plat et le met sur la table, les filles arrivent et me font la bise, elles ont l'air d'avoir pleuré elles aussi. Nous nous asseyons à table

- Amaury sort donc le vin que tu as acheté, lui dis-je

- Amaury : Pardon ?

- Oh suis-je bête c'est moi qui l'ai acheté, dis-je en faisant apparaître une bouteille

- Amaury : (rire) elle continue ! Je ne le crois pas !

- En tout cas les filles cela me fait plaisir que vous soyez venus malgré qu'il y ait Amaury

- Jenny : Je sais ce qu'il est aux enfers et je vois comment il est ici, et c'est ici que je le fréquente alors ça me dérange pas

- Claire : Pareil pour moi, en plus ça nous permet de te voir plus souvent

- Au fait Jenny, ajoutais-je, toi tu le côtoies... c'est moi qui le fréquente ! dis-je en faisant des roulades

- Amaury : T'es bonne en magie, en autre, mais en blagues faut que tu arrêtes !

- Moi ça me fait rire et le plus important c'est que MOI je sois heureuse... non mais

- Jenny : Moi je suis habituée à tes blagues alors...

- Caliel : Parfois même je ris juste pour te faire plaisir

- Amaury : Cela fait plaisir de vous voir ensemble, vous êtes si complices

- Depuis l'enfance c'est comme ça, même quand je faisais des conneries avec ma magie

- Jenny : Du style mettre le feu aux cheveux d'une fille juste parce qu'elle l'aimait pas

- Amaury : Des tendances pyromanes ? dit-il avec des sous-entendus

- Non je ne pouvais pas la voir et elle me regardait de haut et se moquait de la couleur de mes cheveux alors j'ai brûlé les siens !

- Claire : En tout cas on en a bien ris

- Pourra-t-on encore rire dans l'avenir ? J'ai peur de ce qui peut vous arriver

- Jenny : T'occupes pas de nous mais de toi, on trouvera un moyen de rentrer en contact

- Claire : Tu ne vas pas te débarrasser de nous comme ça

- Bon les filles ce n'est pas que je veux vous mettre à la porte mais il se fait tard et on a tous eus une grosse journée

- Jenny : Tu as tout à fait raison, on va y aller

- Claire : Oui il faut qu'on rentre, au fait tu n'ouvres plus ton magasin ?

- Pas le temps en ce moment, je crois que je vais embaucher quelqu'un pour, comme ça moi je serais libre

- Claire : Tu fais bien, allez ma bibiche gros bisous

- Jenny : Bonne soirée ma douce

- Rentrez bien !

- Tu vas fermer la porte Amaury ?

- Amaury : Pourquoi tu vas faire la vaisselle ? (rire)

Nous nous prélassons dans notre nouveau canapé appréciant le calme et le silence, puis Amaury me dit d'un air grave

- Si tu te sens demain on peut aller aux enfers

- Waouh ! Tu m'annonces ça comme ça

- Amaury : Rien ne t'oblige de le faire demain

- C'est que j'aurais voulu digérer ce que j'ai eu aujourd'hui avant d'avoir une nouvelle entrevue

- Amaury : Je comprends, en plus on n'a pas essayé tes ailes noires

- C'est vrai ! Comment on fait ? C'est toi tout seul ou avec moi ?

- Amaury : Je pense que c'est comme pour ta tante, on le fait ensemble

- Tu veux qu'on essaye ? Juste pour le fun

- Amaury : Faisons de la place

Nous poussons les meubles et Amaury se tient derrière moi et me tient par les épaules puis dit des incantations, un tourbillon d'air chaud empli la pièce ainsi qu'une brume noire, des éclairs éclatent de toutes parts et je me mets à dire des incantations de mon côté et tout s'intensifie puis se calme et là j'entends

- Waouh !

- Quoi ? lui dis-je

- Regarde-toi... Je savais que le noir t'allait mieux que le blanc

Je me regarde dans le miroir et là moi aussi je dis : waouh

- Pourquoi dis-tu que cela me va mieux que le blanc ?

- Amaury : Parce que tu n'es pas une fille sage

- Bien sûr que je suis sage...

- Amaury : En mettant le feu aux cheveux des autres ? Déjà attirée par l'enfer dit-il dans un murmure

Mes Démons IntérieurDonde viven las historias. Descúbrelo ahora