Le conseil des Vongola [Terminée]

Quand trop c'est trop

Un jeune homme était assis devant un gigantesque bureau, recouvert d'une dizaine de pile de feuilles, à signer, déjà signé, de lettres... L'adolescent était jeune, moins de 20 ans. Il avait des cheveux bruns en pétard et des yeux marron. Un peu chétif, on pouvait tout de même remarqué derrière sa chemise des abdominaux biens dessinés. Il eut un grand sourire, du genre qui vous met immédiatement de bonne humeur, qui éclaire la pièce, qui met des étoiles dans les yeux, qui... bref, un grand sourire. Il leva les bras au ciel, en remerciant n'importe qui pour qu'il ait tout terminé. Tout était classé, dans l'ordre, tout était signé, rempli... Soudain, un bruit sourd retenti. Puis une explosion. Après, le manoir trembla. Enfin, la porte du bureau fut désintégrée. A la place, deux hommes se battaient. L'un avec un trident, l'autre avec des tonfas. Ils se précipitèrent l'un sur l'autre. Le decimo, le jeune du bureau, vit les deux adversaires s'approcher peu à peu. Il savait que si les deux armes entraient en contact, l'onde de choc balaierait toute la pièce. Et donc son travail. Une aura sombre sortit alors du jeune homme, du genre à faire fuir les plus courageux. Mais nos deux fous étaient trop absorbés pour s'en rendre compte. A la vitesse du son, Tsuna s'interposa entre Mukuro et Hibari et les arrêta. Après ça, il se retourna, soulagé d'avoir sauvé son tri. Son soupir mourut dans sa gorge. Il semblait qu'une tornade venait de passer dans le bureau, et certains papiers même étaient en feu. Cette fois-ci, une aura qui fait fuir même les plus fous sortit du jeune homme. Sans un regard, les deux adversaires coururent vers la sortie.

            Toutes les personnes présentes dans le manoir frissonnèrent. Leur boss était la gentillesse, la bonté, l'honneur, la joie, la... incarné. Alors, comme toutes ses personnes, lorsqu'il se mettait en colère, tout le monde s'en souvenait. De l'ambiance Vongola le manoir passa à l'ambiance Vendicare. Mais c'était sans compter sur un groupe d'irréductibles gardiens qui résistaient encore et toujours à l'ambiance morose. Ce fut alors un joyeux capharnaüm dans le grand salon qui ne résista pas à venir jouer avec eux...

            Dans le grand bureau, une silhouette ramassait des feuilles, et les reclassait. Une femme de ménage qui passait par là vit son boss, accroupi de dos par terre, ses longs cheveux lui arrivant jusqu'au rein en feu. Elle sentit l'aura sortir du brun et décida rapidement de partir, de peur d'être une victime collatérale... Le jeune homme avait senti la présence dans son dos, mais ne l'avait pas jugé responsable de ce désastre. Il admirait même tous les Vongola employé chez la famille proche du decimo, car le taux de blessures, même minime dépassait les 70%. Mais le jeune homme eut un grand sourire, bien différent du précédent. Un petit rire qui aurait fait pâlir d'envie Byakuran traversa ses lèvres. La femme de ménage, dans les escaliers, hurla et partit en courant. Son boss était devenu fou. Dans un élan de bonté propre aux Vongola, elle passa par les cuisines et sonna l'alarme d'évacuation. En quelques minutes, il ne resta dans le manoir que les plus puissants mafieux du monde.

            Tous les complètements givrés, ceux qui sont resté, se sont alors réuni dans le feu salon. Contre l'un des bouts de murs encore debout se tenait Hibari Kyoya. Il avait les yeux fermé et se préparait au pire. Il est le gardien des nuages.

            A l'opposé de la « pièce », se trouvait son adversaire, Rokudo Mukuro. Aucun sourire machiavélique n'était sur ses lèvres. Il savait qu'il était allé trop loin. Il est le gardien de la brume avec la jeune femme à côté de lui, Chrome Dokuro. Timide, elle tremblait légèrement.

            Assis par terre en tailleur, Yamamoto Takeshi. Il avait son sabre sur les genoux et un sourire inquiet sur le visage. Après tout, quand la cloche sonnait, c'est que Tsuna était très en colère. C'est le possesseur de l'anneau de la pluie.

            Près de l'ancienne fenêtre, deux personnages étrangement calme. Lambo et Sasagawa Ryohei. Malgré l'étroitesse de leur cerveau, ils avaient compris que le moindre bruit était passible de mort. Le premier et le gardien de la foudre et le second du soleil.