Le conseil des Vongola [Terminée]

L'huile et l'eau ne peuvent se mélanger

Après la sentence de leur boss, les deux ennemis partirent chercher leurs valises dans leur chambre. Très gentiment, Tsuna avait appelé Kusakabe pour les amenez à l'aéroport où les attendait un jet. C'est dans un silence de mort que ce déroula le trajet. Mais, le gardien du brouillard était ce qu'il était, il s'adressa ironiquement à l'autre :

-Tu n'es pas trop déçu de partir avec moi ?

-Hn

-Je prends ça pour un oui. Tu sais où nous allons loger ?

-Hn

-Kufufu, tu pourrais faire des phrases au moins, sinon le gosse qu'on doit protéger croira que tu ne sais pas parler

-On a une chambre d'étudient sur le campus d'Oxford. Une pour deux, ordre de l'omnivore.

-Kufufu, ça va être marrant. Il faut mettre au point une histoire, sinon nous ne serons jamais crédible...

            Hibari ouvrit les yeux. Son ennemi ne voulait pas le laisser tranquille. Il se fichait de le pas le connaître, le plus important pour lui, c'est de le mordre à mort.

-Ne me regarde pas comme ça, les gens croiront qu'il y a quelque chose entre nous. Mais si tu veux tout savoir, j'exécute les ordres de Tsu boss

            Le surnom donné à Tsuna de la part de Mukuro. Chaque gardien lui donne le sien. Le decimo s'en fiche après tout de comment on l'appelle, du moment que ses gardiens sur protecteurs acceptent.

            Dans son bureau, Tsuna sourit, il ne le savait pas pourquoi, mais il se rappelait du moment où un boss d'une petite famille mafieuse l'avait appelé « gamin ». Malheureusement pour lui, tous ses gardiens et familles proches ont trouvé ce surnom dégradant et se sont alliés pour détruire la famille. Doit-on précisé qu'il ne reste plus rien en rapport avec elle ? Dans l'avion :

-Hibari Kyoya, 18 ans. Aime les animaux, Namimori et mordre à mort les herbivore. N'aime pas, toi et les ordres.

-Kufufu, Rokudo Mukuro, 18 ans, j'adore torturer les gens et t'embêter ma petite alouette, je n'aime pas la mafia. Un ange passa. Maintenant qu'on se connaît, tu veux toujours me tuer ?

-Oui

-Moi aussi, comme quoi, Tsuna n'a pas toujours raison.

            Dans son bureau, le ledit boss éternua. Il râla, pensant qu'il était tombé malade. Après tout, qui oserait pensez qu'il n'avait pas toujours raison ? L'avion avait atterrit. Une limousine attendait nos deux mafieux. Ils entrèrent dedans et se firent emmener jusqu'au campus. Le chauffeur, bien que Vongola, eut la plus grande frayeur de sa vie. Deux monstres étaient dans sa voiture après tout. Une fois ses passagers descendu, il calma sa respiration. Il eut soudain une idée de génie. Il devait mettre sur son CV qu'il avait amené à bon port les deux gardiens tyranniques dans une même voiture au même moment. Avec ça, sa carrière allait faire un bon. Il prit rapidement son téléphone, sans se douter qu'il allait devenir le chauffeur préférer des monstres de la mafia, à son plus grand malheur.

            Inconscient de ce qu'il se passait dans la voiture, les deux ... marchèrent jusqu'au bureau de la secrétaire. Bizarrement, ils n'eurent aucun problème à trouver et tout le monde s'écartait sur leur chemin. Ils ont obtenu les clefs de leur chambre et la secrétaire insista pour qu'ils aillent s'installer et qu'elle fasse elle-même la fin de l'inscription. Et que gentiment, un élève leur porterait leurs emplois du temps. Lorsque les deux arrivèrent dans la chambre, leur première impression et que celle-ci était petite. Ce qu'ils ne surent jamais, c'est que c'était le meilleur du lycée et la plus grande. Comme de par hasard, la personne qui leur apporta leurs emplois du temps était la personne qu'ils devaient protéger. Les deux hommes retrouvèrent en lui la stature de leur boss mais pas la volonté de ce dernier. Heureusement, il y avait déjà assez de monstre sur terre. Une petite voie au fond de leur cerveau leur dit que c'était ainsi que de nombreuses personnes les considéraient. Mais leur conscience se réfugia bien vite tout au fond de l'esprit de ses deux taré, jurant de démissionner. Y pas idée, mais certains métier et taches sont beaucoup plus difficile que les douze travaux d'Hercule.

            Le « protéger » si on pouvait vraiment le qualifié ainsi, les emmena à la cantine. Ils trouvèrent facilement une place pour déjeuner, un groupe de personnes leur laissant gentiment la place et se firent servir par les cuisiniers. Personnes ne pipa mot lorsque nos deux personnages eurent un steak bien saignant.

            La première semaine de cours se passa plutôt bien. Le mort en sursis les accompagnait souvent, conscient de la « protection » qu'on pouvait lui offrir. Il se demandait tout de même s'il ne préférait pas se faire insulter et embêter au lieu de vendre son âme aux diables. Mais, un mois avant la déclaration de guerre, le mélange explosif qu'était Mukuro et Hibari explosa, au grand damne des parieurs. La journée avait pourtant bien commencé, jusqu'à temps qu'un mafieux vivant aux abords du lycée se mette à déplumer un oiseau vif. Hibird prévient son maître, qui accompagné des deux autres, se dirigea à toute allure vers la prochaine victime.

            Hibari était très énervé. Il n'avait pas pu se battre depuis une semaine, il était accompagné de Mukuro et devait supporter des herbivores ignorants des règles sans pouvoir les mordre à mort. Mais qu'un homme ose toucher à un petit animal trop mignon c'était impensable et il préférait subir la punition de Tsuna que de laisser la plus grande des injustices se produire...

            Cet homme déplumait l'oiseau devant les caméras de la plus grande chaine de Télé américaine, venu pour l'occasion du grand match de tennis. A la place, elles eurent le droit à un combat, à sens unique, plutôt une exécution, voir une destruction... L'une des caméras filma alors les spectateurs et s'arrêta sur un homme aux cheveux bleu qui kufufait tranquillement. Il dit alors au châtain qui se battait avec des tonfas :

-Alors ma petite alouette, on est fatigué ? Ou alors c'est que tu deviens trop gentil ? N'essaye pas de prendre la place de Tsu boss tu n'y arriverais pas. Et tu ne devrais pas le ménager, c'est un mafieux après tout !

            La caméraman regarda le jeune homme aux cheveux bleu. Il semblait beaucoup s'amuser et avait presque envie de rejoindre le combat. La jeune femme filma la scène. Le brun semblait être énervé par les paroles de son « ami » et avait fait sortir des pics de ses tonfas. Il les avait aussi entourés d'une espèce d'aura bleu. Son aura sanglante, quant à elle, avait recouvert tous les spectateurs. A moins qu'elle ne se soit mélangé avec celle du bleuté. La caméraman se tourna de nouveau vers le spectateur et lui demanda :

-Mais comment savez-vous que ce sont des mafieux ?

            Elle eut sa réponse lorsqu'il se tourna vers elle. Il avait un œil rouge et un œil bleu, un trident à la main et un sourire machiavélique. Il lui répondit tout de même :

-Vous voulez vraiment que je vous réponde ?

            Pendant ce laps de temps, le combattant considéra que l'école avait besoin d'être réparé. Pour ne pas donner trop de travail aux démolisseurs, il envoya son « adversaire » dessus. Un gros bang et un nuage de fumée plus tard, une nouvelle clairière était apparue. Heureusement pour lui, le directeur avait fait évacuer le bâtiment quelques instants plus tôt.