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C'est fou à quel point tu m'as détruite et me détruit encore malgré la distance, malgré la non présence, malgré qu'il n'y ait aucun contact. C'est fou comme en une journée, j'ai un peu rechangé, à me morfondre, à me terrer dans ma tristesse, me noyer dans mes larmes, me perdre dans ces multiples idées qui ont traversé mon esprit. C'est fou comme j'ai de nouveau peur de dormir. C'est fou comme j'ai peur d'être vivante, de vivre. C'est fou comme j'ai peur. C'est fou comme j'ai envie de crier ma douleur.
C'est fou, mais ce soir et après à peu près 6 mois, je repense à me faire du mal, à vouloir me tuer. C'est fou comme je ne suis pas guérit de toi, de ton geste. C'est fou comme j'aimerai crever dans mon sommeil, si jamais j'arrive à fermer l'œil.
La peur aux entrailles, je me retrouve dans le noir une fois de plus avec des idées noires, à devoir essayer de dormir.
C'est fou comme je change vite d'humeur, tantôt bien, tantôt mal, tantôt stable, tantôt instable..
C'est fou comme les larmes me brouillent la vue, me brûlent les yeux, c'est à ce moment que je décide de poser ma plume.

Textes, citationsWo Geschichten leben. Entdecke jetzt