cuatro

2.7K 179 15
                                    

louis se sentait mal depuis l'annonce de sa professeur – il allait être en bînome avec harry bon sang! – et même quand il se disait que c'était le gars qu'il aimait vraiment bien depuis un moment maintenant, il n'arrivait pas à voir le bon côté des choses. être à côté du bouclé dans tous ses cours non plus d'ailleurs. il avait constamment envie de pleurer, et il osait à peine regarder harry. ils étaient en anglais maintenant, et comme ils avaient terminés l'activité du cours, ils avaient le droit de relire des leçons, et tout ces trucs là. il ouvrit son cahier de maths, pas franchement inspiré, mais il devait vraiment bosser dans cette matière. il sentait le regard de harry sur lui, et ça ne faisait que le déconcentrer. mais comme il ne voulait pas lui parler, il n'osa pas lui dire d'arrêter. c'était sa dernière heure de cours, alors il prit une grande respiration, c'était bientôt la fin de la journée.

quand la sonnerie se fit entendre, il rangea rapidement ses affaires, et louis se dit directement qu'il m'était jamais sortit de la salle aussi vite. il n'attendit même pas tom, et il commença à avancer vers la sortie, il voulait rentrer chez lui et s'enfouir sous sa couette. une main attrapa son poignet. il se retourna brusquement, et il recula d'un seul coup quand il vit que c'était harry qui l'avait rattrapé.

« qu'est ce que tu veux? »

louis était inquiet, et en plus les salles commençaient à se vider, il allait être bousculer de partout. il regardait partout sauf vers harry.

« vu qu'on est en bînome, je voulais savoir si tu pouvais venir chez moi – louis se fit bousculer. hey fait gaffe toi! »

harry s'approcha de louis, et il attrapa à nouveau son poignet.

« ça va? »

louis tira sur son bras, il ne voulait pas que harry le touche.

« pourquoi tu t'en préocuppes? donne moi ton adresse. »

louis était carrément énervé, pour plusieurs raisons valables, la première était qu'il allait rentré chez lui en retard, et qu'il allait devoir supporté les coups de son père complétement saoul. harry lui tendit un papier, et il le prit, sans un regard pour le bouclé.

« je viens quand? »

il recommença à parler plus doucement, et il leva timidement les yeux vers harry.

« viens mercredi- demain, vers quatorze heures trente. »

louis hocha la tête et se retourna pour partir en courant. il jurait dans sa tête, son père allait être énervé! il entra dans sa voiture, il lança son sac du côté passager et il sortit du parking aussi vite qu'il le put. quand il arriva chez lui, il haleta, la voiture de son père était déjà là, il le voyait, il regardait par la fenêtre de la cuisine. il entra dans la maison, près à subir, comme à chaque fois que son père était chez eux. ce dernier arriva sur louis à une vitesse impressionante, et la première baffe tomba.

– pourquoi t'es en retard toi, encore?!

louis n'eut pas le temps de répondre, il venait de se prendre une deuxième baffe. okay- il pleurait maintenant, et son père le traîna dans sa chambre, une main derrière sa nuque, qui lui serrait le cou. les larmes coulaient sur ses joues, il ne pouvait pas les retenir. son père claqua la porte, et louis se releva, et courut jusqu'à la porte, pour la fermer à clé. il se jeta dans son lit, son petit corps secoué par des sanglots. il passa doucement sa main sur son cou, et il tressaillit, il allait avoir un bleu.

puis le petit chataîn se mit à maudie sa professeur, harry– tout le monde, sa mère, son père. et surtout lui même, parce qu'il était un raté, un nul, et il était stupide, bête et inutile. il pleura un peu plus fort. il trouva finalement la force de se mettre en pyjama, quelques heures plus tard, alors qu'il était fatigué et qu'il n'avait rien mangé.

quand il commença à s'endormir, il entendit quelqu'un frapper à sa porte, c'était sa mère, il le savait. alors il se leva, et ouvrit doucement la porte. elle lui apportait à manger. il lui dit un petit sourire et attrapa le plateau qu'elle lui tendait.

– merci maman.

– derien mon chéri.

elle lui caressa les cheveux, et louis voulait pleurer, parce que sa mère l'aimait mais elle ne pouvait rien faire contre la brute qui lui servait de mari.

– mange mon chéri, et dors, okay?

il hocha la tête et elle lui embrassa le front. il ferma la porte de sa chambre à clé, prudent. et il mangea. et il se coucha. il s'endormit rapidement, malgré la douleur lacinante dans son cou.

le lendemain matin, il se leva plus tôt que d'habitude, pour éviter son père. il prit une douche, s'habilla, et il laissa ses cheveux retomber devant ses yeux. une porte claqua alors qu'il descendait les escaliers. il paniqua. il attrapa son sac, enfila son manteau et ses chaussures, puis il courut presque jusqu'à sa voiture. il ne mangea pas, il m'avait pas le temps et il n'en n'avait pas envie. quand il arriva au lycée, les portes venaient seulement de s'ouvrir, malgré cela, la cour était déjà bien remplie. louis entra à son tour, tête baissée, et se fraya un chemin jusqu'à son casier. il prit tout ce dont il avait besoin pour sa matinée de cours, puis il ferma la porte de son casier. il leva les yeux et chercha son meilleur ami du regard, parce qu'il n'était toujours pas arrivé. à la place il vit harry, ce dernier tourna la tête et quand leurs yeux se rencontrèrent, louis sut que le bouclé allait venir le voir. il le vit saluer ses amis, alors il tourna la tête et commença à ma marcher pour s'éloigner de lui. malheureusement pour le châtain, harry était rapide, et il le rattrapa assez vite.

« louis! »

il se retourna lentement, et croisa à nouveau son regard, et ses yeux étaient magnifiques.

« tu n'oublies pas cet après-midi, ok? »

louis ne répondit rien, il se contenta d'hocher la tête. le bouclé le fixa quelques secondes, avant de partir sans un regard pour le plus petit. pas parce qu'il ne l'aimait pas, non, plutôt parce qu'il le trouvait terriblement mignon quand il portait des gros pulls comme ça, ses mains cachées dans les manches, et sa tête baissée vers le sol pendant qu'il mordille sa lèvre.

maia il ne voulait pas que que quelqu'un le sache. mais en revanche, il allait essayer de savoir d'où venait cette trace violette dans le cou du plus petit.

partners - h.s + l.t [SLOW UPDATE]Where stories live. Discover now