Calme-toi

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Pendant la nuit, je me réveille. Le patron n'est plus à mes coter. Je suis bien dans sa chambre pourtant. Je descends l'escalier et me dirige vers la cuisine. Il y a Mathieu, hippie et Mathieu, je les appelle, mais il ne réagit pas. Je crie plus fort, ils me font peur, quand j'entends des pas dans au-dessus de moi. C'est la démarche calme du patron, mais la vitesse de ses pas monte en crescendo, jusqu'à les entendre se rapprocher. Je me tourne vers la cuisine, ils sont tous les trois juste derrière moi, ils sont sans visage, juste une bouche qu'il ouvre dans une proportion impossible, l'intérieur est totalement noir, il crie et grince. Je me retourne d'un coup vers le patron qui lui a toujours son visage. Je sens quelque chose transpercer le ventre, je pleure de fois plus, sans pouvoir respirer. Le patron me regarde de haut avec un énorme sourire. Il retire puis remet ce qui semble être un couteau plusieurs fois avec acharnement. Je ne peux plus respirer, puis il me secoue. Je me réveille, je peux de nouveau respirer, par réflexe, je me suis assis pour respirer. Je pleur, je transpire, je suis essoufflé pour ne pas dire que je suffoque. Il y a quelqu'un à côté de moi. Je tremble, il allume la lumière, c'est le patron.

-Hé, Gamin ! Calme-toi !

Je regarde et touche les endroits ou je me suis transpercé. Il n'y a rien et je ne sens rien. Je tousse, je ne comprends pas. Je panique. Le patron m'attrape et me mobilise. J'arrête de me débattre.

-Calme-toi, gamin... Ça va, tu es en sécurité. Ta dut faire un cauchemar, mais pas un petit.

Sa voix me calme. Je comprends enfin, c'étaient un cauchemar. Le patron me lâche. Je me levé, je tiens à peine sur mes jambes tremblantes.

Je sens le patron me porter et m'emmène vers la salle de bains. Je pleure et m'accroche à lui.

-C'est bon, c'est passer calme-toi. Tu fais souvent des cauchemars, gamin ?

-Ou-oui.

-Toujours si violent ?

-C-comment, T-tu sait ?

-Ta commencer à bouger,ta pleurer, puis ta arrêter de respirer, ta presque convulser !

-J'en fais souvent...

-Mathieu est au courant ?

-Nan, N-ne lui ne dit pas, s'il te plaît. Il m'enlève mon tee-shirt.

-Je te laisse te laver, à moins que tu veux que je le fasse pour toi, haha.

-Patron...

-Dommage. Aller Dépêche-toi.

Il sort de la pièce, je sens couler l'eau chaude sur moi, sa fais du bien. J'ai laissé mon caleçon au cas où... Et j'ai bien fait vu que le patron rentre sans toquer. J'arrête l'eau, il prend une serviette et m'essuie. Il m'a rapporté des vêtements.

-Pourquoi es que tu es gentils avec moi ?

-Parce que si Mathieu te voit comme cela, il va croire que c'est moi.

Il me tend mon tee-shirt jaune est un caleçon sec et propre. Je le fixe. Il lève les mains avec un sourire et se retourne. Je me Dépêche d'enlever le mouiller et mettre le sec. Puis met mon tee-shirt. Le patron se rapproche de moi, puis rapproche son visage du mien. Il n'y a que 3 ou 4 cm qui nous séparent.

-S-si, c'est encore une blague, elle n'est pas drôle.

Il me sourit avant de me dire au creux de l'oreille.

-Ça ne l'est pas

GeetronWhere stories live. Discover now