une nouvelle photo sur le mur (Newtmas)

chapitre 15

Bon voilà le chapitre 15! D'après ma bêta il est bien après je suis pas sûre mais il faut dire que je suis pas vraiment d'humeur à écrire en ce moment et comme j'ai pas envie de vous faire attendre toute la vie! Dans le pire des cas je me rattraperai au prochain 

Thomas ne fit pas apparition le vendredi non plus, Newt était arrivé en retard, il avait espéré que son ami viendrait toquer chez lui ce matin pour lui annoncer qu'il l'amènerait au lycée mais ce ne fut pas le cas. sa mère lui avait dit de ne pas s'en faire, que c'était un accès de colère trop grand pour qu'on l'apaise en un ou deux jours et que son voisin devait se calmer à son propre rythme. Sauf que Newt s'inquiétait, c'était frustrant de ne pas savoir quoi faire, il lui avait envoyé quelques textos pour prendre de ses nouvelles mais le brun n'avait répondu à aucun, or Thomas répondait toujours aux textos, du moins jusque là il l'avait fait. Ils avaient un contrôle d'histoire ce jour-là en plus et l'anglais avait beau se creuser les méninges, se concentrer sur la leçon qu'il avait apprise, il ne pouvait pas se sortir son ami de la tête.

C'était comme si le regard plein de haine de Thomas était ancré en lui, et dissipait tout le reste: de son appréhension pour dimanche à la date d'exécution de la famille Romanov en passant par la racine carré de 345. Il essayait de participer que ce soit en cours ou juste avec ses amis mais il n'y arrivait pas, depuis que c'était arrivé il n'arrivait pas à se sentir à l'aise et même si son instant avec sa rousse de meilleure amie lui avait permit d'oublier un instant cet affreux moment, ça n'avait été qu' éphémère, un peu comme lorsque Sonya était venu discuter avec lui.

Ce qu'il voulait maintenant c'était s'assurer lui-même que Thomas allait bien, qu'il n'allait pas tout casser chez lui, qu'il ne ferait pas de mal à qui que ce soit et surtout qu'il ne s'en ferait pas à lui même. Il voulait s'assurer qu'il faisait toujours le mariole, qu'il se disputait avec Jenny pour des broutilles, qu'il dansait en caleçon dans son salon, bon d'accord Newt ne l'avait jamais vu faire ça mais il était certain que c'était bien son genre.

Pourquoi ça prenait autant d'ampleur dans sa tête ? Pourquoi il semblait s'en soucier plus que tous les autres ? Peut-être parce qu'ils connaissaient Thomas mieux que lui, qu'ils avaient confiance en leur amis, en sa capacité à reprendre le dessus sur ses émotions. Newt avait confiance en Thomas, mais pas en l'aversion qui l'habitait. Au fond il tentait de ne pas laisser paraître son inquiétude trop grande, mais il ne pouvait s'empêcher d'être ailleurs, dans ses pensées à songer à ce que faisait son ami à l'instant même où lui riait avec Lisa et Aris. Ils avaient vaguement parler avec Minho, c'était comme si pour l'asiatique la situation était tout à fait normal, qu'elle était habituelle et ça Newt ne le voulait pas. Il ne voulait pas apprendre que Thomas pétait souvent un câble de cette manière, qu'il était capable de tuer quelqu'un sous une trop forte émotion. Il ne voulait pas que son cœur se sert d'appréhension chaque fois qu'il approchait, il ne voulait pas s'inquiéter de se trouver dans la même pièce que lui. Il ne voulait pas avoir peur de Tommy.

«Ce n'est pas la colère qui a rendue Thomas malade, bien sûr qu'il avait la haine contre cet enflure de Mickael mais c'était avant tout son désir de protéger Brenda » avait dit Aris. « Tu vois alors il n'est pas différent de cet imbécile que tu fréquentes habituellement, aie confiance»

Confiance ? Comment faisaient-ils, eux pour réagir aussi positivement, est-ce qu'ils faisaient semblant ? Si c'était le cas, pouvaient-ils seulement arrêter de faire semblant pour que le blond cesse de se sentir aussi stupide, aussi pétochard.

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Newt resta un instant devant la porte de la maison, la main suspendue en l'air prêt à toquer contre le bois. Il tremblait comme une feuille, comme si le vent dévastait la terre et que tout tombait en ruine, il tremblait. Sauf qu'il n'y avait pas de vent, ou du moins pas destructeur, juste la brise rafraîchissante. Il n'y avait que la peur, juste l'angoisse mais si colossale, trop immense pour s'atténuer pourtant il le fallait bien. Alors il tenta de se calmer en faisant des exercices de respirations.