Chapitre 21

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Guess who's back? Après de long mois d'absences (les cours, les cours la famille) me revoilà enfin avec un nouveau chapitre. La bonne nouvelle c'est que je suis désormais en vacances, il me reste juste un dossier à boucler ( Seigneur donne moi la force et le courage) et ensuite je serais free comme un Elfe ayant reçu sa chaussette. Certains le savent peut être mais j'ai songé à arrêté cette fic, pas parce que je ne l'aimai plus, au contraire, mais parce que je ne m'en sentais plus capable et tout n'allait pas vraiment dans ma vie. Enfin bref, je suis là et c'est ce qui compte. Bonne lecture! (Oh et à la demande de la choupinette qui m'a corrigé, je vous conseil de ne rien boire ou avaler pendant votre lecture)

Il déchira le papier en plusieurs morceaux et jeta les miettes dans la corbeille. Thomas croyait-il vraiment que Newt allait lui pardonner si la raison de ses agissements était aussi pathétique ? Croyait-il vraiment qu'écrire sur une misérable feuille qu'il le trouvait formidable allait tout arranger ? Parce que c'était pire maintenant, tout était bien pire, Newt le détestait. Il le détestait tellement à cet instant qu'il en souffrait, et plus sa colère montait, plus il avait mal, là quelque part entre les poumons, ou peut être à l'estomac, en fait il avait mal un peu partout.

Il descendit pour boire un verre d'eau et ne prêta pas attention à ses parents qui semblaient en grande conversation au salon. Si mieux il se portait, il aurait sans doute participé vivement à la discussion, même si le sujet ne le passionnait pas, juste histoire de passer un peu de temps avec ses parents. Mais ce soir, il n'avait pas envie de parler, alors il remonta dans sa chambre et même si il était encore tôt, même si demain était samedi, même si il n'était pas vraiment fatigué, il s'emmitoufla dans ses couvertures et attendit patiemment que Morphée vienne le prendre dans ses bras.

Quand il ouvrit les yeux, le ciel était encore sombre au dehors et le soleil se levait à peine. Il n'avait pas beaucoup dormi ou peut-être avait-il tout simplement mal dormi. Il se sentait mal et fatigué mais il ne pouvait pas se rendormir maintenant qu'il était réveillé. Il se leva pour prendre une douche. Il aurait pu rester là sous le jet, se laisser bercer par les vapeurs relaxantes de l'eau chaude et plonger dans un sommeil reposant. Alors il resta un peu plus longtemps que d'habitude et laissa l'eau couler, si ses parents se réveillaient ils le gronderait sûrement, mais il s'en fichait. L'eau éradiquait toute la saleté sur son corps et elle panser également ses blessures. Comme un parent berçant son enfant, un bébé que les monstres dans le noir ont effrayé. Il se laissait aller dans les bras de l'eau comme si elle le consolait d'un mauvais rêve.

Quand il sortit de la douche et que son corps nu dû endurer le froid, la sensation d'avoir mal dormi, la douleur, tout revint en un éclair, comme si on avait gelé toutes ses pensées heureuses. Les bras réconfortants n'étaient plus et l'enfant pleurait à nouveau, il criait à plein poumons car les monstres approchaient, ils étaient là tout proche. Mais Newt ne pouvait pas crier, c'était son coeur, ses poumons, tout son corps qui hurlait. Pourtant le son de toute son amertume se muait en un silence assourdissant, une note en continue que lui seul pouvait entendre, une symphonie qui lui vrillait les tympans, plus insupportable que tous les bruits.

Il se hâta d'enfiler un peignoir et d'aller dans sa chambre pour s'habiller. Il avait décidé dans son moment de plénitude qu'il allait sortir prendre l'air aujourd'hui. Il prit un peu d'argent pour le bus au cas où marcher deviendrait trop éprouvant et sortit de chez lui. Non sans laisser un mot à ses parents pour qu'ils ne s'inquiètent pas.

Il prit un bus au premier arrêt qu'il trouva, il ne connaissait pas encore la ville, pour dire vrai il n'y vivait pas réellement. C'était toujours mieux de dire qu'on vivait à New york pour la forme, ça faisait plus classe, sauf qu'en vérité il vivait dans un petit village au alentour assez près pour qu'on le considère comme étant un new-yorkais.

une nouvelle photo sur le mur (Newtmas)Where stories live. Discover now