Chapitre 14

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... : J'ai vraiment pas envie de te parler, mais je suis pas une pourriture, alors merci pour toute à l'heure et bravo pour ton courage.

Moi : Benoît... qu'est ce qu'il a bien pu se passer pour que tu ne veuilles plus me parler ?

Benoît : Je peux pas fréquenter les pestes.

Mon coeur se serre. Mais de quoi il parle ? Moi une peste ? Et Carla c'est quoi alors ?!

Moi : Co..comment ça ?

Benoît : Arrête, tu sais très bien. Je retourne me coucher, laisse moi tranquille.

Moi : Benoît attends !

Je le rattrape par le bras et le regarde droit dans les yeux.

Moi : Qu'est ce qu'elle t'a dit sur moi ?

Benoît : Elle m'a raconté tout ce que tu lui avais fait.

Un silence s'installe pendant quelques seconde. Je le regarde toujours et je desserre son bras.

Moi : Et... et c'est quoi ?

Benoît : Tu me saoules ! Tu l'as menacée, tu l'as insultée, tu l'as frappée et t'ose encore me demander ce qui va pas ?! Ok, tu m'aimes mais c'est quoi ton problème ?!

Moi : Mon problème ?! J'ai rien fait du tout et je t'aime pas, enfin pas en amour ! Je sais pas ce qu'elle t'as raconté mais c'est faux !

J'essaye de garder mon calme mais c'est pas évident. Lui il s'énerve clairement.

Benoît : Arrête de mentir. Tu lui as dit : "Tu ne sortiras jamais avec lui. Je te menerais la vie dure et tu regretteras tout. Tu vas souffrir. Benoît il est pour moi et personne d'autre !" Et là tu l'as frappée !

Je reste sans voix. Madame fait la victime alors qu'on s'est jamais adressé la parole avant qu'elle ne me jette ce matin ! C'est à peine croyable !

Benoît : C'est bon t'as fini ? Je peux aller dormir maintenant ? Et cette fois tu viens vraiment plus me voir ! Et si tu t'approches encore une fois d'elle, mais tu regretteras d'être née !

Il ne peut pas savoir combien ses paroles me font mal. Mais j'aime pas lâcher ce genre d'affaire alors je le rattrape, je me plante devant lui et lui dis :

Moi : Pourquoi ? Pourquoi tu la crois elle alors que tu me connais depuis bien plus longtemps ? Elle te ment. Elle veut juste t'éloigner de moi. Alors qu'on est juste hyper amis. Elle te ment Benoît, la crois pas !

Il se tait et me pousse violement sur le côté, j'essaye de garder l'équilibre mais je finis par tomber. Il s'en va sans aucun mot. Je le regarde et je lui lance :

Moi : T'es pas une pourriture Benoît !

Il s'arrête deux secondes, se retourne vers moi et me regarde, puis rentre directement dans sa tente.

Heureuses vacances d'étéWhere stories live. Discover now