Chapitre 24

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J'ouvre la tente, Benoît est tout seul, allongé sur son duvet, les yeux rouges. Il fixe le toit de la tente.

Je m'asseoi à coté de lui. Il y a un grand silence dans la tente qui semble durer très longtemps.

Benoît : Je... suis vraiment désolé.

Moi : ...

Benoît : Ce que j'ai fait... C'est vraiment trop horrible !

Moi : ...

Benoît : C'est la première fois que j'ai levé la main sur une fille !

Moi : ...

Benoît : Carla... Je croyais qu'elle m'aimait, j'étais amoureux d'elle, elle s'est jouée de moi ! Je ne ressens plus rien pour elle, maintenant et je m'en veux tellement...

Moi : Benoît...

Benoît : Louise, je te demande pardon.

Moi : Benoît, je te pardonne. Tu t'es fait manipulé, ça arrive. Maintenant c'est terminé. Allez, viens là.

Je le prend dans mes bras, on se fait un câlin.

Je n'arrive pas à lui en vouloir. Je ne sais pas pourquoi, quelque chose au fond de moi m'en empêche.

On se sépare. Il me regarde droit dans les yeux.

Benoît : Merci...

Moi : Je sais que tu n'es pas quelqu'un de mauvais au fond.

Il me sourit, je lui rend son sourire.

Benoît : Bon, et si on bougeait ? J'ai envie de prendre l'air !

Moi : Une ballade à vélo ça te dis ? On pourrai aller faire un tour au village !

Benoît : Carrément d'accord !

Moi : Alors go !

C'est comme si on rattrapait le temps qu'on avait perdu ensemble à cause de Carla. On passe tout le reste de la journée ensemble, on se raconte nos vie, on rigole, on s'éclate vraiment.

Je suis super heureuse, je savais que tout allait s'arranger !

Le soir, quand on rentre, nos parents ont quelque chose à nous dire. À table, mon père prend la parole.

Heureuses vacances d'étéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant